dimanche 31 mai 2009

Ammonia - Keep On My Side

Beaucoup de personnes (enfin c'est arrivé 3 fois) me demandent d'où vient le nom de ce blog. Il vient d'un morceau des australiens, Ammonia, le groupe qui s'est fait connaître en 1995 avec son premier album Mint 400 et le tube Drugs qui est passé sur beaucoup de radios en France à l'époque. Leur second album, Eleventh Avenue, dont Keep On My Side est extraite, est lui, passé complètement inaperçu, pourtant les morceaux à la Nada Surf présents sur celui-ci sont de petits bijoux power pop.
Malheureusement, le groupe se sépara en 1999 et les membres se sont dispersés dans plusieurs groupes en Australie (The Peaks, The Lazybirds ou Potato Stars.



www.myspace.com/ammoniarox

samedi 30 mai 2009

Chroniques musique : 30 mai 2009


Alela Diane - To Be Still (Fargo - 2009)
Second album pour la nouvelle égérie de la folk US (du moins en Europe) qui fait suite à un The Pirate's Gospel acclamé par la critique. Un nouvel album moins dépouillé et à la production plus léchée que le précédent avec plus d'arrangements mais qui n'enlèvent rien aux compositions qui restent pleines de sensibilités et dont l'instrument principal est, comme sur le précédent, cette voix toujours aussi magnifiquement mise en avant. Peut-être plus difficile d'accès (c'est relatif) que son prédécesseur mais certainement aussi réussis.
www.myspace.com/alelamusic


Billy The Kill - Joy Sex And War (Kicking Rds / Dog Days Rds - 2009)
Love Fortune Wheel qui était sorti en 2006 m'avait beaucoup plu, la voix si particulière de Fred posée sur des compos simples et touchantes. Malheureusement, je n'arrive pas a rentrer de la même manière dans ce Joy Sex And War. Même si des morceaux comme All You Need Is Killing Me, 1982 Is My Best Wine ou I've Lost My Sunshine sont vraiment très bons, je ne retrouve pas l'étincelle qui m'avait tant fait aimer Billy The Kill, et puis un morceau comme Wondering Out est trop semblable à du Billy Gaz Station, son autre groupe, chose que je n'attends pas quand je veux écouter un album de Billy The Kill. Joy Sex And War est loin d'être un mauvais album, mais je le trouve trop pensé et pas assez spontané à mon goût.
www.myspace.com/billythekill

vendredi 29 mai 2009

Brice Tollemer - Pearl Jam / Vitalogy


En ne lisant rien que le titre, on pourrait croire à livre hyper référencé sur Vitalogy, le troisième album de Pearl Jam, le genre de livre où tous les détails historiques et techniques sont passés en revue, où souvent l'émotion est mis au second plan. Et bien là, c'est tout le contraire. Brice Tollemer n'a pas écrit un livre qui ne pourrait intéresser que le fan du groupe (et encore le die hard fan viendra critiquer car il sait déjà tout), non, avec ce livre, il fait la part belle à ses émotions, à ce que cet album lui a inspiré et lui inspire toujours. Bien sur il y a plusieurs phrases de présentation, mais jamais il ne rentre dans des détails qui pourraient lasser le lecteur lambda. Tout au long des soixante pages de ce livre, il se ballade dans les morceaux de l'album, au fil de ses pensées, s'arrête sur le livret ou revient sur les années 90.
Mais la meilleure façon d'aborder ce livre est de lire la présentation de la collection Solo faite par l'éditeur:
"D'une seule voix, un auteur décrit les émotions suscitées par l'écoute d'un 45 tours, d'un album, ou ressenties lors d'un concert. Cela peut être aussi le saisissement qui l'a pris à la vue d'une couverture de disque. Tous ces éléments pour dire combien ce moment singulier s'inscrit dans une rencontre fondatrice avec la musique qui peut bouleverser toute une vie."

Brice Tollemer, déjà auteur d'une biographie de Rage Against The Machine et bientôt de l'Histoire Du Mouvement Grunge (les deux livres aux éditions Camion Blanc) signe là un livre très personnel, plus proche d'un livre de pensées que d'une biographie, ce qui en fait tout son charme et son intérêt, que vous aimiez / connaissiez Pearl Jam ou non.

Et comme l'occasion est toujours bonne pour mettre des vidéos de Pearl Jam sur ce blog, en voici avec des morceaux extraits de Vitalogy en live:





jeudi 28 mai 2009

The Calm After The Storm


Lundi dernier, j'ai passé, avec Stef, la journée en Normandie. Ma venue là-bas n'était pas due au hasard, elle coïncidait avec celle de Yuri (je vous en ai parlé hier) que je n'avais pas vu depuis presque 3 ans et qui venait visiter les plages et les endroits historiques du débarquement de juin 1944, à quelques jours du 65ème anniversaire de celui-ci.
Il fait un soleil de plomb à Arromanches quand nous arrivons, la petite ville (un peu plus de 600 habitants) est quand même bondée de touristes venus voir les vestiges du port artificiel. On retrouve Yuri et son père (qui parle un français quasi parfait) et nous allons manger. Le temps de finir le repas et là le soleil radieux fait place à un temps menaçant qui se transforme vite en une véritable tempête de pluie et de grêle. En un minimum de temps la ville se retrouve inondée, les trottoirs submergés par l'eau. De l'eau qui m'arrive aux chevilles, je lutte quelques instants pour trouver des endroits immergés mais j'abandonne très vite, n'ayant plus rien de sec sur moi.
On décide de s'abriter au musée du débarquement où est expliqué plus en détail l'histoire de ce port artificiel et son rôle dans le débarquement, à coup de maquettes, de films et d'objets d'époque en tout genre. Malgré toutes les explications, il est difficile tout de même de se représenter ce qu'il s'est passé tellement cela parait irréel: en 3 mois, le port a vu débarquer plus de 2 millions de personnes, 500 000 véhicules et 4 millions de tonnes de matériel. Des chiffres tellement énormes qu'ils deviennent impossibles à imaginer.
Une fois dehors, la pluie s'est calmée, les touristes sont, pour la plupart, repartis dans leurs bus, il ne reste plus beaucoup de monde et nous décidons de se promener au bord de la plage. A un moment, nous nous arrêtons, face à la mer et contemplons les ruines du port, avec dans la tête tout ce que nous venons de voir au musée. Je n'entend plus rien que le silence et je pense aux combats, aux millions de personnes disparues. Qu'aurais-je fait à leur place ? Je ne me laisse pas le temps de répondre à la question, bien trop peur d'entendre la réponse. Puis, tout le monde repart. Nous nous quittons peu après et je promet à Yuri que la prochaine fois c'est moi qui vient le voir, que cela soit au Danemark ou en Australie où il doit partir l'année prochaine.

mercredi 27 mai 2009

I never want to say my best days are behind me

Il y a plus de trois ans, j'ai dû passer plusieurs longs séjours à l'hôpital pour une raison assez grave (je me suis juré de ne jamais aborder ce sujet dans ce blog, si vous me connaissez vous savez de quoi il en retourne, dans le cas contraire, sachez juste que je vais merveilleusement bien maintenant) et l'un de ces séjours tombait juste lorsque Jonah Matranga venait en concert à Paris, chose qu'il n'avait pas fait depuis pas mal de temps (il s'est rattrapé depuis !). Je n'avais, pour diverses raisons et beaucoup de malchance, jamais pu le voir en concert, seul ou avec ses différents groupes (Far, New End Original ou Gratitude) et louper cette date au Batofar était quelque chose de très dure pour moi.
Des amis (merci !) l'ont donc contacté (il avait entendu parler de moi via son forum où il est très présent) pour qu'il vienne me faire une visite surprise avant son concert, sachant que cela aller me faire plaisir. Bien sûr je n'étais pas au courant et lorsque le téléphone sonna pour me demander où je me trouvais dans l'hôpital je n'y croyais pas, jusqu'à ce que je le vois entrer dans ma chambre avec sa guitare et Yuri qui l'accompagnait sur la tournée européenne et que je connaissais virtuellement (via des échanges de mails à propos de son groupe, maintenant disparu, Mindfold).
Nous avons tous échangé quelques mots puis Jonah prit sa guitare et commença à jouer quelques morceaux. C'était un samedi après-midi, une journée très calme comme tous les samedis à l'hôpital, le moindre bruit résonnant dans tout le couloir. Je n'ai jamais su si cela avait gêné ou pas les autres patients, je m'en fout d'ailleurs, mais voir le défilé d'infirmières regarder ce concert improvisé, par le hublot de la porte de ma chambre, était plutôt marrant.

Nous avons beaucoup discuté, entre les morceaux qu'il interprétait au gré de notre conversation. Cette rencontre avec Jonah fut quelque chose de très fort pour moi et en amena d'autres par la suite, mais dans des conditions plus habituelles.
Ce fut l'occasion également de rencontrer, enfin, Yuri, et même si nous n'avons pas échangé beaucoup de mots ce jour là, une grande amitié commença à naître et nous nous sommes revu quelque mois plus tard (il est néerlandais et habite maintenant au Danemark, ce n'est pas évident). Une personne bourrée de qualités que j'aime profondément (I know you can read french, if not, ask your daddy !) avec qui je partage énormément, que ce soit des choses personnelles ou d'autres plus futiles, et dont je m'inspire de jour en jour.

C'était le 27 mai 2006 et voici, 3 ans, jour pour jour, plus tard, et bien heureux d'avoir pu immortaliser tout ça (même si les souvenirs sont à jamais en moi), le premier morceau que Jonah me joua ce jour là, Lukewarm, dont le "I never want to say my best days are behind me" me donna la force de me battre plus d'une fois:

mardi 26 mai 2009

The Twilight Sad

Les écossais (découverts en première partie de Mogwai l'année dernière au Grand Rex), reviennent avec un nouvel album, Forget The Night Ahead, à paraître au mois d'octobre chez Fat Cat. En attendant celui-ci (et on en reparlera) voici une vidéo live de That Summer At Home I Had To Become The Insible Boy, un morceau extrait de leur précédent, et excellent, album Fourteen Autumns & Fifteen Winters:



www.myspace.com/thetwilightsad

lundi 25 mai 2009

Chroniques musique : 25 mai 2009


Dødning - Dødning (Autoprod - 2009)
Les danois Dødning sortent là leur premier EP. 5 titres, qui, comme la pochette peut l'indiquer ne font pas dans la pop naïve ! Ici, c'est plus beaucoup métallique. Musicalement je pense à Machine Head avec des relents stoner par moments. C'est hyper puissant mais tout en restant groovy (c'est pas de la funk non plus). Cut Throat City est un morceau bulldozer avec des riffs tranchants et les deux chants qui se complètent parfaitement. Le dernier morceau, l'ambitieux et très réussi Dogs Of War lorgne, lui, du côté de Mastodon. Une direction que le groupe va suivre dans le futur ? En tout cas, Dødning est un jeune groupe prometteur dont on va certainement entendre parler très prochainement (ça ne m'étonnerait pas que des gros labels métal s'intéressent à eux !).
www.myspace.com/doedning


Jim Ward - In The Valley, On The Shore (Trembloroso - 2009)
Deuxième EP (d'ailleurs je ne savais même pas qu'il était sorti, merci Arno !) d'une série de trois pour l'ancien guitariste d'At The Drive-In (et actuel Sparta et Sleepercar). Un EP qui reprend là où son prédécesseur s'est arrêté, à savoir une pop teintée de folk avec une voix toujours aussi touchante, on est proche du dernier album de Jonah Matranga là, mais en plus dépouillé. Sur Broken Songs, Tegan de Tegan & Sarah vient l'épauler pour un morceau qui m'a donné le sourire tellement l'ambiance dégagée est apaisante. Une ambiance que l'on retrouve sur tout cet EP. Jim Ward vient de sortir encore 5 morceaux simples et qui font du bien !
www.tembloroso.com

dimanche 24 mai 2009

Million Dead

Le très classe label anglais Xtra Mile Recordings (Frank Turner, Reuben, Jonah Matranga ou My Vitriol) va rééditer, le 29 juin, A Song To Ruin, le tout premier et excellent album de Million Dead, le groupe dont Frank Turner fut le chanteur et qui était considéré comme la version anglaise d'At the Drive-In.
En plus de l'album original, deux morceaux bonus seront ajoutés au tracklisting ainsi qu'un DVD avec deux concerts (dont le tout dernier du groupe) et les 7 vidéos du groupe (deux ci-dessous).
La pré-commande se fait sur le site d' Xtra Mile.





www.myspace.com/amilliondead

samedi 23 mai 2009

Hype!


Je me suis enfin acheté le DVD de Hype! le fameux documentaires de Doug Pray, sorti en 1996, sur la vague "grunge" dans les 90s. Pas que je ne connaissais pas ce documentaire, j'en avais une copie sur cassette vidéo enregistrée lors de sa diffusion sur Arte (et ses sous-titres jaunes), mais je ne l'avais pas revu depuis que je ne possède plus de magnétoscope.

Ce documentaire retrace l'avant et l'après Nirvana à Seattle, qui du jour au lendemain passe de la ville de ploucs à la capitale mondiale du rock ! Les intervenants ont tous vécus ça de l'intérieur et apportent leurs anecdotes parfois très drôles. Cela donne quelques moments vraiment tordants, comme le "dictionnaire du grunge", inventé de toute pièce et repris dans le New-York Times. On voit a quel points ils ont vécu la chose en gardant la tête froide et ont réussi à se jouer des médias et de l'industrie du disque qui voulait faire le plus d'argent possible sur leur dos.
Le documentaires permet aux protagonistes de cette période de mettre les choses au point et de montrer comment ils ont réussi à garder le contrôle lorsque le monde entier était tourné vers eux.

On retrouve également des extraits live de Mudhoney, Nirvana, Soundgarden (ça fait bizarre de voir Chris Cornell en vie...), Pearl Jam, Seaweed et des tas d'autres tout le long du documentaire.

Niveau bonus (ce que je n'avais jamais vu avant) il y a le pilote du dessin animé Hate, dessin animé qui reprenait la BD culte du même nom de Peter Bagge (j'en reparlerais en détail un jour). Pilote qui ne donna jamais suite à une série et qui restera le seul essai en version animée.
On y trouve aussi 4 morceaux live de Mudhoney, Pond, The Gits et Supersuckers.

Mise à part les deux fautes au dos du DVD qui donnent plus l'impression d'un truc pirate qu'autre chose: Interview exclusive d'Eddy Vedder ("Eddie") et 1ère apparition de Nirvana sur Smell Like Teen Spirit ("Smells") ce documentaires est quasi parfait et est à posséder pour toutes les personnes qui ont vécues ce phénomène des 90s qu'était le "grunge".

Extrait du documentaire:



Une bande originale est également sortie en CD (et dans un boxset 7") chez Sub Pop et dont la publicité décalée colle parfaitement à l'esprit du documentaire:

vendredi 22 mai 2009

Incubus - Black Heart Inertia

Nouvelle vidéo pour Incubus, Black Heart Iniertia, morceau sympa mais qui manque de folie (il est loin le temps de S.C.I.E.N.C.E.), extrait de Monuments And Melodies la future compilation des singles du groupe (et il n'y a aucun titre de S.C.I.E.N.C.E. au tracklisting, leur meilleur album, juste devant Morning View, pourtant New Skin et A Certain Shade Of Green sont sorti en single).
Il y aura donc (presque) tous les singles et deux titres inédits (dont celui en vidéo ici) et un deuxième album avec des b-sides, morceaux rares ou inédits (oui encore !), ainsi qu'une reprise du Let's Go Crazy de Prince. La compilation sort le 16 juin (2CD & 4LP) chez Epic.



www.myspace.com/incubus

jeudi 21 mai 2009

Exsonvaldes (+ Lian Ray) - Mercredi 20 mai 2009 - Paris, Nouveau Casino



J'attendais cette date d'Exsonvaldes avec impatience afin d'entendre les morceaux de Near The Edge Of Something Beautiful en live, maintenant que je les connais vraiment bien (la dernière fois lors du showcase je commençais tout juste l'apprentissage). Et à voir le monde présent au Nouveau Casino, je ne suis pas le seul à les attendre, ça me fait vraiment plaisir pour eux de voir toutes ces personnes dans la salle (et il n'y a pas que la famille et les amis, vous pouvez en être certain). Je ne vous présente plus Exsonvaldes, si vous êtes des fidèles lecteurs de ce blog (je sais qu'il y'en a au moins 5) vous devez maintenant connaître les parisiens.

Lian Ray ouvre les hostilités, seul sur son tabouret. Ça contraste vraiment avec le dernier groupe que j'ai pu voir dans cette salle, les remuant écossais Dananananaykroyd. Lian Ray alias Aurélien, est le chanteur de Rhesus, le très bon groupe grenoblois, ami de longue date d'Exsonvaldes. Ses chansons douces captent parfaitement l'attention du public (à part les irréductibles collés au bar - certainement des gens sur la guestlist - qui n'arrêtent pas de parler). Un peu plus d'audace vocalement par moment ne m'aurait pas gêné. Il est rejoint au chant sur 2 morceaux par Laura, qui officie également dans Rhesus, pour des duos qui auraient pu se retrouver sur la bande originale de Once (compliment dans ma bouche). Un essai avorté au ukulele, puis une nouvelle tentative, cette fois-ci réussie et un nouveau duo avec Laura viennent clore ce set. Un set tout en retenu mais réellement sincère.




Lian Ray

Dans la foulée, Exsonvaldes montent sur scène, non pas pour jouer mais pour installer leurs instruments ! Viendra un jour où ils n'auront plus besoin de le faire, des roadies s'en occuperont pour eux.

Le temps de mettre une chemise et les voilà de retour au son d'une intro qui se prolonge sur Sunlight et ça enchaîne direct sur Last Year, ou comment se mettre le public dans la poche (si ce n'était pas déjà le cas) en deux morceaux. On sent le groupe bien content d'être là. Même si leur nouvel album est vraiment énorme, Exsonvaldes n'oublie pas ses anciennes compos et offre un Going Away qui a dû faire plaisir aux anciens fans (dont je fais parti), que le chemin parcouru est grand depuis la première fois que j'ai entendu ce titre en live. La suite du show se concentre sur le dernier opus avec entre autres 84, Lali (le tube du groupe, chanté avec Emma Broughton comme sur l'album), PPM et Near The Edge Of Something Beautiful (et ce chant qui dresse les poils des bras). Le son est très bon (très fort mais très bon) et les lumières parfaitement dosées. Les gars sur scène sont vraiment généreux, j'en viens même à me demander qui prend le plus de plaisir, le groupe ou le public tant les sourires sont sur tous les visages. Replongée dans l'avant dernier album, Time We Spent Together avec Ever Again puis une de mes chansons préférées du petit dernier, Everything I See, morceau live parfait, énergique et galvanisant ! Ça se calme un peu avec la première partie de Life In Pieces et qui explose à la fin ! Le groupe quitte la scène sous les ovations, le public en redemande !
Le rappel s'ouvre avec l'explosif Old & Weak dont la partie electro transforme la salle en dancefloor avant de ressortir du placard Someday If I Want To, morceau extrait du EP du même nom sorti il y'a 7 ans.
La fin du show va se passer au milieu de la foule, le groupe recréant l'intimité des concerts en appartements qu'il affectionne tant. Deux guitares, la caisse claire, la basse et c'est parti pour 3 titres dont la nouvelle marque de fabrique du groupe en live, Take On Me, reprise de A-Ha, qui, même si elle sonne mieux en version branchée, repris en choeur par le public est un vrai moment de bonheur ! Puis à la demande générale, re-Lali qui viendra clore ce concert en bonne humeur.

Une réussite sur tous les points que cette soirée avec un groupe qui, j'espère, va grandir de jours en jours dans l'univers musical français et d'ailleurs ! Ils le méritent plus que n'importe qui !





Exsonvaldes


mercredi 20 mai 2009

Gâtechien

Ça y'est enfin, le nouvel album de Gâtechien a trouvé un label (ça fait plus d'un an qu'ils l'ont sous le bras, j'aurais eu la tune pour le sortir sur Yr Letter...), il s'agit de Splash records, toute nouvelle structure clermontoise montée par Patrick "Tad" Foulhoux (la personne qui m'a fait découvrir Samiam en 95 lorsqu'il écrivait pour Rocksound...).
En attendant de l'écouter dans son intégralité (mes informateurs m'ont dit qu'il était énorme), il y'a deux (très bons) nouveaux morceaux sur leur page myspace. L'album est produit par Ted Niceley (Fugazi, Jawbox, Girls Against Boys...) et devrait sortir en novembre.
Et pour le plaisir, un petit live (ils sont demain au Mans, à une journée près moi aussi... dommage...):



www.myspace.com/gatechien

mardi 19 mai 2009

Gossip (+ Kasms) - Lundi 18 mai - Paris, Boule Noire



Voir Gossip dans une si petite salle est quelque chose de rare ces temps-ci, la notoriété du groupe explosant de jours en jours (et plus quand sortira le nouvel album le 22 juin), donc la Boule Noire le 18 mai 2009 est "the place to be". D'ailleurs les bobos et autres fashion victims l'ont bien compris car ils se sont déplacés en masse, usant de toutes leurs forces pour arborer la coupe de cheveux la plus moche, la chemise la plus ringarde ou les moustaches les plus ridicules. Vous savez, c'est la tendance actuelle qui veut que vous vous habillez le plus décalé possible pour vous différencier, mais le problème c'est que tout le monde fait ça et donc tu ne te différencies plus. Bref, ces considérations sur la mode actuelle mises de côté le concert peut commencer.

La Boule Noire se remplie tout doucement (bah oui, si tu arrives en avance ou à l'heure, t'es un loser !) quand le groupe de première partie, Kasms, monte sur scène. Groupe anglais, mixte, deux nanas (chant et basse) et deux mecs (guitare et batterie, qui échangent leurs instruments de temps en temps). J'avais écouté juste un titre en vitesse pour avoir une idée (que je ne m'étais pas vraiment faite) sur leur myspace, donc je n'avais aucun a priori sur ce groupe. Mais c'était vraiment pas bien. Pas envie de détailler, mais je me suis fait chier pendant 40 minutes, même si la chanteuse est énergique (un peu trop même, pour voir quelqu'un qui fait de la gym je regarde Direct 8 les matins le week-end). Nan, franchement pas du tout ma came. Je ne peux même pas décrire ce que j'ai entendu car j'ai arrêté mon cerveau au bout de 2 chansons. La seule chose que je me souviens c'est la chanteuse qui braille et le son de guitare qui me faisait méchamment penser à un groupe métal de collège. Je dois juste me souvenir du nom du groupe pour me permettre de les esquiver la prochaine fois que je vois leur nom sur une affiche.

La salle est bien pleine maintenant. Les lumière s'éteignent à nouveau et Gossip entrent sur scène, sauf Beth qui entre par la fosse, prenant tout le monde par surprise. Et ça commence direct avec un nouveau morceau, Pop Goes The World où le clavier est omniprésent, comme sur pas mal de morceaux du nouvel album. Puis la foule exulte sur un Yr Mangled Heart toujours aussi efficace. S'en suivent 7 nouveaux titres, For Keep, 2012, Vertical Rhythm, Love Long Distance, Heavy Cross (le premier single et déjà un classique), Four Letter Word et Men In Love, le tout entrecoupé par deux morceaux de Movement, à savoir Fire / Sign et Yesterday's News. Les nouveaux titres, extraits de Music For Men, se veulent plus electro mais perdent le côté groovy du précédent album et sont moins dansants. Une impression qui sera peut être gommée une fois cet album écouté plusieurs fois. Le groupe est content d'être là et blague sur scène, mais celle qui me fait la meilleure impression est Hanna Blilie à la batterie avec un sourire omniprésent pendant tout le show (et qui va voir une photo d'elle orner la pochette du nouvel album). Le groupe termine son set par Standing In The Way Of Control, le morceau que tout le monde attend et qui, comme dira Clément à la fin du concert, vaut rien qu'à lui les 25 euros déboursés ce soir. Le rappel se fera au son du seul Listen Up.

Un concert sympathique comme à chaque fois avec Gossip, un poil court (1h10) et qui aurait pu être encore meilleur si les nouveaux titres avaient été connus par tous, ce qui sera le cas pour ma part quand je vais les revoir en juillet !



Gossip

lundi 18 mai 2009

Mew

J'ai découvert ce groupe il y'a quelques jours en apprenant qu'ils feront la première partie de Nine Inch Nails sur leur tournée européenne (et donc au Zénith en juillet où je vais les voir) et je trouve ça vraiment bien !
Des danois, une sorte de version atmosphérique de Lukestar avec une voix dans le même registre.
Leur nouvel album va sortir le 25 août et va se nommer (je retiens ma respiration et je donne le titre d'un seule traite): No More Stories Are Told Today I'm Sorry They Washed Away No More Stories The World Is Grey I'm Tired Let's Wash Away (que l'on va certainement appeler entre nous No More Stories... tout simplement.)
En attendant de les voir voici une vidéo live:



www.myspace.com/mew

dimanche 17 mai 2009

Weezer - Kids (MGMT)

Weezer, qui va tourner aux Etats-Unis avec Blink-182 sur quelques dates, vient de reprendre le tube de MGMT, Kids, en live !
Le nouvel album a été annoncé par le groupe, dans une interview, pour cet été ! Je croise les doigts pour une venue en France dans la foulée. Pour mémoire, le dernier album de Weezer remonte quand même à 1996... (oui je sais y'en a eu depuis, mais bon, quand y'a que la moitié - et encore pas sur tous - des chansons de bien, on n'appelle pas ça un album, si ?).

Tiens d'ailleurs, une question ! Est-ce que je dois toujours me considérer comme fan de Weezer alors que je n'écoute quasi jamais leurs quatre derniers albums (ou alors quand ça tombe dessus en shuffle dans l'ipod) mais que je reste fan à mourir du Blue Album mais surtout de Pinkerton (dans mon top 5 ever) que je pourrais écouter tous les jours ? Est-ce que la nostalgie est plus forte que le présent (ou un truc du genre...) ?



www.myspace.com/weezer

samedi 16 mai 2009

Chroniques musique : 16 mai 2009


Clues - Clues (Constellation - 2009)
Quand un ex-Unicorns (Alden Penner) rencontre un ex-Arcade Fire (Brendan Reed) ça donne Clues, OVNI lo-fi pop en provenance de Montreal. Les morceaux à la fois joyeux et noisy (Remember Severed Head, Approach The Throne) se mêlent à d'autres plus mélancoliques (Elope, Let's Get Strong) pour donner des chansons non formatées et parfois indescriptibles qui partent dans tous les sens tout en gardant un atout essentiel: les mélodies. Un album qui s'apprécie vraiment pleinement au bout de plusieurs écoutes, mais une fois apprivoisé chaque écoute de celui-ci devient jouissive !
www.cstrecords.com/bands/clues


Manic Street Preachers - Journal For Plague Lovers (Columbia - 2009)
Je n'avais plus écouté les Manic Street Preachers depuis This Is My Truth Tell Me Yours sorti en 1998 et leur très bon concert l'année suivante à l'Elysée-Montmartre. Je saute donc 3 albums dont j'ai dû entendre 1 ou 2 morceaux pour arriver à ce nouvel opus produit par Steve Albini. Les morceaux se font courts et plutôt efficaces, avec cette petite touche glam qui me plaisait tant sur les premiers morceaux du groupe. Même si ils n'arrivent pas à la hauteur des chansons pré-disparition de Richey Edwards (dont quelques textes encore inexploités sont mis en musique sur cet album), les morceaux s'avèrent assez réussis, les énergiques Peeled Apple, She Bathed Herself In A Bath Of Bleach et Bag Lady en tête. Deux ou trois titres en moins et on tenait un très très bon album. En tout cas, bien heureux de retrouver les gallois en si bonne forme !
www.myspace.com/manics

vendredi 15 mai 2009

Crumble de légumes

Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle rubrique, comme je n'ai pas envie de parler que de musique / ciné / télé, de temps en temps je vais vous livrer une recette de cuisine (une autre de mes passions - avec le fouillage de nez mais ça c'est plus perso).
On commence avec le Crumble de légumes.



Pour 2/3 personnes
Préparation: 20 min
Cuisson: 30 min (dont 20 au four)


Bon alors pour la garniture, plusieurs choix s'offrent à vous en fonction de ce que vous aimez (tomates, courgettes, champignons, les variations sont déclinables à l'infinie), là je vais faire aubergines / tomates / fromage de chèvre (facultatif mais tellement bon avec - merci Sabrina !)

1 ou 2 aubergines
3 ou 4 tomates
1 oignon
1 belle gousse d'ail
1 cuillère à soupe d'origan
Fromage de chèvre
30 g de beurre
60 g de farine
20g de chapelure
20g de parmesan
Sel & poivre


Prenez l'aubergine et coupez-la en tranches pas trop fines, dans la longueur.
Faites revenir les tranches à l'huile d'olive dans une poêle.
Les mettre de côté (sur du papier absorbant pour enlever le surplus de gras).
Dans cette même poêle, ajoutez l'oignon coupé en fins morceaux et laisser le blondir, puis ajoutez les tomates pelées et coupées en petits morceaux tout comme l'ail.
Laissez cuire quelques minutes puis ajouter l'origan, le sel et le poivre.
Remuez.
Dans un plat allant au four, faire une première couche d'aubergines, puis au dessus étaler une couche de tomates, puis mettre quelques tranches de fromage de chèvres, puis aubergines et enfin tomates (normalement tous les légumes sont dans le plat).
Maintenant on attaque la pâte !
Mélangez à la main le beurre, la farine, la chapelure, le parmesan, le sel et le poivre jusqu'à l'obtention d'une pâte sableuse (si la pâte est trop solide, c'est que ça manque de farine, si elle ne l'est pas assez c'est que ça manque de beurre).
Saupoudrez la pâte sur la garniture (vous pouvez ajouter un peu de parmesan si vous voulez sur le dessus) et faites cuire 20 minutes (ou jusqu'à ce que le crumble deviennent roux).
Mangez-le chaud !

jeudi 14 mai 2009

Chroniques musique : 14 mai 2009


Jeniferever - Spring Tides (Monotreme Records - 2009)
J'ai toujours trouvé le nom du groupe excellent sans jamais avoir jeté une oreille dessus, ne sachant pas si il s'agissait de néo-métal ou de folk dépressive ! Et c'est chose faite, maintenant que j'ai écouté ce second album des suédois (ça aussi je l'ai découvert en même temps). Musicalement, on se rapproche d'un Moving Mountains mais qui auraient remplacé ses plans émo (enfin, je me comprends) par des bouts de Sigur Rós, une sorte de post-rock lumineux. Les émotions distillées tout le long des morceaux me filent des frissons (écoute au casque plus que conseillée) et m'accrochent sans jamais m'ennuyer. Je me demande encore comment j'ai pu passer à côté de ce groupe que je pourrais écouter du matin (au petit déjeuner accompagné de Krisprolls, il va sans dire) jusqu'au soir. Si vous aimez les groupe cités plus haut allez y les yeux fermés (et oreilles grandes ouvertes).
www.myspace.com/jeniferever


Jeremy Enigk - OK Bear (Lewis Hollow - 2009)
Alors que Sunny Day Real Estate serait sur le point de se reformer (youpi !), Jeremy Enigk, son chanteur, sort son 5ème album solo. Un album, enregistré du côté de Barcelone (et produit par Santi Garcia - Aina, Favez, The Unfinished Sympathy - le gars s'y connait en groupes classieux), qui s'écoute plus agréablement que son prédécesseur, World Waits sorti en 2006 (je met The Missing Link à part car c'était pas un véritable album) et qui avait le don de m'horripiler par moment ! Ici on se retrouve dans des ambiances parfois proches de Sunny Day Real Estate (en moins nerveux) et même de Cardia (l'ex groupe à Ian Love). Les arrangements des morceaux ne sont pas trop tape à l'œil, juste ce qu'il faut pour enjoliver les chansons. Même si l'album s'essouffle un tout petit peu sur la fin, il a le mérite de faire passer un très agréable moment. A noter que la version LP est sorti sur BCore.
www.myspace.com/jeremyenigk

mercredi 13 mai 2009

Rancid - Last One To Die

Premier extrait de leur nouvel album, Let The Dominoes Fall, à paraître le 2 juin, voici Last One To Die. Un morceau de Rancid plutôt classique qui pourrait être extrait de And Out Come The Wolves, ce qui laisse présager du meilleur pour ce nouvel album !



www.myspace.com/rancid

Billy The Kill + The Vein Shot, Lundi 11 mai 2009, Paris, Le Saint Hilaire


Première escapade parisienne pour l'association montpelliéraine One Again Asso avec ce concert gratuit au pub St Hilaire (le pub où vous pouvez souvent entendre en musique de fond Bad Religion, Weezer, Urban Dance Squad ou même Burning Heads) de The Vein Shot (Olivier de Dead Pop Club et Chris ex-Homeboys) et de Billy The Kill (Fred de Billy Gaz Station).

Le monde, surtout les copains de l'asso, est plutôt présent (bien plus nombreux que lorsque je viens passer dans le pub des tubes rock des 90s en plein mois de novembre par moins cinq dehors) quand The Vein Shot montent sur la scène improvisée au fond du pub. Une scène coincée entre les cuisines et l'escalier qui emmène à la salle de billard à l'étage.
Les ritournelles punk-poppisantes acoustiques du duo font mouche. Le genre de morceaux qui restent coincés dans le crâne dès la première écoute, Porn On The Internet et I Wanna Be A Stormtrooper en tête (à la vue des titres vous avez un aperçu de la teneur des paroles). Perso, le morceau Dogs And Comedy m'a vraiment bien botté, c'est aussi le plus posé du groupe (marrant c'est comme avec Dead Pop Club les morceaux que je préfère d'eux sont les plus posés également). Les gars transmettent leur bonne humeur à une assistance plutôt sage et interprètent deux reprises, Bloodbath At Burger King de Teenage Bottlerocket et Circles de Dag Nasty. Ils finissent leur set dans le public (devant la scène quoi) à interpréter un Fuck Pete & Amy repris en chœur par tout le monde (sauf par moi, merde, je vais pas faire ça à mon nouveau meilleur ami Pete Doherty !). En tout cas, vivement la suite des aventures du duo !



The Vein Shot

A peine le temps de souffler et Billy The Kill commence son set. Un set où se mélangent les vieux titres (Hangover, Dull And Straight), les reprises (Les Lendemains Qui Chantent des Thugs et la moitié du I Wanna Be Your Dog des Stooges) ainsi que les morceaux de son nouvel album, Joy Sex And war (Yesterday's Gone, All You Need Is Killing Me ou 1982 Is My Best Wine). Des morceaux entrecoupés d'anecdotes les concernant et de quelques vannes aux gens qui montent à l'étage (et il y'a beaucoup de passage). Des vannes qui font sourire un instant puis à mesure que sa bouteille de rouge se vide ça devient un peu gênant. Pas que je n'ai pas rigolé mais j'avais un peu l'impression d'être au Jamel Comedy Club par moment. Le rythme du set en a beaucoup souffert sur la fin, j'avais même hâte que cela se termine. Et ça se termina en beauté avec Please Let Me Be (aussi appelée Don't Stop 'til You Get Enough, ça dépend de la source) l'un de ses tout meilleurs morceaux, qui n'apparait malheureusement sur aucun support officiel. Fred nous a offert plus d'une heure de petites ballades touchantes mais un set qu'il aurait fallu amputer de quelques interventions entre les morceaux un peu trop longues par moment, mais bon on ne peut jamais avoir l'un sans l'autre à un concert de Billy The Kill.



Billy The Kill

mardi 12 mai 2009

Chroniques musique : 12 mai 2009


Green Day - 21st Century Breakdown (Reprise - 2009)
Bon je crois que ce que Green Day essaye de faire maintenant ne me touche vraiment plus. American Idiot s'était déjà vite essoufflé à mes oreilles, et là je prédis la même chose pour ce concept album (oui encore !), enfin si j'ose l'écouter plus de 2 fois. Pas qu'il n'y ai que des mauvais morceaux (Christian's Inferno, Murder City Devil ou Horseshoes And Handgrenade et ses "faux" airs de The Hives, sont plutôt réussis) mais les morceaux anodins sont trop nombreux, pour un album bien trop massif (18 titres). Perso je retourne à mon bon vieux Dookie qui, même 15 ans (!!!) plus tard, sonne toujours aussi bien et frais à mes oreilles.
www.myspace.com/greenday


Peter Doherty - Grace / Wastelands (Parlophone - 2009)
Pour moi The Libertines a toujours été un groupe comme un autre et Babyshambles une belle escroquerie, alors je partais avec des a priori pas très positifs sur cet album solo de Peter Doherty, ayant juste un peu de sympathie pour le bonhomme, grand échalas dépassé par des évènements qu'il n'a (presque) jamais créé. Je découvre en ouvrant le livret de cet album, la mention sur quasi toutes les chansons de Graham Coxon (Blur) à la seconde guitare, le genre de détail qui me titille l'oreille connaissant le très bon goût du monsieur. Dès le premier morceau, Arcady, je me retrouve accroché. Une certaine fragilité couplée d'une bonne humeur arrivent à se dégager des morceaux. Des morceaux qui se suivent sans m'ennuyer une seule seconde, et je me met vite à chantonner le poppy (et premier single) Last Of The English Roses ou Broken Love Song. Peter Doherty arrive a nous promener dans son univers, entre pop, jazz et rock avec des chansonnettes qui ne se veulent pas révolutionnaires mais seulement sincères, à l'image de leur interprète. La grosse (bonne) surprise du moment.
www.myspace.com/gracewastelands

lundi 11 mai 2009

Peter Doherty - Last Of The English Roses

Tout ce week-end j'ai écouté Grace / Wastelands l'album solo de Peter Doherty, album que j'ai trouvé vraiment bien (j'en suis le premier surpris) !
Donc pour la peine (et en attendant une chronique à venir ici très vite), voici la première vidéo extraite de cet album:



www.myspace.com/gracewastelands

dimanche 10 mai 2009

Manchester Orchestra - I've Got Friends (Live on Letterman - 29 avril 2009)

Extrait de l'album que j'écoute le plus en ce moment, Mean Everything de Manchester Orchestra (ma review ici), en live sur le plateau de Letterman (qui en reste littéralement sans voix...), voici le single (qui n'est pas le meilleur morceau de l'album), I've Got Friends:



www.myspace.com/manchesterorchestra

samedi 9 mai 2009

Chroniques musique : 9 mai 2009


Compilation - Jaune Orange vol. 4 (Jaune Orange - 2009)
Le prolifique collectif belge sort sa quatrième compilation, avec un artwork très ludique, la pochette est un "mots mêlés" avec les noms des groupes présents au tracklisting et à l'intérieur il y'a des points à relier (mais si vous savez avec les numéros), et comme ils ne font pas les choses à moitié, un crayon à papier est inséré dans la tranche du CD pour pouvoir vous occuper. Moi je dis, rien que pour ça, elle vaut le coup d'être achetée ! Bien sur, si vous ne vous arrêtez pas qu'à ça, il y'a également de la très bonne musique sur le CD. 21 groupes qui donnent pour la plupart un morceau inédit. Je connaissais déjà quelques uns des groupes: les lo-fi Airport City Express, My Little Cheap Dictaphone avec un morceaux dans un esprit très cabaret, Hollywood Porn Stars plus synthétiques que d'habitude, Malibu Stacy pour un remix d'un morceau de leur dernier album ou bien les fers de lance du collectif, Girls In Hawaii avec un morceau en flamand. Ces groupes ne m'ayant pas déçu avec leur livraison, j'attendais de découvrir quelques pépites belges, et ça a été le cas: Dan San dont le sombre Pillow s'illumine vers la fin, Elvy qui me fait incroyablement penser à Luis Francesco Arena, El National Quarterback qui doivent beaucoup aimer Death Cab For Cutie, The Singlets, mon coup de coeur de cette compilation pour un morceau expéditif et sauvage et 7evenpm, des rejetons à Nada Surf. Un bon tour d'horizon de la scène indie-pop-rock belge qui a de quoi nous rendre jaloux.
www.collectifjauneorange.net


Marmaduke Duke - Duke Pandemonium (14th Floor - 2009)
Projet récréatoire à Simon Neil (chanteur de Biffy Clyro), Marmaduke Duke sort son deuxième album après The Magnificient Duke sorti en 2005. Un album moins barré que le précédent, plus dansant et joyeux. Le premier morceau, Heartburn, sonne comme si Nine Inch Nails avait remixé Donna Summer, mais c'est l'ombre de Foals qui plane souvent au dessus de l'album (Everybody Dance, Silhouettes ou Je Suis Un Funky Homme) tant les guitares décomplexées et les rythmes font penser au groupe anglais. Il y'a même un peu de calypso (!!!) pour ensoleiller vous journées (Skin The Mofo). Rubber Love, le single qui cartonne en Angleterre pourrait, lui, être un morceau pop de Biffy Clyro. L'album que j'écoute le plus en ce moment quand j'ai envie de bouger les fesses, une réussite totale !
www.myspace.com/themarmadukeduke

vendredi 8 mai 2009

Angela 15 ans (My So-Called Life)


Dernièrement, je me suis regardé (merci Stef !) l'intégrale de la première (et unique) saison d'Angela 15 Ans (My So-called Life en VO), série que je n'avais jamais revue depuis qu'elle était passée sur France 2 à la fin des 90s.

Angela Chase (Claire Danes), collégienne plutôt studieuse et sans problème, amoureuse de Jordan Catalano (Jared Leto) est à la recherche d'elle même. Elle va se lier d'amitié à Rayanne Graff (A.J. langer), jeune fille délurée, son opposée totale et à Rickie Vasquez (Wilson Cruz), jeune homme, affichant son ambiguïté sexuelle, délaissant ses amis d'enfance, Sharon Cherski (Devon Odessa) et Brian Krakow (Devon Gummersall), ce que ses parents, avec qui une distance apparait, ne voient pas d'un très bon oeil.

Ce qui m'a frappé le plus dès le début c'est la noirceur de cette série, mes souvenirs n'avaient pas gardé ce côté si mélancolique et désabusé. Une série qui se veut être le reflet d'une réalité, celle de l'adolescence post-grunge (la série se déroule aux environs de la mort de Kurt Cobain), à la recherche de sa propre identité à travers, notamment, tous les excès que cela incombe (sexe, drogues et violence). On est loin d'une série teenage, le public visé est un public adulte. Ce n'est pas une "comédie", c'est un "drame", même si l'humour est quand même présent, ce n'est pas non plus la série qui plombe une journée, un épisode comme Weekend, (Un Week-End Attachant, en VF) en est le parfait exemple.

Outre Jared Leto (du calme mesdemoiselles !), même si c'est un des personnages que l'on voit le moins (mais plus que Tino, héhé !!), c'est bien Claire Danes qui perce l'écran tellement sa fraicheur est palpable et communicative malgré les introspections de son personnage (et puis ses chemises à carreaux sont classes !!). Une actrice qui se fait trop rare malheureusement (et qui a vécu 6 ans avec Ben Lee, le songwriter australien - c'était la minute potins) de nos jours au cinéma (elle a joué "dernièrement" dans Terminator 3). Jared Leto, lui, tourne de plutôt bons films (de Requiem For A Dream à Lord Of War en passant par Panic Room) et est à la tête, avec son frangin, de 30 Seconds To Mars qui cartonne dans le monde (il était bien leur premier album !).

Musicalement on y retrouve vraiment de bonnes choses dans cette série, de Jawbox à Sonic Youth ou bien Afghan Whigs et Lemonheads la bande son est excellente et accompagne parfaitement les images.

Malheureusement l'audience de la première diffusion sur la chaine ABC ne fut pas au rendez-vous, ce qui coupa net la production de la série, laissant les téléspectateurs sur leur faim, les questions posées dans le dernier épisode restant à jamais sans réponses. Paradoxalement la série se mit à cartonner lors de sa rediffusion sur MTV, mais cela ne donna jamais l'envie (le droit ?) d'en faire une suite ou même une fin.

L'intro de la série pour vous remémorer quelques souvenirs:

jeudi 7 mai 2009

Chuck Ragan - Bloody Shells

En attendant son nouvel album prévu pour cet été (toujours chez Side One Dummy), voici une vidéo de notre pécheur préféré filmée par tonton Baroud lors du très bon passage parisien en début d'année :



www.myspace.com/chuckragan

mercredi 6 mai 2009

Frank Turner - The District Sleeps Alone Tonight

Ou comment me donner la chaire de poule pendant quasiment 3 minutes.
Cette reprise live de The Postal Service (l'autre "groupe" où officie Ben Gibbard de Death Cab For Cutie) est tout bonnement magnifique, je la préfère presque à l'originale, c'est peu dire quand on sait à quel point j'aime The Postal Service. On retrouve cette reprise dans sa version studio sur la compil de Frank Turner, The First Three Years, sortie l'année dernière sur Xtra Mile.



www.myspace.com/frankturner

mardi 5 mai 2009

Chroniques musique : 5 mai 2009


Crystal Antlers - Tentacles (Touch & Go - 2009)
Au départ on m'a dit "Tu vas voir c'est super, en plus c'est produit par le gars qu'est au clavier chez Mars Volta", le genre d'argument qui ne me donne pas envie d'écouter un album (nan mais sérieux, Mars Volta quoi, splittez et reformez At The Drive-In - mais continuez Sparta aussi, les autres). Plusieurs semaines plus tard, je jette quand même une oreille curieuse sur cet album, poussé par les innombrables bonnes critiques lues un peu partout, et je crois avoir vraiment bien fait ! Que c'est bon !!!! Ici (presque) pas de branlette de manche, c'est plutôt direct (2 morceaux qui dépassent 4 minutes), un chant qui sort des tripes, un clavier omniprésent qui donne un petit côté psyché. J'adore tout simplement ! J'imagine le mur du son que des morceaux comme Dust ou Tentacles doivent être en live. D'ailleurs je vais de ce pas prendre mon billet pour les voir à la fin du mois à Paris !
www.myspace.com/crystalantlers


Do You Compute - And We Are The Winners... (Rejuvenation - 2008)
La première démo des parisiens m'avait déjà bien botté, cinq titres enregistrés au local pour un rendu brut et efficace. De cette démo on retrouve ici Turnstill, morceau toujours aussi tendu et tubesque. Cet album, que je trouve plus sombre que la démo dans l'ensemble, est un excellent exutoire pour qui a besoin de faire sortir ses émotions, un morceau comme Lucienne (qui a une histoire tragique derrière lui) est juste parfait pour ça. Tout le long des 10 titres, les différents chants se croisent pour donner des couleurs différentes au groupe. Punk, noise, post-bidule ? Do You Compute est avant tout un putain de rouleau compresseur !
www.myspace.com/dycband

lundi 4 mai 2009

Interview : Shaun Lopez (Far)

click on the comments for the english version


Alors qu'il est en train de bosser dans son studio de Los Angeles sur le nouvel album de Far à sortir dans quelques mois sur Vagrant, Shaun Lopez prend le temps de répondre à quelques questions.

- Quand j'ai vu Far l'année dernière à Londres, c'était comme si vous n'aviez jamais splitté. Comment s'est passé la première répétition ? La magie est revenue tout de suite ou ça a pris du temps ?
Londres était génial, j'adore les gens qui sont venus nous voir là-bas.
La première répétition a été bonne. Jouer est la chose la plus aisée dans ce groupe et ce que nous faisons de bien.

- Peux-tu en dire plus sur le nouvel album ?
J'ai beaucoup écrit. J'ai envoyé 14 chansons à Jonah pour qu'il fasse agir sa magie dessus. Ce qu'il a chanté et qu'il m'a renvoyé m'a époustouflé. C'est comme si on était en train de faire l'album dont j'ai toujours rêvé. Bruyant, calme, sombre, lumineux, atmosphérique et mélodique. On a mis a plat tous les morceaux et allons en séquencer ce week-end 11 ou 13 en plus. Nous en avons déjà terminé 4.

- Pourquoi avez-vous choisi Vagrant pour sortir cet album ?
Nous avons entendu tout ce que les majors avaient en tête pour le groupe et heureusement pour nous, nous étions en position de force. Nous étions capable de prendre la meilleur décision possible. Vagrant nous ont approché avec un bon contrat qui n'était pas un deal comme les autres. C'est plus un partenariat. Ils vont seulement sortir l'album aux States, ce qui veut dire que l'on peut avoir d'autres contrats dans d'autres pays. Très cool. Vagrant ont compris ce qu'est Far, ce que les majors n'ont pas fait.

- Des groupes de chez Vagrant que tu aimes ?
Je n'en ai pas entendu beaucoup, mais Thrice et Rocket From The Crypt sont de bons groupes. Je viens juste d'apprendre que Placebo viennent de signer chez Vagrant aux States. Je suis fan depuis des années.

- Pony (reprise de Ginuwine - ndlr) est devenu votre plus gros tube, comment expliques-tu ça ? C'est marrant car le morceau a été enregistré pour le fun et distribué gratuitement au début. Il sera sur l'album ?
Je ne peux pas l'expliquer, je pense que personne ne peut. Ce n'était pas prévu, mais le morceau est chaud, je pense que les gens aiment ça. Je ne peux pas te dire si il va être sur l'album ou pas. Tout va se décider là, mais je suis curieux de savoir comment il va terminer.



- On peut s'attendre à vous voir en France bientôt ?
J'espère que oui. Nous avons donné de très bons concerts ici. Le public français est incroyable.

- Du neuf pour The Revolution Smile (groupe monté par Shaun Lopez après l'arrêt de Far - ndlr)? Le dernier album date d'il y'a 4 ans.
Revolution Smile n'existe plus. Les gars dans le groupes font parti de mes meilleurs amis. Tout s'est bien terminé, juste au bon moment. Je suis certain que j'aurais d'autres projets avec eux un jour, dans un futur proche.

- Pourquoi avoir quitté Geffen ?
Geffen était en ruine... Et l'est toujours je suppose... Heureusement, nous avions un contrat de deux albums avec eux. Après le premier album, nous avons tourné 6 mois, ils ont voulu que j'écrive de nouveaux morceaux pour le second. Je me doutais que ce n'était pas bon signe. J'ai dit à mon avocat de faire ce qui était possible pour qu'ils nous laissent partir, ce qu'ils ont fait et avec l'avance d'argent pour le second disque. Pas un mauvais deal, je crois ! Je connais tellement d'amis et de groupes sur des majors et qui se font niquer. Ils ne se font pas jeter, mais ils ne les laissent pas non plus sortir de disques.

- Des groupes que tu rêves d'enregistrer ?
La plupart n'existent plus ou sont devenus mauvais. Vivant et toujours bien ? J'aimerais bosser avec Jay-Z, M83, Placebo, N.E.R.D.. Ou un album de Deftones depuis le début (il a supervisé le chant et deux / trois trucs de leur dernier album en date, Saturday Night Wrist - ndlr). Maintenant, il y'a beaucoup d'autres groupes que j'aime plus que ceux cités mais je pense que je pourrais bien bosser avec ceux-là et leur apporter des trucs en plus.

- As-tu des nouvelles de Chi (le bassiste des Deftones, dans le coma depuis fin 2008 des suites d'un accident de voiture - ndlr) ?
C'est triste à dire, mais je n'en ai pas. Je sais qu'il s'accroche toujours. Je sais également que ses amis et sa famille ont créé http://oneloveforchi.com, un site de donations pour l'aider lui et sa famille à travers cette tragédie. Tout le monde devrait donner quelque chose. Je pense le faire très bientôt. Quand ce genre de choses arrivent, tu réalises combien les futilités journalières sont sans importance. Je prie pour que Chi et sa famille se sortent de cette dure épreuve.



- Peux-tu dire quelque chose de bien sur le dernier album de Chris Cornell ?
J'ai entendu un morceau et vu une vidéo. J'ai eu un renvoie. Mais par contre je dois dire qu'il a un joli bronzage et un physique affûté.

- T'écoutes quoi ces temps-ci ?
Je n'ai pas beaucoup le temps d'écouter la musique sur laquelle je ne travaille pas, mais dernièrement ça a été Doves, J. Dilla, CFCF, Spinnerette, Holy Fuck, The Twelves et divers trucs hip-hop et je ne me lasse pas de M83 et de Justice. J'adore leur musique.

- Merci beaucoup, j'espère qu'on se voit bientôt.
Moi aussi !

dimanche 3 mai 2009

Hollywood Porn Stars (+ Moon Pallas) - Samedi 2 mai 2009 - Paris, Divan Du Monde


2003, Hollywood Porn Stars sortent leur premier EP, un 6 titres (maintenant épuisé - merci Yuri pour me l'avoir donné), All On The Six, avec un morceau d'ouverture ayant pour titre Jack Black. Il ne m'en fallait pas plus, à l'époque, pour me donner envie de les découvrir. Une très belle découverte, une musique énergique et attachante, qui s'enchaîna quelques mois plus tard avec leur premier album qui confirma mes impressions sur ce groupe. Un groupe qui passa avec brio l'épreuve du live avec un très bon concert lors de Solidays 2005 (ouverture du festival, chose très peu évidente). Un autre album et EP plus tard (ainsi que deux autres concerts d'eux, à Dreux et au Mans) et je les revois enfin à Paris dans une salle que j'affectionne particulièrement (j'y avais vu The Good Life ça ne peut que donner de bons souvenirs).

Quand on rentre, avec Stef, dans la salle, le premier groupe, Moon Pallas est en train de jouer. Je leur prête une oreille, ça ne m'emballe pas plus que ça. Le temps de commander à boire et de s'installer loin du bar (ne jamais rester à côté du bar à un concert) et je commence à rentrer un peu plus dans leur electro pop dansante. Y'a quelques morceaux qui me remuent vraiment. Le public aussi à l'air d'apprécier. Le seul petit reproche que j'aurais c'est que tout reste bien droit, ça ne sort pas assez des rails, c'est dommage j'aurais bien vu un poil de folie là dedans !
Et puis, c'est marrant mais je découvre seulement en écrivant ce report qu'à la basse dans ce groupe c'est Greg, ex-Seven Hate et actuel Microfilm.

On se rapproche de la scène et quelques minutes plus tard les belges arrivent.
Starwest comme morceau d'intro, parfait pour débuter le set ! Le public parait très sage, ça bouge mais pas plus que ça, pourtant les gars se démènent sur scène, que cela soit avec Money ou Diamond on ne peux pas dire qu'ils ménagent leurs efforts. Le public commence quand même à bouger dès les premières notes de The Fugitive (le morceau au clip drôle et improbable). Un premier titre du dernier EP, Besides The Satellites est joué: l'entraînant Show Me Your Limits, qui me fait toujours autant penser à The Last Shadows Puppets. Puis vient le morceau que j'attends, Jack Black, peut être pas mon préféré, mais ce morceau a été la carte de visite qui m'a fait découvrir le groupe, et ils enchaînent juste après avec Islands et son énorme basse. Le groupe joue encore une poignée de morceaux dont Actarus et ses guitares dévastatrices et un I Want You repris par le public. A peine le temps de sortir de scène que le groupe revient pour un rappel de feu: Dance Rocket et There's A God joués à 100 à l'heure.

Un très bon concert des belges (comme d'habitude), même si pour moi celui d'Evreux, l'année dernière, restera leur meilleur de part l'intensité dégagée par le groupe et le public qui était vraiment chaud ce soir là.

Direction le stand pour chopper la nouvelle compilation du collectif liégeois Jaune Orange. Là, Éric, le bassiste, nous parle du festival Verdur Rock à Namur, fin Juin, et nous donne presque envie d'aller les revoir là-bas (pendant les vacances, ça tombe bien) pour leur dernier concert avant quelques temps. Suite au prochain épisode donc...









Hollywood Porn Stars

Deux morceaux extraits du concerts:

Chroniques musique : 3 mai 2009


Conor Orbest (And The Mystic Valley Band) - Outer South (Merge - 2009)
Déjà un nouvel album pour Conor Orbest (alias Bright Eyes) alors que le dernier datait de l'année dernière ! On peu dire que l'ancien leader de Desaparecidos (mon dieu que ce groupe me manque) est plutôt productif ! Un album avec le Mystic Valley Band (qui était le cas aussi avant mais c'est la première fois que le groupe voit son nom apposé sur l'album) qui sent bon l'americana, et qui dans l'esprit me fait penser au dernier album de Ben Kweller. Folk, country, blues, toutes les musiques ayant pris leurs racines en Amérique y sont représentées. Un album un peu massif (16 titres / 70 minutes) mais plutôt agréable, parfait pour traverser les grandes étendues vierges américaines (ou de la Sarthe, c'est selon) au volant de sa voiture, les vitres grande ouvertes.
www.myspace.com/conoroberst


NOFX - Coaster (Fat Wreck - 2009)
J'avais arrêté d'écouter NOFX après le très bon So Long And Thanks For All The Shoes en 1997, ayant que très furtivement entendu les derniers albums et ayant du mal à y trouver quelque chose (à deux ou trois exceptions près) qui me fasse vibrer. Trois albums plus tard et ce Coaster vient trouver le chemin de mes oreilles. Bon, la recette est toujours la même, NOFX ne change pas d'un pouce, pas de révolution musicale, il font du punk rock mélodique toujours aussi fun. Deux morceaux m'ont tout de même attiré l'attention, le poppy Creeping Out Sara (qui parle de Tegan & Sara) et l'hommage à Iron Maiden qu'est Eddie, Bruce And Paul. Perso je reste avec mes vieux albums d'eux qui ne sont peut être pas meilleurs mais que j'ai connu à une époque où ce groupe me faisait vraiment quelque chose.
www.myspace.com/nofx

samedi 2 mai 2009

The Gaslight Anthem - State Of Love And Trust

Merci à Denis pour m'avoir fait découvrir cette reprise live de Pearl Jam par The Gaslight Anthem.
J'espère vraiment qu'ils vont la jouer le 11 Mai à Paris, à la Maroquinerie (avec Atomic Garden en première partie - qui ont intérêt de leur en glisser un mot, héhé !).



Une autre version, audio cette fois-ci, est disponible ici.

www.myspace.com/thegaslightanthem

Mikey Randall + Chasing Paperboy + Next Friday + Lords Of The Pints, Vendredi 1er mai 2009, Malakoff, Le Rocher


Arrivé sur place vers 20h, sans me presser, on m'apprend que les deux groupes qui tournent ensemble, Chasing Paperboy et Mikey Randall sont tombé en panne à 50 bornes de Paris. Comme c'est eux qui amènent tout le matos tout le monde est bloqué là. Des voitures sont envoyées à leur rescousse. On passe le temps à boire des coups. Le Rocher se rempli tout doucement (1er Mai + Rocher + beau temps, ça paraissait pas gagné au départ).

Il est 21h et, finalement, le premier groupe Lords Of The Pints, remplaçants de dernière minute des auvergnats Stetson, va jouer son set, le groupe étant 100% acoustique.
Je ne connaissais Lords Of The Pints que de nom, les voyant souvent sur des flyers / affiches, mais je n'avais jamais entendu leur musique. Et bien, je ne perdais rien. Comme leur nom l'indique, ils aiment la bière, et c'est le thème principal de leurs chansons (sauf une sur la marijuana). Perso au bout du premier morceau j'en avais déjà assez, trop l'impression d'entendre Elmer Food Beat qui auraient troqué leurs obsessions sexuelles pour une monomanie houblonnée. J'ai réussi à rester quelques morceaux quand même, mais uniquement par curiosité, mais c'est vraiment pas mon truc, je suis parti à la 18ème (ou presque) comparaison bière / femme (brune, blonde... vous voyez). En tout cas, ils ont l'air d'être apprécié, notamment de personnes qui doivent cracher habituellement sur les groupes festifs français et qui là, se retrouvent à crier "Patron, paye ta tournée" (ou je ne sais plus quoi). Le fond reste, seule la forme change. Je saurais que je peux arriver en retard la prochaine fois que je les vois en première partie d'un concert.

Le temps de reboire des coups (tiens ça me donne l'idée d'une chanson pour Lords Of The Pints ça... Je buvais des bières au bar Le Rocher / Quand je vis Simone avec sa 'teille de rosé...) et les groupes arrivent enfin. Le temps de s'installer de se régler et Next Friday commencent à jouer. Bon, je l'avoue je suis resté au comptoir, en plus nous étions dans au coin des habitués, ça m'a fait quelque chose, comme si je montais d'un cran dans la hiérarchie du Rocher. Par contre j'ai trouvé que Next Friday jouaient hyper longtemps par rapport au retard pris.

Allez, il est temps de rentrer dans l'arrière salle (qui sent les vestiaires de sport) pour voir enfin les niçois Chasing Paperboy en live ! Et bien pour leur avant-dernière date de leur histoire (sniff) je suis resté sur ma faim. Comme il a fallu combler le retard, ils n'ont jouer que 3 morceaux, c'est dommage les gars étaient dedans et malgré quelques problèmes techniques c'était vraiment bien. Mais bon, ils ont dû se sacrifier pour que tout le monde joue ce soir.

Ni une ni deux, et Mikey Randall enchaînent, et on voit clairement que les gens étaient venus pour Chasing Paperboy, le public est un peu moins nombreux pour les toulonais.
Contrairement à leur dernier concert ici, j'ai trouvé leur set beaucoup plus nerveux et plus maîtrisé, sur le fil du rasoir. Par contre, pourquoi ils jouent plein de morceaux eux ? J'aurais préféré l'inverse, vu que je les ai déjà vu y'a quelques semaines (et que je les reverrais sûrement). Le concert s'achève après 7 / 8 morceaux.

Un peu dégoûtés de n'avoir pas pu donner leur maximum et d'être les seuls à n'avoir pas pu jouer leur set en entier, les Chasing Paperboy se rebranchent (après une petite négociation avec le patron du Rocher qui a un couvre feu pour les concerts, enfin, en théorie) et envoient à nouveau 2 morceaux, joués du feu de dieu comme si leur vie en dépendait, avec le public (dont ceux qui étaient venu pour eux qui sont revenu dans la salle) au chant. Do You Think Our Little Bike Will Bring Us Somewhere? puis Should I Go Far, deux tubes qui donnent des regrets de n'avoir pas eu un vrai set en entier et surtout que le groupe dépose les armes si vite dans leur carrière.

Une bonne soirée, un peu bizarre et un peu longue à démarrer, mais le genre de soirée que l'on ne voit uniquement au Rocher et dont on se souvient toute sa vie (ok, je l'avoue je m'enflamme là, oui, c'est de la publicité non dissimulée pour le Rocher. Entraide entre voisins quoi !).

vendredi 1 mai 2009

H2O - Nothing To Prove

La vidéo pour le morceau qui donne son nom à l'album (sorti l'année dernière et classé dans mon top 20 de 2008) des New-Yorkais H2O est disponible depuis quelques jours:



www.myspace.com/h2ofamily