vendredi 31 juillet 2009

Frank Turner - The Road

La vidéo pour le nouveau single de Frank Turner, The Road, extrait de son nouvel album, Poetry Of The Deed, à sortir le 7 septembre chez Xtra Mile / Epitaph est enfin dispo.
Le concept est plutôt sympa: Frank Turner a donné 24 concerts en 24h (dans des apparts, des magasins, sur des toits...), ça a été filmé et monté et voilà le résultat:



www.myspace.com/frankturner

jeudi 30 juillet 2009

Chroniques musique : 30 juillet 2009


Stuck In The Sound - Shoegazing Kids (Discograph - 2009)
Leur précédent album, Nevermind The Living Dead, m'avait plu tout de suite, mais là, j'avais été déçu aux premières écoutes. Quelques semaines plus tard et ce Shoegazing Kids (qui a de shoegaze que le titre) résonne beaucoup mieux à mes oreilles. Il aura fallu que je vois les parisiens en live pour vraiment apprécier ce nouvel album ! Les tubesques Ouais et Shoot Shoot nous font direct taper du pied et c'est comme ça pendant 45 minutes ! Par moment j'ai même l'impression d'entendre les norvégiens Lukestar (sur Utah ou Dirty Waterfalls la ressemblance est flagrante) pour le côté dansant avec la voix haut perchée. Hâte de les revoir en live maintenant !
www.myspace.com/stuckinthesound


The Arteries - Blood, Sweat & Beers (Household Name - 2008)
Le punk rock actuel m'ennuie au plus haut point ! Rares sont les groupes qui arrivent à me faire tendre l'oreille (les groupes pop-punk mis à part, en plus en ce moment c'est l'été, la période parfaite pour ça), donc en mettant cet album des gallois (recommandé par Guillaume Circus - qui n'est pas toujours un gage de qualité...) je ne pensais pas trouver un truc qui me plairait autant ! Un croisement entre Propagandhi pour le côté technique (c'est un grand mot) et Smoke Or Fire (et un poil de Million Dead aussi dans le chant, par moment) ! C'est pas chiant, ça va vite et ça rentre facilement dans le crâne (le rageur Steal Something, le mélodique Last Thoughts Of The Old Me ou le plus posé Already Tomorrow en tête). Et puis des titres de chansons en forme de clin d'œil comme Stop Today et Major Threat montrent que les gallois ne doivent pas être les derniers pour la déconne. A ne pas louper lors de leur tournée française en septembre!
www.myspace.com/thearteries

mercredi 29 juillet 2009

Lesbian Vampire Killers


Jimmy et Fletcher sont deux branleurs / losers qui décident, suite à une rupture pour le premier et un licenciement pour le second, de partir randonner dans la campagne anglaise. Ils se retrouvent à Cragwich, village sur lequel plane une malédiction qui voit, à l'âge de 18 ans, toutes les femmes du coin devenir de terribles vampires lesbiennes. Jimmy et Fletcher vont donc se voir obligés de combattre ces créatures afin de sauver leurs vies.

Bon, ça serait mentir si je vous disais que le titre du film n'a pas titillé le mâle (qui se cache ?) en moi et qu'il est en parti responsable du fait que je me soit attardé sur le dit film. Mais aussi le fait que cela soit anglais et que l'histoire me faisait un peu penser à Shaun Of The Dead. Je vais arrêter la comparaison là car les deux films ne jouent pas dans la même division. Ici, les gags se font assez rares (j'ai quand même ris quelques fois: l'épée, le loup garou...) et il n'y a rien de bien sanglant (j'ai sursauté une fois), on croirait que le réalisateur ne savait pas sur quel pied danser... "Comédie ou horreur ?" bah au final ni l'un ni l'autre, et l'érotisme qui s'y dégage n'est pas loin d'un téléfilm de deuxième partie de soirée de TF1. En plus de tout ça, les acteurs surjouent et le réalisateur abuse des effets de caméras et des effets sonores.

Pas le film de l'année, ni un truc qui va devenir culte avec le temps, juste un film qui se regarde et qui s'oublie juste après.

Ça sort en France (au cinéma même pas direct to DVD...) le 23 septembre, la bande annonce en dessous:



www.lesbianvampirekillersmovie.co.uk

lundi 27 juillet 2009

Chronique musique : 27 juillet 2009


Gossip - Music For men (Sony - 2009)
Passés en quelques mois de groupe inconnu à méga stars mondiales, Gossip étaient attendus au tournant avec ce nouvel album produit par Rick Rubin. Et quelle déception ! Le groove qui caractérisait si bien Standing In The Way Of Control (l’album et le morceau) a disparu, anéanti par un clavier 80s au son cheap et des compos d'une mollesse extrême ! Seuls Heavy Cross et Pop Goes The World arrivent à me faire bouger les orteils. La plus belle réussite de cet album reste sa pochette clin d'oeil à Morrissey avec la très classe Hannah Billie (la batteuse) dessus.
www.myspace.com/gossipband

dimanche 26 juillet 2009

Reuben

C'est le 24 aout que va sortir We Should Have Gone To University, la double compilation de b-sides des regrettés anglais Reuben. Il y aura 47 titres ainsi qu'un DVD avec tous leurs clips, des interviews, reportages et surtout leur performance au Download Festival '07. C'est déjà en précommande sur le site d'Xtra Mile.

Et pour se souvenir (ou découvrir) Reuben, deux vidéos:





www.myspace.com/wordsfromreuben

samedi 25 juillet 2009

Mariee Sioux + Exsonvaldes, Jeudi 23 juillet 2009, Paris, Le Nouveau Casino



Je n'avais pas prévu d'aller voir Mariee Sioux en concert avant d'apprendre que la première partie était finalement assurée par Exsonvaldes en version unplugged. Le dernier concert du groupe, au même endroit, m'ayant laissé un très bon souvenir (report ici) je me décide donc d'y aller (bon faut dire qu'une place gratuite ça aide beaucoup aussi...).

Le Nouveau Casino est plutôt rempli quand les parisiens arrivent sur scène. Et direct ils commencent leur set avec Everything I See, le morceau d'eux que j'ai le plus écouté ces derniers temps. Même en version acoustique le morceau sonne toujours aussi bien, ce qui sera également le cas des deux suivants, Last Year et Sunlight. La bonne humeur est toujours présente sur leur visage, et même plus qu'à l'accoutumée encore, comme pour compenser le manque d'électricité, de tension dans leur musique ce soir. La "b-side" Lost Lights puis Going Away, seul rescapé ce soir du précédent opus, viendront calmer un peu le set. I Know dont la fin résonne toujours aussi magnifiquement, et A Day Like Today obtiendront des applaudissements mérités. Puis vient la désormais traditionnelle reprise de A-Ha, Take On Me, dont le refrain est repris en chœur par le public. Puis le groupe fait monter Emma sur scène et entame Folk Song avec seul Simon à la guitare et tout le monde aux chœurs derrière lui. Comme Emma est sur scène il est l'heure de jouer Lali dans une version que j'ai trouvé un peu moins bonne qu'à l'accoutumé (le clavier me manque). Le groupe sort de scène et le public réclame encore des morceaux. Ce sera Old & Weak dont la fin "electro" sur disque sera bien remplacée en acoustique. Leur concert s'achèvera brillamment avec une nouvelle reprise, As Tears Go By des Rolling Stones (oui, j'avoue j'ai dû demander pour savoir quel morceau c'était... moi avant les années 90 je ne vaut pas grand chose...).

Quelques minutes plus tard, la petite Mariee Sioux arrive, seule avec sa guitare, sur scène. Placée sur sa chaise l'américaine interprète ses chansons folk douces. D'ailleurs le problème est là pour moi, c'est un peu trop doux tout ça. Pas que cela soit mal fait, au contraire c'est assez agréable à écouter mais une demie heure passée je m'ennuie un peu trop et décide de prendre du recul dans la salle avant de rentrer chez moi, sans savoir pourquoi d'autres tabourets et micros étaient posés à côté d'elle.

En tout cas, Exsonvaldes ont encore donné un chouette concert. Mais ça ça devient une habitude !

vendredi 24 juillet 2009

Biffy Clyro - That Golden Rule

Premier extrait de Only Revolutions le nouvel album des écossais à paraitre le 26 octobre, That Golden Rule est tout simplement une tuerie !
Ils seront en concert le 15 décembre à Paris (Trabendo).



www.myspace.com/biffyclyro

jeudi 23 juillet 2009

Garden Nef Party, 17 & 18 juillet 2008, Angoulême



J'avais coché des croix face aux deux jours de la Garden Nef Party sur mon calendrier. Entre une affiche plutôt alléchante (The Night Marchers, Boss Hog, Gossip, Ghinzu, Phoenix)...) et un festival dont on me vante les mérites depuis le début, je ne pouvais pas louper ça. En plus c'est l'occasion de revoir Lucile et Alexandre qui habitent à une vingtaine de minutes à pied du lieu du festival, pas la peine d'aller me casser le dos au camping ! D'ailleurs Lucile et Alexandre nous rejoindrons plus tard et nous partons, Stef, Céline (la sœur d'Alex) et moi.

On arrive alors qu'Izia est en train de terminer son set, je l'ai déjà vu pour 3 titres pour un enregistrement télé, c'est assez sympa (enfin, 3 titres) mais ça me dérange absolument pas de pas la revoir.

On se pose face à la grande scène (après avoir été cherché les tickets boisson / bouffe) et Stuck In The Sound démarrent leur concert. J'avais beaucoup aimé le premier album des parisiens mais moins le second. Leur set sera composé de moitié du premier album et moitié du second, dont les singles de chaque, Toy Boy et Ouais qui feront bien bouger le public malgré l'averse (la seule sérieuse du festival). Une dizaine de titres plutôt énergiques et un final avec l'énorme Don't Go Henry. Un concert qui m'a donné l'envie de replonger dans leur nouvel album.


Stuck In The Sound

Petit tour par la petite scène où se produisent Joe Gideon & The Shark, j'écoute un morceau mais ça me branche sans plus, si ce n'est la robe piquée à Peggy Bundy qu'arbore la batteuse. On va boire un coup au soleil (et les affaires sèchent) en attendant Phoenix.

D'ailleurs quand ils arrivent sur scène on se rend compte que beaucoup de monde est venu pour eux. Les versaillais aurait-ils enfin la même reconnaissance en France qu'à l'étranger ? Au vu de leur dernier et excellent album, ils le méritent amplement. Leur concert se déroule tranquillement, sans grands éclats si ce n'est les tubes qui se suffisent à eux même (If I Ever Feel Better, Never Been Like That ou 1901). Pas une grosse communication et ça joue un peu la tête dans le guidon, mais ça le fait pour ma part !


Phoenix

Sleepy Sun jouent sur la petite scène et je ne daigne même pas y aller, je rencontre des copains à droite à gauche donc pendant que le soleil s'endort à côté, moi je discute.

Premier concert que j'attends vraiment, celui de Ghinzu ayant, déjà vu les belges 6 fois je sais que je ne vais pas être déçu. Et bien j'aurais dû me taire, leur prestation fût assez décevante pour ma part. Pourtant ça commençait bien avec l'enchainement Mother Alegra / Mirror Mirror / Dream Maker comme sur leur nouvel album, mais après les deux singles, le pourtant puissant Cold Love et Take It Easy (assez plat en live) n'ont pas réussis à me mettre dedans et puis John Stargasm reste assis à son piano, lui qui est si efficace lorsqu'il harangue la foule de parts et d'autres de la scène. Heureusement que les morceaux de Blow ne sont pas oublié, et quand 21st Century Crooners résonne le concert débute vraiment pour ma part. S'en suit un très bonne version de The Dragster Wave mais dont l'effet sera immédiatement coupé par un morceau que je ne connais pas, et que j'ai trouvé assez inutile. Kill The Surfers viendra mettre un peu de folie dans tout ça, suivi du classique Do You Read Me ? dans une version, elle aussi, plutôt classique. Le concert se termine par la nouvelle version disco rock de Mine qui, contrairement au concert du bataclan il y a quelques mois, est devenue complètement fade, un peu comme leur prestation du soir. En plus, ça me fait vraiment bizarre un concert de Ghinzu sans entendre Blow, c'est même limite pas un concert de Ghinzu ça.

Sur la petite scène, c'est Blood Red Shoes qui jouent, mais je décide d'aller manger quelque chose donc je ne vois rien du concert. Erreur fatale il parait car c'était énorme.

On se pose tranquillement dans l'herbe, assez loin de la scène. Le monde est vraiment là pour voir Franz Ferdinand. Je viens pas pour eux, pas que je n'aime pas (j'ai une relation particulière avec ce groupe depuis que j'avais interviewé le chanteur dans son ancien groupe il y a plus d'une dizaine d'année, un moment très agréable en sa compagnie), mais je me repose les jambes pour les deux concerts à venir. Les écossais sortent la machine à tubes tout le long de leur concert, et même si la recette est souvent identique c'est plutôt efficace. A part la fin qui n'en finissait pas (une sorte de DJ set), leur show a été plutôt agréable.

A peine terminé et je file me poster devant la petite scène pour voir The Night Marchers (nouveau groupe de Speedo, ex Rocket From The Crypt, Drive Like Jehu et Hot Snakes), une des raisons de ma présence à ce festival. Leur premier album a beaucoup tourné chez moi et j'avais bien hâte de les voir, et je n'ai pas été déçu ! Quelle claque ! Malgré le son vraiment limite de la petite scène j'ai pris un pied immense. Les gars ont enchainé direct les 3 premiers titres de leur album à la vitesse grand V et avec une bonne humeur communicative, tout en restant classes et efficaces. Même sur le côté de la scène c'était la folie, fallait voir les membres de Ghinzu en transe à se déhancher. Un public vraiment conquis tout le long du concert, même si Speedo aime à le titiller ("Hello Belgium") et qui en redemande. Un final de feu sur les deux inédits (sur CD) Scene Report et Fisting The Fan Base et le groupe sort de scène sous les cris enjoués de la foule.


The Night Marchers

Le temps commence à se refroidir donc on décide d'essayer de se réchauffer aux sons electro de Vitalic, mais c'est dur à supporter plus de 10 minutes on retourne sur la petite scène attendre Boss Hog, et c'est un choix plutôt intelligent car le groupe est en train de faire ses balances, avec Jon Spencer et Cristina Martinez quasi prêt à jouer. Mais il faut attendre la fin de Vitalic, et là encore ça n'en termine pas...
Il est 2h35 quand Boss Hog commencent à jouer, c'est tard mais leur rock sauvage et sexy va nous tenir éveiller comme il faut. Je suis plus fan de leur album de 1995, plus direct que Whiteout et entendre les Ski Bunny, Winn Coma ou Sick m'a ramené plus d'une dizaine d'années en arrière quand je découvrais le groupe un peu par hasard. Christina et Jon sont sur scène aussi sexy l'un que l'autre (oui oui, même Jon, j'assume) et dégagent un truc vraiment énorme, même si Jon est plus en retrait, la star là c'est sa femme. Les morceaux sont interprété à toute vitesse, j'ai l'impression d'en entendre 60, mais ils ne sont jamais bâclé et le concert est de toute beauté. Malheureusement le son de la petite scène est vraiment catastrophique et le chant de Jon est souvent noyé dans les instruments. Seul point noir du concert.


Boss Hog

Il est pas loin de 4h quand on décide de rentrer se réchauffer à base de grogs. La nuit va faire du bien, surtout que le lendemain ça ne recommence pas avant 17h.


Dédicace aux amis de Clermont-Ferrand

Samedi midi, réveil tranquille, le temps est pas fameux, pas prêt de sortir la crème solaire et mon bermuda. On met du temps avant de se mettre en route et on décide d y aller pour voir les Cold War Kids, ratant donc Papier Tigre, qui, selon les copains présent à leur set ont été énorme. Dommage, ils repasseront bien sur Paris bientôt.

Je me traine dans la pelouse, comme un peu tout le public, pour voir les Cold War Kids dont j'apprécie plutôt leur premier album mais pas le second. Et heureusement que j'étais assis car je me suis emmerdé ferme pendant leur show, eux aussi avaient l'air de ne pas y être et à une ou deux exceptions prêt je n'ai rien trouvé de bien a leur concert.

J'écoute Zone Libre de loin, leur mélange rock / rap ne m'inspirant vraiment pas.

The Ting Tings ont la lourde tâche de me réveiller avec leur musique pop electro teintée 80s. Et la mission est plutôt réussi, pas le concert du siècle, pas le groupe du siècle, mais leurs tubes (Great DJ et That's Not My Name en tête) me font passer un bon moment.

Sur la petite scène c'est The Jim Jones Revue qui jouent, je ne connais le groupe que de nom mais là encore je passe un bon moment, rock 'n' roll classique à l'ancienne qui envoie bien, pas le truc que j'écouterais chez moi comme ça mais là, en festival c'est vraiment fun, même si par moment je trouve ce côté rock 'n' roll vraiment surjoué! A la fin de leur concert j'apprends que Santigold est annulé (cool !) et est remplacé par Razhel & Mix Master Mike sur la grande scène mais que surtout ce sont The Night Marchers toujours présents dans l'enceinte du festival qui vont rejouer après. Bonne nouvelle ça !


The Jim Jones Revue

Donc je file à la grande scène voir Razhel & Mix Master Mike que j'attendais vraiment, ayant vu chacun séparément et ayant été impressionné à chaque fois. Malheureusement là, chacun fait son show chacun son tour, pas de battle voix / DJ, c'est Razhel qui entame puis Mix Master Mike qui clôt par un DJ set classique de festival, gros mix de tubes rock. Rien d'original. Mais je suis sûr que sur la petite scène on aurait eu un truc tout à fait différent. Pas grave, je vais revoir The Night Marchers pour la deuxième fois en deux jours ! Enfin c'est pas tout de suite.

Direction la petite scène pour TV On The Radio dont le dernier album, Dear Science m'a bien surpris. Le monde est vraiment présent et le groupe donne une prestation remarquable, aux morceaux variés, tantôt planant, tantôt directs. le groupe me fait une belle impression et me donne l'envie de les revoir dans une petite salle plus propice encore au voyage.

Un des moments que tout le monde attend, c'est la prestation de Gossip, les réputés bêtes de scène attirent les curieux. Perso j'ai un peu peur, leur dernier album étant vraiment vilain et la prestation vu à la Boule Noire il y a quelques semaines ne m'avait pas plus marqué que ça. Et bien là c'est une déception de plus. Déjà que les derniers morceaux passent très mal l'épreuve du live (mais arrêtez avec ce synthé cheap), les anciens sont joués sans entrain et, Standing In The Way Of Control (et son tag de Smells Like Teen Spirit) mis à part, le groupe n'arrive pas à me faire bouger un orteil. Et la prestation plus que courte (40 minutes) alors que ce sont les têtes d'affiche de la seconde soirée, n'aidera pas à leur faire retrouver une place dans mon cœur. Heureusement que le festival ne va s'achever la dessus...


Gossip

Le public est plus restreint que la veille sur la petite scène (faut dire que beaucoup sont rentré chez eux) quand The Night Marchers débutent leur set, mais le son est bien meilleur et la prestation est tout aussi enjouée, même si la setlist ne change pas d'un pouce. Je prend une deuxième claque en deux soirs avec un Speedo toujours aussi impeccable ("Hello Germany" !).


The Night Marchers

Il est plus de 2h et je n'ai pas le courage de rester voir Etienne de Crecy qui fait un remake de l'Académie des neufs sur la grande scène, en plus le son est vraiment trop fort ! On rentre sagement se reposer de ces deux jours plutôt plein avec plein de bonnes choses (The Night Marchers, Boss Hog, Stuck In The Sound ou encore Phoenix) mais malheureusement aussi des déceptions (Gossip et Ghinzu). En tout cas le festival est très agréable, le cadre est vraiment sympa. Dommage que le temps n'a pas été plus au beau fixe comme les précédentes années. En tout cas pour la prochaine, sous réserve d'une programmation de qualité, je suis carrément partant !

Merci pour tout à Lucile et Alex(andre) !
Coucou aux copains et copines croisés tout le long du festival.

mercredi 22 juillet 2009

Dananananaykroyd - Some Dresses

Avant de les revoir fin août à Rock En Seine, voici la toute nouvelle vidéo, pas du tout formatée pour MTV, des écossais bondissants, toujours extrait de leur album Hey Everyone!.



www.myspace.com/dananananaykroyd

mardi 21 juillet 2009

Jonah Matranga + Iamani, Lundi 13 juillet 2009, Paris, Le Chat Noir

Je ne compte plus les concerts de Jonah Matranga à Paris depuis mai 2006, mais lui qui se faisait plutôt rare à bien rattrapé son retard.
Ce concert, organisé un peu à la dernière minute par Sabrina était le 3ème et dernier de sa mini tournée française (Metz et La Rochelle) et les échos ont été jusque là plus que positifs (notamment à La Rochelle ou il a laissé un souvenir inoubliable au public présent).

Pour cette tournée européenne, il se déplace avec Iamani, membre du groupe The Attik (hip-hop d'Oakland) qui sort un album solo dans une veine plutôt folk. Iamani en live c'est le sourire assuré. Que ce soit a cappella, avec son "groupe" (son ipod) ou avec sa guitare, il fait participer le public et son énergie communicative fait mouche. Ses morceaux, mêmes sans être révolutionnaires, arrivent à donner du bonheur à l'assemblée. Une belle découverte pour ma part.

La salle du Chat Noir est maintenant bien pleine (70 personnes environ), la chaleur est présente elle aussi et c'est difficilement supportable. On avance un peu les bancs de devant histoire que le plus grand nombre de personnes puissent rentrer, on éteint également les spots pour moins de chaleur. Déjà là, ça sera plus confortable. Jonah va chercher un ventilateur qui fera, derrière lui, office de compagnon pendant le concert (vu qu'il va "reformer", dans quelques semaines, Onelinedrawing ça lui fait une répétition avec un R2D2 de fortune).

Livin' Small ouvre le set et dès ce premier morceau je me rend compte que les frissons habituels que j'ai aux concerts de Jonah ne sont pas là. Je n'arrive pas à rentrer dedans du tout. En plus, le public est plutôt calme (rien à voir avec le concert du Hideout en décembre 2006 - d'ailleurs Jonah le mentionnera - même si les habitués de ses concerts sont présent) et la setlist improvisée au grès des demandes du public n'arrivera pas à me plaire réellement avant A.L.L.Y.S.O.N. ("You're so cute that Pikachu collects little colored cards of you"). Même sa reprise très personnelle de Weezer, Say It Ain't So (il m'a fallu quelques secondes pour la reconnaitre... version electro minimaliste, j'ai même crû à un morceau des Backstreet Boys ou une saloperie dans le genre, au début...) ne me touchera pas. Bien sur #1 Defender et Better Than This feront quand même leur petit effet sur ma personne. Le concert se déroule tranquillement (entre autres Smile, I Want You Back des Jackson 5, Not About A Girl Or A Place) sans folie des deux côtés jusqu'à Lukewarm qui réveillera aussi bien le public que Jonah. S'en suivent Mother Mary, Digital Bath (des Deftones, dédiée à Chi) couplée à Bury White et So Long qui clôturera un set bien mieux terminé que commencé. Un concert avec un gros manque de rythme dû à la fois à la chaleur ambiante, au choix de la setlist et surtout aux trop nombreuses et trop longues (plus qu'à l'accoutumée) interventions de Jonah entre les morceaux. Stef qui était avec moi et qui découvrait Jonah en live n'a pas du tout accroché, ce que je peux comprendre aisément.
Jonah restera à parler avec le public le temps de ranger le matériel, avec en fond sonore deux extraits du futur album de Far. D'ailleurs la prochaine fois qu'il vient à Paris, j'espère qu'il sera accompagné d'eux, car là, je sais que la déception ne sera pas au rendez-vous.

jeudi 16 juillet 2009

Jonah Matranga + Down To Earth

Bon, je vais être franc, je n'ai pas trop la motivation de remplir ce blog ces jours-ci, mais ça va revenir et vous aurez le report du concert de Jonah Matranga à Paris et du festival Garden Nef Party (bon là c'est pas ma faute c'est ce week-end) dans la semaine prochaine (et d'autres trucs probablement).

En attendant, voici deux vidéos de Jonah Matranga (encore lui !) chantant deux morceaux de Far avec Down To Earth lors de leur concert en commun le 12 juillet dernier à La Rochelle.




www.myspace.com/jonahmatranga
www.myspace.com/dteband

mardi 14 juillet 2009

Brand New - El Scorcho

En attendant (et j'ai hâte !) leur nouvel album, Daisy, à paraître le 22 septembre, le groupe de Long Island s'amuse à reprendre le El Scorcho de Wezeer en live:



www.myspace.com/brandnew

lundi 13 juillet 2009

Chroniques musique : 13 juillet 2009


Billy Talent - III (Atlantic - 2009)
J'avais bien aimé les deux premiers albums de Billy Talent, punk rock calibré FM bien foutu avec pas mal de tubes, mais là c'est vide, y a rien si ce n'est que de la repompe, en moins inspirée, des deux premiers, c'est chiant. Inutile.
www.myspace.com/billytalent


Future Of The Left - Travels With Myself And Another (4ad - 2009)
La bande à Falco revient pour mon plus grand bonheur après un premier album, Curses, qui avait terminé en tête de ma liste des meilleurs albums de 2007. Dès le premier morceau, l'énorme Arming Eritrea, on se dit que les ex-McLusky reprennent là où ils se sont arreté, et on n'a pas tort. Tout le long des 32 minutes (croyez moi c'est pas trop court !) ils nous envoient des tubes en pleine tête. Entre le sautillant Throwing Bricks At Trains, le hargneux You Need Satan More Than He Needs You ou le surprenant Lapsed Catholics et son clavier qui débarque de nulle part, les gallois nous font encore le coup de l'éventail musical déployé au maximum pour mon plus grand bonheur. Un album tendu, drôle, noisy, catchy et qui s'apprête à détrôner le premier dans mon cœur !
www.myspace.com/futureoftheleft

dimanche 12 juillet 2009

Nine Inch Nails + Mew, Mardi 7 juillet, Paris, Le Zénith



J'avais plutôt hâte de voir ce concert, pas que je n'avais jamais vu Nine Inch Nails en live, mais jamais dans une si grande salle (les deux autres fois c'était à l'Astoria à Londres et à l'Olympia à Paris), donc j'attendais à en prendre plein la tête avec les écrans et les lumières dans tous les sens (à chaque fois c'était le minimum syndical niveau scène, ce qui est frustrant quand on regarde les DVD tournés aux States avec les configurations scéniques de folie).

J'arrive, sur les coups de 17h, avec Arnaud, grand fan du groupe (et belge) qui les suit sur 5 dates lors de cette tournée européenne, tournée qui selon Trent Reznor est la dernière (avant la prochaine ?), pour récupérer les places commandées via NIN.com, le site du groupe. Il m'annonce que Trent est encore venu avec le strict minimum pour la scène, des lumières et rien d'autre, on s'en contentera, encore une fois. Nous ne sommes pas les premiers, loin de là, la file d'attente est déjà importante, mais ça passe plutôt vite et on pénètre dans le Zénith quasiment à l'ouverture des portes au public. On prend place, avec Sylvie qui nous attendait dedans, en tribune, face à la scène, plutôt bien placés, au dessus de la fosse.

Le Zénith se rempli doucement, Guillaume tout droit arrivé d'Amiens nous rejoint, on fait un tour de passe-passe pour qu'il puisse accéder aux tribunes (monsieur avait pris une place en fosse, se croyant encore jeune).

19h30 et les lumières s'éteignent. Mew arrivent sur scène. J'avais écouté le groupe en vitesse sur leur myspace et j'étais plutôt curieux de découvrir les danois en live. Premier constat, le son est très (trop !) fort, je suis vraiment heureux d'avoir mes bouchons, mais même avec c'est à la limite du supportable, une bouillie sonore par moment même, je flippe pour NIN après. Ce "petit" soucis mis à part, j'ai pu apprécier (je pense que nous étions que deux dans la salle dans ce cas - coucou Xavier !) l'univers du groupe. Un groupe aux morceaux assez longs, parfois dissonant, et avec un chant comme beaucoup de groupes d'Europe du nord (au hasard Lack, Rumble In Rhodos ou Sigur Rós) très haut perché. J'ai beaucoup pensé à Lukestar mais sans le côté dansant (quoique sur un morceau j'ai bougé mes grosses fesses). 45 minutes plus tard, bien trop pour la grande majorité de la salle même si elle est restée plutôt courtoise et n'a pas trop manifestée son mécontentement, et le groupe sort de scène. J'aimerai vraiment les revoir en connaissant leurs morceaux car c'est pas le genre de musique instantanée, elle a besoin d'être apprivoisée. Vu qu'ils vont sortir un nouvel album bientôt, ils repasseront peut être dans le coin prochainement.

Toujours pas de trace d'écrans géants, Arnaud ne plaisantait donc pas.

20h45 et les premières notes de Somewhat Damaged résonnent, belle surprise que d'entendre ce morceau en intro, ça met direct dans le bain, en plus le son est beaucoup plus supportable que pour Mew ! La suite se veut plus classique, Terrible Lie, Heresy et March Of The Pigs, morceau sur lequel Reznor est toujours aussi survolté. Le nouveau groupe derrière lui est vraiment bon également, que ce soit Robin Finck, revenu il y a peu dans le groupe, qui, même sans avoir l'énergie d'un Aaron North (le guitariste le plus dingue vu sur scène ?) assure vraiment bien, tout comme les deux petits nouveaux, Justin Meldal-Johnsen à la basse, qui fait oublier sans problème Jeordie White (même une endive pourrait le faire de toute façon) et surtout Ilan Rubin (ancien Lostprophets, il a bien fait de fuir...) qui tape comme un sourd, la tête baissée sur les fûts, les cheveux recouvrant son visage.
Visuellement, c'est assez simple mais très efficace, ça s'allume vraiment de partout, les couleurs sont belles, des lumières plein la tête.
Reptile, The Becoming puis la reprise de David Bowie que Reznor avait produit: I'm Afraid Of Americans. La doublette Burn et Gave Up viennent mettre encore plus le feu à un Zénith qui saute de partout, même en tribune. Un public qui va se calmer pendant La Mer qui conduit sur The Fragile (meilleur morceau du groupe ?) qui me fait dresser tous les poils du corps (il y en a peu mais je les ai senti quand même). Un des derniers morceaux du groupe, Non-Entity (dispo sur un sampler gratuitement téléchargeable pour cette tournée) vient se taper l'incruste suivis de Gone, Still où Ilan délaisse sa batterie pour s'installer aux claviers. The Way Out Is Thought me fait super plaisir à entendre, surtout qu'elle débouche sur Wish, mon morceau préféré en live dans une énorme version, Survivalism, qui suit, fait pâle figure à côté. Après le morceau Trent prend le temps de présenter le groupe, Rob Sheridan, l'attaché aux vidéos / photos monte sur scène avec sa caméra. C'est l'anniversaire d'Ilan Rubin, 21 ans (seulement...) en plus, age de la majorité aux Etats-Unis (oui, il est bien américain et non Gallois comme les Lostprophets), donc Trent lui réserve une petite surprise et on voit débarquer deux nanas topless venant se frotter à un Ilan Rubin tout gêné, avec, en fond sonore, une version de Closer (grande absente de cette tournée) remixée à base de 50 Cent pour l'occasion. Le gâteau d'anniversaire termine dans l'énorme tignasse du batteur et le groupe entame un Physical (You're So) plutôt rare et dans une version énorme, tout comme The Day The World Went Away sur lequel le groupe quitte la scène. Il revient quelques secondes plus tard pour le rappel classique (d'ailleurs je crois que c'est le même en trois concerts d'eux que je fais). Hurt dans une version qui m'électrise enfin, pas uniquement Trent au piano comme les deux fois d'avant, non ici il est avec Robin à la guitare et c'est limite à me tirer quelques larmes tellement c'est beau, surtout quand le groupe entier entre dans le morceau (je me refroidi vite quand tout le public tape des mains). La fin se fera sur le sautillant The Hand That Feeds et Head Like A hole repris par tout le public. Les lumières s'éteignent à nouveau et la salle se rallume, pas de morceaux bonus pour nous contrairement à d'autres concerts avant, pourtant le public m'a semblé vraiment bon ce soir.

Avec ce dernier (?) concert parisien de Nine Inch Nails, j'ai pu assister à mon meilleur, celui où j'ai le plus pris mon pied. D'ailleurs, Arnaud me confirmera plus tard que des 5 qu'il a fait de cette tournée celui de Paris était dans les deux meilleurs. Le lendemain les grincheux se plaindront sur internet qu'il n'y avait pas assez de morceaux de tel album, trop de celui-là, que la setlist était trop courte (21 morceaux quand même), que la première partie était nulle (je vous dis, je fais parti des rares qui ai aimé Mew), mais pour moi c'était une soirée parfaite ! Du bon son et deux strip-teaseuses, que demander de plus ?



dimanche 5 juillet 2009

Would You Be My Answer Then ?

Voilà, je suis de retour de vacances pendant lesquelles je me suis un peu éloigné de ce blog. Dur de s'y remettre. Dur de retourner bosser demain aussi... Mais les deux prochaines semaines à venir sont plutôt riches en concerts de qualité alors ça me donne la pêche. Regardez par vous même:
- mardi 7 juillet, Nine Inch Nails au Zénith à Paris, pour ce qui est sans doute le dernier concert parisien du groupe avant longtemps.
- lundi 13 juillet, Jonah Matranga au Chat Noir (76, rue Jean-Pierre Timbaud) à Paris (à partir de 20h, prix entre 6 et 8 euros), peut être qu'il chantera des morceaux du futur nouvel album de Far. Il est également le 11 à Metz et le 12 à La Rochelle (avec les copains Down To Earth).
- vendredi 17 et samedi 18 juillet, Garden Nef Party à Angoulème, avec une programmation qui me fait saliver à l'avance: Gossip, Ghinzu, Boss Hog, The Night Marchers, Phoenix, Mix Master Mike & Razhel et des tas d'autres...
Attendez vous à trouver les live reports ici même les jours suivants.

Avant de reprendre le cours normal de ce blog, voici juste une vidéo live du morceau que j'ai le plus écouté pendant mes vacances, c'est pas tout jeune (2003) mais c'est toujours aussi énorme:



En plus The Jealous Sound viennent de se reformer et vont tourner aux Etats-Unis avec les, eux aussi, tout juste réunis Sunny Day Real Estate. Affiche de rêve pour ma part.