mercredi 29 avril 2009

Can't Stop The Music


Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis fasciné par les Village People, que cela soit l'imagerie véhiculée par le groupe ou bien la musique je suis hyper client (mettez moi un de leurs morceaux pour que je me lève de mon siège en soirée et aille enflammer le dancefloor), mais je n'avais jamais encore vu ce Can't Stop The Music. Un film qui raconte, d'une manière plus que romancée la création du groupe.

En 1980, à New-York, Jack Morell (Steve Guttenberg) quitte son boulot pour se consacrer à la musique qu'il compose. Un jour avec Samantha (Valerie Perrine), sa colocataire, ils vont décider de trouver des jeunes gens créer un groupe afin de chanter les morceaux composés par Jack. Ils recrutent des habitant de Greenwich Village, et vont appeler ce groupe Village People.

Autant le dire tout de suite, ce film, est un petit bijou kitsh, plutôt mal joué et naïf. Rien que la scène d'intro avec Steve Guttenberg qui parcourt New-York sur ses patins à roulettes vaut tout l'or du monde. Le film dure quand même deux heures. Deux heures bourrées (hum...) de sous-entendus à peine dissimulés, de gags pas très drôles et de musique disco qui va vous pourrir votre soirée (nan sérieux, après avoir entendu I Love You To Death je l'ai eu très longtemps en tête).

Un film, plutôt mauvais mais que j'ai regardé avec tendresse, même si il faut attendre la moitié du film avant de voir Glen (alias Leatherman - mon idole - RIP).

Pour les fans du groupe (comme moi), sachez qu'ils (enfin ceux qui restent et des petits nouveaux) feront leur première (!!!) tournée française du 11 mai au 1er juin dans le cadre du RTL Disco Show. Si vous voulez m'offrir la place (47 euros...) pour les voir (avec d'autres "stars" du disco) le 28 mai au Zénith de Paris, n'hésitez pas, vous ferez un heureux. Merci.

Comme je n'ai pas trouvé de bande-annonce ou d'extraits du film sur le net je vous propose une des valeurs sures du groupe:

lundi 27 avril 2009

Sunburn

Comme hier je me suis grillé les avant-bras sous le soleil sarthois, voici un morceau de circonstance:

dimanche 26 avril 2009

Green Day - Know Your Enemy

Nouvel album pour Green Day le 15 mai, 21st Century Breakdown dont la première vidéo, pour le titre Know Your Enemy, est dispo (juste en dessous).
Un bon single, pas révolutionnaire (oui, oui, je sais que je parle de Green Day là) mais efficace avec une vidéo qui va faire les beaux jours de MTV pendant quelques mois. Par contre, je redoute cet album... Vont-ils commettre un American Idiot-bis (quelques morceaux sympas mais un album un peu indigeste dans l'ensemble) ? La réponse bientôt...

samedi 25 avril 2009

Chroniques musique : 25 avril 2009


Jimmy Eat World - Clarity Live (Interscope - 2009)
A l'occasion des 10 ans (déjà !) de la sortie de leur album Clarity, Jimmy Eat World se sont fait une petite tournée américaine de dix dates où l'intégralité de l'album a été jouée. Et pour marquer le coup, un live (enregistré à Tempe, Arizona, à domicile, dernière date de la tournée) sort en format digital, disponible à l'achat sur le site du groupe. A sa sortie, Clarity avait été une grosse baffe pour moi, et je le considère toujours comme un de mes albums préférés toutes tendances confondues, donc j'attendais avec impatience ce live (à défaut de n'avoir pû aller faire une des dix dates). Et dès les premières notes je retrouve tout ce que j'aime dans ce disque: les mélodies épurées, la sensibilité des morceaux et le chant empreint d'émotions. Dix ans après, les morceaux me filent toujours autant de frissons (j'imagine même pas en vrai ce que ça a dû être), je suis juste un peu déçu par la version de A Sunday que j'attendais plus poignante et par Goodbye Sky Harbor qui est amputée de 6 minutes par rapport à la version studio, mais les Lucky Denver Mint, Just Watch The Fireworks ou Clarity rattrappent le coup sans problème. C'est juste dommage que ce groupe soit devenu si banal après ce disque.
www.myspace.com/jimmyeatworld


Nordgarden - The Path Of Love (GD Nord - 2008)
Suite à son très bon concert j'ai acheté l'album du norvégien Nordgarden. Un album où j'ai pû retrouver la fraicheur de ses chansons, qui sonnent aussi bien dépouillées en live qu'avec les arrangements (ce qui des fois n'est pas le cas avec certains "songwriters"), un piano, des cordes ou même une trompette venant appuyer sa voix limite soul. Les morceaux me sont rentrés dans la tête dès que je les ai entendu l'autre soir et j'ai l'agréable impression de déjà connaitre cet album par coeur. Et puis, reprendre un morceau de Morphine (The Night, extrait de l'album posthume du même nom) c'est signe de très bon goût !
www.myspace.com/nordgarden

vendredi 24 avril 2009

Generic + Robot Orchestra, Jeudi 23 avril 2009, Paris, Mécanique Ondulatoire



Quelques mois après les avoir vu au Rocher avec Secondsmile, le duo guitare / batterie Robot Orchestra (Steve de Mind The Gap et Dimi de Down To Earth) revient à Paris, ce coup-ci en première partie des Bisontins Generic. Malheureusement, le fait qu'il fasse beau, que cela soit encore les vacances scolaires et que NOFX jouent au Bataclan n'a pas aidé à emmener le monde vers la Mécanique Ondulatoire. La salle est peu garnie quand Robot Orchestra montent sur scène.

Le duo venu de La Rochelle (comme la moitié du public présent devant eux) offre une musique énergique entre post-hardcore et (un tout petit peu de) post-rock (bougez avec le post) avec un set qui m'a paru plus maîtrisé qu'au Rocher et des morceaux qui ressortent mieux (un énorme Rubicon d'entrée de jeu !). Une demie heure montre en main où ils nous servent les morceaux de leur très bonne démo (un final sur le titre numéro cinq - y'a pas de tracklisting sur la démo - et sa fin proche d'un Mogwai) et puis ils laissent la place à Generic que je ne verrais pas, n'étant pas un grand fan du groupe (oui c'est comme ça !).

Une soirée en demie teinte pour ma part, avec un bon groupe qui a donné un bon concert, mais devant trop peu de monde.




Robot Orchestra (beau tee-shirt Dimi !)

jeudi 23 avril 2009

Chroniques musique : 23 avril 2009


Bearsuit - Oh:Io (HHBTM - 2008)
Initialement sorti en 2007, ce premier album des anglais s'est vu ressortir l'année dernière aux Etats-Unis sur Happy Happy Birthday To Me, le label qui donne le sourire (Fishboy). Et cet album va parfaitement sur ce label, tant les chansons naïves du groupe donnent la patate (on pense à Johnny Foreigner en moins bubblegum ou à The Rentals en plus nerveux). Le chant mixte apporte une touche de fraîcheur (un petit côté Bis de temps en temps) dans des morceaux qui peuvent être aussi bien pop que "noisy" (remarquez les guillemets). Claviers, flûte ou percussions, Bearsuit sort l'attirail (Steven F***ing Spielberg) et montre un groupe qui touche à tout sans jamais paraître brouillon. Ils ont même ce Foxy Boxer, tube dance indie, qui sans en avoir l'air risque de vous faire bouger le corps. Encore une belle trouvaille de HHBTM !
www.myspace.com/bearsuit


Manchester Orchestra - Mean Everything To Nothing (Favorite Gentlemen - 2009)
Les américains citent dans leur bio Pinkerton, The Colour And The Shape et In Utero comme albums les ayant inspiré. Autant dire que j'ai jeté une oreille plus qu'attentive sur ce deuxième album, soit pour les descendre (non, mais on ne cite pas ces trois albums cultes, pour moi, comme ça... c'est comme si Chris Cornell citait The Wall pour décrire son dernier album ! Il l'a fait !? Ha ok...) soit pour trouver quelque chose qui me parle. Et bien, après écoutes, ça me parle vraiment ! Ça me fait beaucoup penser à Brand New et également à Two Tongues pour le côté "on ressuscite la power-pop 90s de Weezer ou Baby Chaos" mais le côté instantané en moins, même si I've Got Friends ou In My Teeth se révèlent être des tubes dès la première écoute. Tout l'album s'enfile d'une traite avec assez de variations de tempos pour ne jamais ennuyer. Mon album de l'été à coup sûr, en espérant qu'il tienne jusqu'à cet hiver (et plus encore) !
www.myspace.com/manchesterorchestra

mercredi 22 avril 2009

White Denim

Découverts grâce à Max, White Denim sortent (le même jour que Future Of the Left, petits chanceux !) le 22 juin prochain (merci de ne pas oublier mon anniversaire ce jour là également) leur nouvel album qui s'intitule Fits. Et si c'est aussi bon que le précédent, ça va être un vrai régal !!
Pour ceux qui ne connaissent pas, deux extraits de leur précédent opus, Workout Holiday:





www.myspace.com/bopenglish

Nordgarden + Luis Francesco Arena, Lundi 20 avril, Paris



Ayant eu du mal à trouver une date sur Paris, Luis Francesco Arena et le norvégien Nordgarden se sont vu proposer par Sabrina de jouer dans son appartement et ils ont accepté l'idée avec plaisir. Le principe des "house shows" est une bonne idée car généralement les gens sont là pour les artistes, attentifs, ils ne passent pas leur temps au bar pour discuter et pourrir le concert de ceux qui suivent. L'ambiance est toujours agréable et détendue.

Une trentaine de personnes sont présentes en ce lundi soir, ce qui est largement suffisant au vu de la capacité du salon, tout le monde assis autour de la scène improvisée, lorsque Luis Francesco Arena entame son set. Les morceaux de son très bon deuxième album, Porcelain Tandem sont joués en majorité, sa reprise des Beatles, Help également, ainsi que trois extraits de son troisième album à paraître à la fin de l'année. Terje Nordgarden vient l'accompagner au xylophone puis Sabine sur On A Mission. Le public est conquis et le set se termine sur The Nation Is Wrong rescapé du premier album, un de mes titres préférés.



Luis Francesco Arena



Petite pause le temps de prendre l'air et de se dégourdir les jambes (enfin moi ça va j'étais pas à même le sol) et de manger un muffin.

Je ne connaissais pas Nordgarden avant ce soir excepté les morceaux sur sa page myspace et ce fut une bonne surprise. Le bonhomme est chaleureux et raconte avec bonne humeur les anecdotes sur ses chansons: une trilogie amoureuse en trois actes, une autre écrit alors que Bush était en visite officielle à Londres, un hommage à Elliot Smith. Des morceaux qu'il chante comme certains racontent des histoires (ça m'a fait penser à Frank Turner dans la manière même si musicalement c'est plus "bluesy" et moins "folk"), accompagné à la guitare ou au xylophone par Luis Francesco Arena qui s'occupe également des choeurs quand le public n'est pas mis à contribution. Une prestation live qui m'aura enchanté, certainement dopée par le très bon crumble aubergine/tomate/chèvre avalé par le norvégien juste avant de jouer (oui ok, j'ai contribué à ce crumble...).


Nordgarden



Une excellente soirée qui a eu lieu grâce à Sabrina (merci !), et qui aurait été dommage de louper par manque de lieu.

mardi 21 avril 2009

Pixies - Minotaur

La nouvelle commençait depuis quelques jours à faire le tour du net: "Les Pixies vont sortir un nouvel album ! Il va s'appeller Minotaur !".
Et bien oui, Minotaur va bien sortir le 15 juin, mais "non" ce ne sera pas un nouvel album, mais un coffret luxueux (qui a dit "cher" ?) regroupant leurs cinq albums, un DVD, un livre...
La vidéo de présentation de ce coffret :



La pré-commande se fait ici

Et juste pour le plaisir (oui Doolittle est mon album préféré):





lundi 20 avril 2009

The Get Up Kids - Action & Action (Live At Groezrock 2009)

Oui je l'avoue, je regrette de n'avoir pas été au Groezrock cette année, rien que pour revoir The Get Up Kids et réentendre cette chanson en live 9 ans après la première fois... Mais espérons qu'ils repassent bientôt en Europe (et fassent plus qu'une date en festival) !



www.myspace.com/thegetupkids

dimanche 19 avril 2009

Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie


La famille Duval est une famille comme les autres, Robert (Jacques Gamblin) et Marie-Jeanne (Zabou Breitman) sont les parents d'Albert (Pio Marmai), Raphaël (Marc-André Grondin) et Fleur (Déborah François), une famille que l'on nous propose de suivre sur cinq jours d'une période de douze ans, allant de 1988 à 2000, cinq jours qui changeront beaucoup de choses pour tout le monde.

J'ai été pris par le film tout le long de celui-ci, l'histoire est attachante et c'est admirablement bien joué, Jacques Gamblin et Zabou Breitman sont impeccables (comme d'habitude) et les trois enfants sont, eux aussi, parfaits. Déborah François et Marc-André Grondin ont tous les deux été récompensé par les césars du meilleur espoir cette année.
A travers différentes époques, on voit les gens évoluer, faire évoluer leurs relations, leurs comportements. Les enfants s'éloignent des parent, qui s'éloignent également d'eux-mêmes.
Une des scènes finales (quand Marie-Jeanne se retrouve seule dans le taxi de son mari) m'a également tiré des petite larmes, mais on rigole aussi beaucoup tout le long du film (vous ne regarderez plus une "boule à neige" de la même façon !).

Le tout est servi par une bande son composée par Sinclair (non, ne fuyez pas !) et des morceaux (entre autres) de David Bowie, Lou Reed, Janis Joplin ou encore The Divine Comedy.

Comme des fois je sais être tatillon, j'ai pu remarquer trois anachronismes (j'en ai peut-être oublié) dans le film, mais rien de bien méchant.
Le plus flagrant des trois: une scène se déroule en automne 1989 et l'on y voit un concours de Air Guitar (qui n'est arrivé en France qu'en 2002) et dont l'un des participants n'est autre que BGR, dans son costume de scène, champion de Paris en 2004 (et qui a 28 ans actuellement selon son myspace, je vous laisse calculer).
Ensuite une scène se passe en 1998 et sur la porte de la chambre on peut y voir un autocollant Green Day qui reprend la pochette d'American Idiot sorti en 2004... Bon là faut vraiment y faire gaffe, comme pour le troisième:
Sur un des murs de la chambre à Fleur (la même qui aura un autocollant Green Day sur sa porte) il y'a des posters de Kurt Cobain. Le problème c'est que la scène se passe le 3 décembre 1993 et que l'un des posters est une photo prise lors des répétitions (la numéro 11 parmi celles-ci) du concert que Nirvana donna pour MTV (le fameux Live And Loud) le 13 décembre 1993, soit dix jours après, et là je suis particulièrement fier de moi (oui j'ai que ça à faire vous allez me dire, je vous répondrai: "oui" !) de l'avoir trouvé.

Malgré ces détails qui ne gênent en rien, ce film est une magnifique histoire d'une famille comme les autres, avec ses joie, ses peines, ses larmes et ses rires. Un très bon moment.

La bande-annonce:

samedi 18 avril 2009

Garden State


Quand j'ai écrit un petit truc sur Ponyo, je vous ai parlé de "ma pile de films à voir" et ce Garden State en faisait parti. Le genre de film dont tout le monde me dit du bien (et en particulier des gens qui ont à peu près les mêmes goûts que moi), que je sais qui va me plaire mais que je n'avais pas encore visionné.

Andrew (Zach Braff, également scénariste et réalisateur), 26 ans, vit à Los Angeles depuis 9 ans. Une vie fade dans laquelle il essaye de décrocher des rôles en tant que comédien (et fait le serveur dans un restaurant). Un matin son père l'appelle pour lui annoncer la mort de sa mère, alors il rentre dans le New-Jersey où il va se confronter à son passé, revoir ses amis d'enfance, et surtout rencontrer Sam (Nathalie Portman), une jeune fille délurée qui va changer sa vie.

Le genre de film dont je suis totalement client ! L'histoire est simple mais est à la fois drôle, mélancolique, émouvante et absurde. Ce film est une pépite formidablement filmée, avec des petites trouvailles excellentes (l'essayage de la chemise, l'escalator). Des scènes vont me rester longtemps en tête: la rencontre Zach / Sam, la piscine de nuit ou bien la scène du cri sous la pluie.
Lorsque je le vois dans Scrubs, Zach Braff ne me transmet aucune émotion particulière mais ici c'est tout l'inverse, je le trouve très fin et très touchant. Et puis Nathalie Portman est juste parfaite dans son rôle de rayon de soleil, son sourire illuminant tout le film

Et que dire de la musique ? The Shins, Iron & Wine ou Nick Drake (je ne cite pas Coldplay mais ça m'a limite fait aimer la chanson !), tous les morceaux (choisis par Zach Braff lui-même) sont en accord avec l'ambiance du film (qui a eu un Grammy pour la bande originale).

Les commentaires audio en bonus (il y'a aussi une demie heure de scènes coupées, un bêtisier, un making of) ouvrent d'autres perspectives sur le film. Un film qui m'a donné et va me donner longtemps le sourire et que j'ai envie de revoir encore... et encore... et encore...

la bande annonce en VO (avec le morceau de The Postal Service au début qui est repris par Iron & Wine dans le film):



Un morceau de The Shins extrait de la BO (en version live ici) :

Chroniques musique : 18 avril 2009


Favours For Sailors - Furious Son (Tough Love Records - 2009)
Des fois, un simple clic par hasard sur un lien nous fait découvrir un super groupe, et c'est le cas pour moi avec les anglais Flavours For Sailors qui sortent leur premier EP. Un EP rempli de power-pop songs (mon dieu que Erode My Empire et I Dreamt That You Loved Me In Your Dreams sont efficaces), entre Weezer et Pavement (et un tout petit côté Franz Ferdinand dans le chant) avec assez de diversités pour ne pas être un groupe de plus dans ce credo. Leur univers s'installe tout le long de ces 6 titres qui donnent envie d'en entendre plus et surtout de les voir en live pour taper des mains avec eux sur No Room For The Buffet. Un EP parfait pour les journées ensoleillées à venir !
www.myspace.com/favours4sailors


This Town Needs Guns - Animals (Big Scary Monster - 2008)
J'avais découvert les anglais grâce à leur split EP avec Cats And Cats And Cats et cela ne m'avait pas marqué tant que ça. Leur premier album, Animals (toutes les chansons portent le nom d'un animal), ne corrige malheureusement pas le tir, je trouve que ça sonne comme si Secondsmile (version dernier album) avaient pris des calmants, avec en plus une impression de "déjà entendu mais en mieux" qui ressort tout le long de l'album, ce qui n'encourage pas les écoutes approfondies. Il parait qu'en live ça sonne vachement bien par contre.
www.myspace.com/thistownneedsguns

vendredi 17 avril 2009

Sunny Day Real Estate

Le groupe de Seattle, pionnier de l'emo des 90s, que beaucoup ont découvert quand Dave Grohl en a volé la section rythmique pour la première formation des Foo Fighters, devrait se reformer dans le line up d'origine (Jeremy Enigk. Nate Mendel, William Goldsmith et Dan Hoerner), une rumeur parcoure la toile depuis quelques jours. J'attends l'annonce officielle ainsi qu'une tournée européenne (j'en demande peut être trop) avec impatience !

Petit rappel avec deux extraits de leur premier et magnifique album, Diary:



jeudi 16 avril 2009

Chroniques musique : 16 avril 2009


Bear Hands - What A Drag (Too Pure - 2009)
Découverts en live il y'a quelques semaines, les new-yorkais Bear Hands sortent un 7" dans le cadre des Too Pure singles club (limité et numéroté à 500 exemplaires - j'ai le numéro 22). Les deux morceaux sont moins catchy que sur leur précédent EP, The Golden EP mais arrivent tout de même bien a rentrer dans la tête. What A Drag est plutôt nerveux avec par moment des petites sonorités proches de Battles (même si cela n'a rien à voir). Le deuxième titre, lui, Can't Stick 'Em sonne un peu plus post punk (mais sans être chiant) et monte merveilleusement en intensité tout du long. Pour le moment aucun album de prévu, mais j'espère que c'est pour très bientôt, 6 titres depuis 2006 c'est quand même maigre.
www.myspace.com/bearhandsband


Wet Paints - It Rots (Trial & Errors - 2009)
Alors eux, si ils me disent qu'ils n'ont jamais écouté Pavement je ne les croirait pas. A Bad Education, Don't Shave, It Rots, tous les morceaux des londoniens sentent à plein nez (aussi bien la musique que le chant) l'influence du groupe à Stephen Malkmus (avec aussi un peu de Sonic Youth et de Dinosaur Jr.). C'est super bien fait et y'a des tubes (le très bon Hug It Out), certains crieront au plagiat mais moi ça me dérange pas, mieux vaut copier Pavement que Superbus (oui vu comme ça, hein...). En tout cas cet album va m'aider à patienter jusqu'à la reformation (allez, s'il vous plaît, vous aussi !!!) des américains.
www.myspace.com/wetpaintwetpaint

mercredi 15 avril 2009

Jonah Matranga - Hunger Strike

Le morceau (un des hymnes des 90s) de Temple Of The Dog repris live par Jonah Matranga (avec un groupe et une chanteuse dont je ne connais pas le nom) ça se passe ici:



www.myspace.com/jonahmatranga

Pour ceux qui ne connaissent pas l'originale (y'en a ?) le clip (on voit clairement que ça a été tourné au début des 90s...) est juste là:

Chroniques musique : 15 avril 2009


Mastodon - Crack The Skye (Reprise - 2009)
Le groupe d'Atlanta sort là son quatrième album, un album qui ne comporte que 7 titres (50 minutes) mais qui fera certainement date ! Oblivion avec son refrain qui me fait penser à 4th Of July de Soundgarden donne le ton d'entrée: le métal de Mastodon se veut plus mélodique (le chant surtout), plus accessible mais sans jamais tomber dans la facilité, deux morceaux de plus de 10 minutes, The Czar et l'énorme The Last Baron sont là pour en témoigner. Le précédent album, Blood Mountain m'avait beaucoup emballé, celui-ci me retourne totalement. Mastodon est prêt pour conquérir un public plus large encore et ainsi se placer dans les hautes sphères du métal moderne (et intelligent).
www.myspace.com/mastodon


The Rentals - Songs About Time - Chapter One : The Story Of Thousand Seasons Past (Autoprod - 2009)
Après leur deuxième album de 1999, le groupe de Matt Sharp (ex-bassiste de Weezer) avait mis la clé sous la porte pour mieux nous revenir avec Last Little Life EP il y'a deux ans. Les voici à nouveau dans l'actualité avec un nouvel album. Un album qui est découpé en 3 EP de 4 titres chacun, disponibles digitalement ou physiquement (uniquement dans des packs deluxe comprenant plein de goodies: un livre de 365 photos, une cinquantaine de mini films etc...). Pour le moment seul le premier EP est dispo, les deux autres suivront d'ici la fin de l'année. Musicalement la power pop insouciante des débuts à, comme on avait pu le constater avec leur dernier EP, fait place à une pop orchestrée et classieuse aux refrains qui font toujours mouche (Songs For The Remembering avec Joey Santiago des Pixies à la guitare ou Story Of A Thousand Seasons Past). Ceux qui s'attendent à entendre le moog dégouliner comme sur leur fantastique premier album vont être déçus, les autres vont sans doute apprécier ces pop songs à leur juste valeur, en attendant avec impatience les 8 prochains morceaux.
www.myspace.com/therentals

mardi 14 avril 2009

Luis Francesco Arena - Black Lemonade

Alors que Porcelain Tandem son deuxième album est sorti l'année dernière, Luis Francesco Arena (ex Headcases) annonce déjà un nouvel album à paraître fin 2009.
Le premier (joyeux) extrait de celui-ci se nomme Black Lemonade et en voici la vidéo tournée lors de l'enregistrement à Chicago:



www.myspace.com/luisfrancescoarena

lundi 13 avril 2009

Chroniques musique : 13 avril 2009


Silversun Pickups - Swoon (Dangerbirds Records - 2009)
Silversun Pickups que vous avez peut-être, comme moi, découvert grâce au jeu Guitar Hero World Tour sortent leur deuxième album. L'influence des Smashing Pumpkins (There's No Secrets This Year) plane toujours au dessus de la musique des américains mais est peut être moins flagrante (quoique), des particules de Jimmy Eat World (dans les intonations du chant) et des Foo Fighters venant se greffer à droite et à gauche. L'album est plutôt bien fait, mais il n'arrive pas à me captiver dans la totalité, passé Panic Switch, le 5ème morceau, je décroche, ce qui, pour moi, était également le défaut de leur précédent album (même si le super Lazy Eye arrivait tard). Peut être qu'ils devraient se contenter de ne sortir que des EP ?
www.myspace.com/silversunpickups


Wavves - Wavvves (Fat Possum Records - 2009)
Groupe d'un seul homme, Nathan Williams, âge de 22 ans seulement, Wavves s'est fait un nom avec son précédent album sorti l'année dernière. On ne change pas une formule qui gagne, Wavves sonne toujours comme une collision shoegaze / lo-fi / noise. On croirait My Bloody Valentine joué par Pavement (Get In The Sun, No Hope Kids ou l'excellent So Bored), et ça marche plutôt bien. A part les passages pseudo expérimentaux un peu lourds (More Fur et Goth Girls) on tient un album (d'à peine une demie heure) plutôt sympathique.
www.myspace.com/wavves

Marmaduke Duke

Derrière ce nom alambiqué se cachent deux écossais, Simon Neil, chanteur de Biffy Clyro et JP Reid, du groupe Sucioperro. Ils ont sorti un album en 2005, The Magnificient Duke, première pierre de leur trilogie, la seconde, Duke Pandemonium va sortir, le 4 mai (via 14th Floor). Le volet final, Death Of The Duke sortira plus tard. Musicalement le groupe part dans tous les sens: noisy, electro, expérimental, pop, c'est assez inclassable.
En attendant la chronique de leur très bon deuxième album (qui est plus accessible que le premier), voici les deux premiers singles extraits de celui-ci:





www.myspace.com/themarmadukeduke

dimanche 12 avril 2009

(not really) Easter Songs

Aujourd'hui, trois vidéos spéciales Pâques (ou presque),

une avec des lapins:


puis une avec une cloche:


mais une SANS OEUFS:

samedi 11 avril 2009

Ponyo Sur La Falaise


Avant toute chose, je dois avouer que je n'avais jamais vu de films d'Hayao Miyazaki avant celui-ci, ayant pourtant les DVD de Princesse Mononoké et de Le Voyage De Chihiro dans ma pile de "films à voir" depuis longtemps (et elle augmente de plus en plus), donc j'arrivais vierge de toutes comparaisons avant ce film (si ce n'est qu'avec des Disney, ce que je vais éviter).
Bien sur, j'ai eu l'intelligence d'y aller un mercredi matin (un peu par hasard pour être franc), donc tous les parents y étaient avec leurs charmants bambins qui crient, courent et pleurent avant le film, je suis aux anges ! Et puis j'angoisse car pour tenir un enfant en place plus de 30 minutes c'est déjà pas évident mais le film fait 1h50 là ! Bref, on va bien voir...

Sosuke a 5ans, un jour en jouant au bord de l'eau il trouve une fille poisson rouge coincée dans un bocal et va la libérer. De là naît une amitié entre les deux, et Sosuke va lui donner le nom de Ponyo. Mais le père de Ponyo est un sorcier qui vit sous la mer et va forcer sa fille à rentrer sous l'eau, mais celle-ci s'échappe, voulant devenir humaine et va, dans sa fuite, détraquer le monde marin.

L'histoire, qui s'inspire librement de La Petite Sirène peut avoir plusieurs niveaux de lecture. L'enfant verra une belle amitié et les adultes y verront également un plaidoyer écologique. En tout cas je ne me suis pas ennuyé, même si l'histoire est plutôt simple. Les personnages sont très attachants, le débrouillard Sosuke et sa mère (une sacrée conductrice !), tout comme Ponyo, petite fille espiègle.
Visuellement c'est un extrêmement beau, tout étant réalisé à la main. Les couleurs sont omniprésentes tout comme la musique, même si par moment elle couvrait totalement les dialogues (problème de réglage au MK2 ?).

Et les enfants dans tout ça ? Bah ils sont resté curieusement sages pendant toute la séance, je ne les ai pas entendu (soit ils étaient captivés soit ils dormaient !). La seule personne que j'entendais c'est la mère de famille à mes côtés qui expliquait toutes les scène à son gamin au fur et à mesure.

Maintenant il est temps de dépoussiérer ma pile de DVD et de regarder les films d'Hayao Miyazaki qui sont censé être ses chefs d'oeuvre, pourtant le niveau est déjà élevé là !

Bande-annonce:

Rob Sheffield - Bande Originale



Rob Sheffield est un journaliste américain (Rolling Stone, The Village Voice) et Bande Originale (Love Is A Mix Tape en VO) son premier roman, un roman basé sur son histoire personnelle:

En 1989, à Charlottesville, dans l'état de Virginie, Rob rencontre Renée, une jeune femme avec qui il partage tout (et surtout la musique) pendant huit ans, malheureusement la jeune femme meurt quelques années après leur mariage, en 1997. Cinq ans après la mort de Renée, en déménageant à New-York, Rob retrouve un carton plein de mix tapes faites par lui ou par sa femme. Il se raconte et nous la raconte à travers 22 différentes cassettes qui parcourent 23 années de sa vie.

La comparaison avec High Fidelity de Nick Hornby peut-être facile mais injustifiée, ici, c'est à un drame que l'on a à faire (mais on y rigole aussi à l'intérieur), pas à roman mélancolique ou l'auteur nous parle des turpitudes sentimentales de son personnage. Bande Originale est une histoire vraie, ce qui fait là force mais aussi la faiblesse du livre, car l'auteur ne romance pas sa vie, il l'a décri telle qu'elle est, avant et après le drame, pas de place à l'imaginaire. L'histoire est poignante et la description de sa femme, "une fan de punk-rock, fêtarde et vraiment cool", tout le long du livre arrive presque à nous en faire tomber amoureux, sans pourtant jamais la mettre sur un piédestal.


Rob et Renée

Ses réflexions sur le mariage, la mort (qui sont, pour lui, tous les deux associés), le deuil ou bien Jackie Kennedy se mêlent à sa musique, à la musique de sa femme jusqu'à se mélanger pour ne former qu'un:
"Parfois de grands morceaux sortent à un mauvais moment, et, quand le mauvais moment est passé, certains de ces morceaux y restent à jamais associés".

Même si il ne m'a pas pris aux tripes autant que je l'attendais, Rob Sheffield livre un magnifique hymne à l'amour, à sa femme et à la musique, en particulier celle des années 90:
"La musique des années quatre-vingt dix me rend sentimental. C'est déplorable, vraiment. Mais je l'aime dans son intégralité. A mes yeux, les années quatre-vingt dix ont été la meilleure époque de tous les temps pour la musique, même les trucs qui me filaient des crampes d'estomac. Chaque note de ces années est chargée de vie pour moi aujourd'hui."
Sans être un chef d'oeuvre, Bande originale est un témoignage intime et triste, merveilleusement mis en musique.

Pour terminer, voici deux morceaux de groupes qui sont fréquemment cités dans le livre (deux des groupe préférés à Renée et Rob):





Merci à Virginie pour m'avoir parlé de ce livre.

vendredi 10 avril 2009

Illegal process + Mikey Randall + Ici Vous Êtes Un Touriste, Jeudi 9 avril 2009, Malakoff, Le Rocher


Le Rocher, à Malakoff, est un endroit spécial pour moi, pas mon préféré de la capitale mais c'est le seul lieu de concerts que je peux rejoindre à pied de chez moi (Montrouge). En 15 minutes, sans me presser j'y suis ! Bon c'est sur que l'endroit en lui même n'est pas ce qu'il se fait de mieux, entre l'arrière-salle glauque, le jukebox qui crache une fois sur deux un morceau de Johnny et les cocktails maison qui ont l'air d'être dans les bonbonnes depuis plusieurs générations, c'est une ambiance à part ! Mais mine de rien j'ai quand même vu un paquet de bons groupes là-bas, de Cooper à Secondsmile en passant par Guerilla Poubelle, Down to Earth ou The Copyrights, le Rocher est un peu mon CBGB à moi (dixit Oliv DPC).
Ce soir résonne dans le Rocher un accent du sud avec des toulousains (Ici Vous Êtes Un Touriste), des toulonnais (Mikey Randall) et des montpellierains (Illegal Process), le Rocher résonne aussi, car ce n'est pas la foule des grands soirs, mais les habituels et les habitués sont là.

Des trois groupes, Ici Vous Êtes Un Touriste est celui que je connais le moins. Un batteur, un clavier et un guitariste/bassiste. Musicalement c'est assez barré, des textes en anglais, français, allemand et italien. Ça part un peu dans tous les sens, un côté Mr Bungle je trouve par moments, des accents world, noisy, punk. Antirock qu'ils disent ! Visuellement c'est assez puissant, le chanteur principal est très habité dans sa manière de chanter, limite théâtral mais sans donner l'impression d'en faire des tonnes et l'autre chanteur maltraite son clavier comme le batteur maltraite ses fûts et ses baguettes (deux lâchages et un cassage). Le public à l'air d'apprécier, certains feront l'aller retour entre la salle et le bar, interloqués par la prestation du trio. Une bien belle découverte pour ma part.



Ici Vous Êtes Un Touriste

Mikey Randall je connais déjà plus, ayant leur sympathique premier EP, Zero Of Our Time et leur split avec les niçois Chasing Paperboy qui m'avait encore plus convaincu. Sur scène c'est pareil ce sont les morceaux du split qui me feront le plus d'effet (Wreck In My Hand en tête) et si j'ai trouvé que le tout manquait un poil de tension, même si les gars ont beaucoup de présence scénique, ça a été un chouette moment ponctué de deux reprises: une version plutôt énergique de The Boat de Chuck Ragan (enfin plus proche de la version de Muff Potter là) qui séduira le public et un morceau de Second Rate que je ne connais pas (faut dire que je n'ai jamais été fan du groupe) mais qui, selon mon informatrice à droite, était un copié collé de la version originale. Un groupe que je reverrais avec plaisir le 1er Mai au même endroit (avec Chasing Paperboy, Stetson et Next Friday).


Mikey Randall

En ce qui concerne Illegal Process je dois avouer que ce que j'en connaissais ne me bottait pas plus que ça (punk-hardcore qui ne me touche pas beaucoup) donc je suis resté à papoter au bar, mais ce que j'en ai entendu (mon dieu que c'était fort !) a confirmé mes pensées: c'est pas trop ma came.

Le temps de dire au revoir et 15 minutes plus tard j'étais chez moi.
Il faudra, maintenant, attendre le 1er mai pour retourner dans mon CBGB (j'y vais pas, non plus, pour le plaisir quand y'a pas de concerts) !

jeudi 9 avril 2009

Chroniques musique : 9 avril 2009


A Death In The Familly - Small Town Stories (Resist Records - 2009)
Le précédent album de A Death In The Familly avait été produit pas Frankie Stubbs, chanteur de Leatherface et ce n'est pas une coïncidence tant la musique des australiens semble imprégnée par celle du groupe anglais mais avec un chant moins éraillé, plus proche d'un Walter Schreifels (merci Circus!) par moment (Our Divide), surtout dans l'émotion transmise. Si certains titres font également penser à Hot Water Music (Traffic ou Minor Chord In The Melody) nous ne sommes pas en présence d'un des innombrables clones des floridiens qui circulent ces derniers temps, ici c'est à une musique beaucoup plus personnelle que l'on a à faire. Un bien bel album de punk rock intelligent qui a la grande qualité de se révéler totalement après plusieurs écoutes.
www.myspace.com/adeathinthefamily


Lulla Violett - Lordess (Autoprod - 2009)
Le quatuor anglais sort là son premier EP, un EP cinq titres qui se place directement dans la lignée de formations comme Face Tomorrow ou Moving Mountains. Sticks & Stones qui ouvre le disque, en est le meilleur exemple, une musique à la fois fragile pleine d'arpèges mais qui sait également être tendue (pas loin d'un Mogwai des fois, toutes proportions gardées) avec un chant qui monte plutôt haut. Tout cet EP est dans cet esprit, Petrol et Bridges & Bridges, les deux derniers titres sont de grands titres, avec des montées en puissance efficaces! Curieux de voir de ce que donne ce groupe en live.
www.myspace.com/lullaviolet

mercredi 8 avril 2009

...And You Will Know Us By The Trail Of Dead (+ The So So Glos), Mardi 7 avril 2009, Paris, Trabendo


Encore un groupe que j'ai découvert grâce au fanzine Kérosène, c'était au printemps 2000 et la chronique par Jimmy (merci pour tout) de Madonna, le premier album de ...And You Will Know Us By The Trail Of Dead (déjà rien que le nom) m'avait interpellée: "Des déflagrations punk-rock ultra-sauvages côtoyant de purs chef d'oeuvres pop comme vous n'en entendrez pas beaucoup cette année. (...) La classe.". J'avais noté le nom sur la liste des trucs à écouter quand je pourrais (oui je n'avais pas le net à l'époque) et j'avais acheté ce Madonna quelques semaines plus tard. Un disque que j'ai usé.
Bizarrement, je n'ai pas suivi le groupe avec le plus que recommandable Source Codes & Tags et ai repris le chemin vers leur musique qu'avec le grandiloquent Worlds Appart, leur album de 2005 qui marquait des ambitions nouvelles sur le plan musical. Depuis, du très décrié So Divided (que j'aime beaucoup également) à leur petit dernier The Century Of Self (chronique ici), je ne loupe plus aucune de leurs sorties, sans malheureusement avoir eu l'occasion des les voir en live.



Pour ma première fois avec Trail Of Dead ça va être une première fois plutôt intime, pas grand monde dans la salle quand j'y pénètre à 19h30. Le temps de me boire un coca (ouais UN COCA !), de regarder le merch en vitesse (entre les lithographies plus ou moins belles et chères et les tee-shirts horribles - à part le modèle pour femme, comme d'habitude- je passe mon chemin, ça tombe bien j'avais pas d'argent à dépenser !) et la première partie, The So So Glos déboule sur scène alors que le Trabendo sonne désespérément vide. Ils viennent de New-York ! Même sans l'avoir dit on l'aurait deviné aux premières notes tellement leur son est associé à cette ville. Musicalement c'est plutôt pas mal, dansant et sachant envoyer quand il le faut, une sorte de version new-yorkaise (bah ouais !) d'Against Me! (l'image ne va parler qu'à moi certainement...). Une grosse demie-heure de concert, des morceaux entraînants, une découverte sympathique.


The So So Glos

La salle est un peu plus remplie, je prends place sur l'estrade au dessus de la fosse, à 2 mètres du groupe dont le matériel est bien en place, avec les deux batteries. C'est parti.

Le début du show fait la part belle au nouvel album, avec Giants Causeway le morceau d'intro de celui-ci, puis enchaîné direct avec un Far Pavillions qui met tout de suite dans le bain, les gars ont l'air en pleine forme ce soir ! On poursuit avec Isis Unveiled que j'attendais avec impatience, le meilleur morceau de ce The Century Of Self sorti il y'a quelques semaines, le groupe est déchaîne (à part le guitariste tout à droite mais lui il est juste là pour qu'il y'ai un équilibre visuel sur scène, non ?), Conrad Keely et Jason Reece assurent les riffs tranchant alors que la section rythmique se donne à fond (Aaron Ford, le batteur pieds nus me fait une très grosse impression). La chaleur monte d'un cran dans la fosse (que je surplombe) quand ils entament Stand In Silence, le seul représentant de So Divided pour ce soir, mais je n'en demandais pas plus. Homage me renvoie à ma découverte du groupe, un groupe qui n'est pas avare en efforts, ils ne font pas semblant. La suite du concert sera du même acabit, avec entre autres, un Will You Smile Again ? ÉNORME, Clair De Lune dont la mélodie m'emporte, Caterwaul avec Jason (l'homme à tout faire du groupe: chanteur, batteur, clavier, chirurgien dentaire, toilletteur pour chiens) au micro qui traverse la fosse (bien remplie maintenant) du Trabendo, et un Totally Natural où Conrad se déchire au chant. Le groupe a tout donné et parait lessivé à la fin du show. La dernière fois que j'ai vu une telle énergie dans cette salle c'était avec At The Drive-In (tiens tiens, d'autres texans !) en 2001.
En tout cas pour une première fois ce fût une belle première fois, qui me donne quand même le regret de ne jamais les avoir vu avant.






...And You Will Know Us By The Trail Of Dead


Will You Smile Again ? (Live in Paris - april 7th 2009)

mardi 7 avril 2009

Chroniques musique : 7 avril 2009


Dananananaykroyd - Hey Everyone! (Best Before Records - 2009)
J'ai découvert ces jeunes écossais totalement par hasard, en téléchargeant leur premier EP, Sissy Hits (acheté depuis et dont on retrouve ici 2 titres réenregistrés), interpellé par le nom, et je suis devenu tout de suite accroc, puis je les ai vu en live et ça a été une claque (deux batteries, deux chanteurs qui passent autant de temps dans le public que sur scène, une énergie folle), depuis je n'arrive plus à m'en passer. Imaginez les Blood Brothers qui copulent avec Foals, c'est brut et dépouillé mais ça reste quand même un peu "dansant" (Song One Puzzle). Tous les morceaux de ce premier album sont des tubes, Black Wax, Pink Sabbath et 1993 en tête. Les deux chanteurs se complètent parfaitement et les guitares sont tranchantes et partent dans tous les sens mais sans perdre l'auditeur. Pas la peine d'en rajouter plus, on tient là l'un des albums, et des groupes, de l'année.
www.myspace.com/dananananaykroyd


The Thermals - Now We Can See (Kill Rock Stars - 2009)
Le trio de Portland est passé de Sub Pop à Kill Rock Stars avec ce 4ème album, seul changement notable de la galette car dès When I Died on sait qu'on ne va pas avoir une révolution sur le plan musical, ça reste ce que The Thermals savent faire qu'il font bien: du rock 'n roll enlevé aux accents punk et pop (quoique un peu plus pop que punk sur cet album). Les mélodies sont toujours aussi omniprésentes (ce We Were Sick qui vous fera taper obligatoirement du pied en sifflotant) et le chant (qui me fait toujours autant penser à NRA), même si il n'a pas d'énormes variations, arrive à toucher en transmettant une bonne humeur contagieuse, comme ce fut le cas lors de leur excellente prestation au Point Éphémère de décembre 2006. Un très bon album de The Thermals, comme d'habitude.
www.myspace.com/thethermals

lundi 6 avril 2009

In memoriam

Dès que début avril arrive je ne peux m'empêcher de penser à Kurt Cobain et Layne Staley, deux des idoles de mon adolescence, disparues il y'a respectivement 15 et 7 ans, un 5 avril.
Si tout le monde a parlé du suicide de Kurt Cobain, trop peu de personnes ont parlé de la mort de Layne Staley, une mort par overdose chez lui où son corps est resté 2 semaines avant d'être découvert. Un terrible gâchis que ces deux disparitions.



Exsonvaldes, Samedi 4 avril, Paris, Fnac Montparnasse


Premier concert depuis la sortie de leur nouvel album pour Exsonvaldes, un showcase Fnac en plus, le genre de chose casse gueule car le public, en majorité, ne connaît pas les groupes et reste assis sur les chaises (elles auraient été enlevées ça n'aurait pas été plus mal) ou reste tout au fond de peur de se mettre devant la scène, mais Exsonvaldes s'en sont très bien sorti (oops, je dévoile tout).
Bonne surprise déjà, c'est un showcase électrique, même si en acoustique c'est sympa aussi, mais rien ne vaut de voir un groupe jouer sur son terrain de prédilection.
Il y'a plutôt pas mal de monde, un public hétéroclite, un des principaux charmes de ces showcases, de l'enfant à mes côtés, qui mime le jeu du batteur, à la petite dame qui partira au bout de quelques minutes, le son étant trop fort pour elle, tout le monde, en se baladant, peut venir voir en live un groupe dont il ne soupçonnait pas l'existence 5 minutes plus tôt.
PPM ouvre le set et c'est parti pour découvrir ce somptueux album qu'est Near The Edge Of Beautiful en live (j'en avais déjà entendu plusieurs morceaux en live il y'a des mois de cela, mais je ne connaissais pas encore les versions studios) et parmi les morceaux joués ce sont Last Year, Lali et surtout un Everything I See très nerveux (qui m'a fait penser, je ne sais pas pourquoi à Blankest Year de Nada Surf) que j'ai le plus retenu, même si j'ai beaucoup apprécié le reste du set (Life In Pieces magnifique), tout comme le public qui a bien réagi à la musique des parisiens (à la fin du showcase, le stock de CD à vendre était totalement épuisé).
Pour terminer ce set, Exsonvaldes nous ont gratifié d'une reprise (quand Simon a annoncé qu'ils allaient reprendre un morceau j'ai pensé direct à Chokebore ou Far, mais je me suis trompé) de A-Ha et leur tube Take On Me, le genre de morceau dont on a besoin d'entendre juste le refrain pour l'avoir collé dans le cerveau des heures et des heures (oui, c'est la définition d'un tube), une reprise très respectueuse et bien envoyée (qui, après coup est plus judicieuse dans ce genre d'évènement qu'un truc hyper ciblé comme aurait été Chokebore ou Far).
Stef, qui était avec moi, et qui ne connaissait pas le groupe (autre que sur le tee-shirt que je porte de temps en temps) a apprécié le concert et a aussi eu l'envie de ressortir ses albums d'A-Ha.
Une fois le set terminé, les gens se pressent pour avoir un autographe sur leur album tout juste acheté et une petite séance de dédicaces s'improvise. Je récupère mon 10" de Lali qui m'attendait bien au chaud et je rentre avec Take On Me dans la tête.

dimanche 5 avril 2009

Ghinzu (+ The Black Box Revelation), Vendredi 3 avril 2009, Paris, Bataclan


Il y'a 4 ans de cela, à la sortie de Blow, j'avais interviewé John Stargasm, leader de Ghinzu et quand je lui avais dit que Blow était un album sexuel et que je lui avais demandé si il l'avait testé en faisant l'amour (oui je sais, des fois y'a des questions qui viennent comme ça), il m'avait répondu "Avec le nombre de fois que Do You Read Me ? passe à la radio, ça a dû déjà être fait en voiture". J'avais trouvé, en les voyant live pour la première fois quelques minutes plus tard, que cette phrase résumait très bien le groupe. J'ai jamais pu l'expliquer.
Mon dernier concert de Ghinzu remonte à l'été 2005, à Solidays, un show enlevé sous le soleil parisien, le cinquième (et dernier) show d'eux que je voyais en quelques mois, tous, surtout l'Olympia, restant de très bons souvenirs.
J'avais bien hâte de les revoir pour défendre ce Mirror, Mirror qui n'arrête pas de tourner sur ma platine, d'ailleurs contrairement à beaucoup de groupes qui sortent un nouvel album et que je vois en live après, là j'ai vraiment envie d'entendre les nouveaux morceaux, pas uniquement des vieilleries.
Le Bataclan est complet depuis plusieurs semaines, on arrive, avec Stef, un peu avant 19h30 histoire de se chopper une place tranquille au balcon. Une bonne place, sur le coté, la scène de trois quart, le mur derrière, donc je peux me lever sans embêter les gens avec mes 1m90, pas devoir rester le cul collé au siège.
Le Bataclan se rempli, la chaleur monte et The Black Box Revelation montent sur scène. Ils font vraiment hyper jeunes ces deux là, et font aussi beaucoup de bruit. Un set plutôt sympathique rock 'n' roll avec des accents bluesy, les tubes Love, Love Is On My Mind, I Don't Want It et I Think I Like You font mouche, ils se dépensent bien, le batteur a la tête baissée sur sa batterie et cogne fort pendant que le guitariste chanteur s'amuse à improviser pendant les morceaux. Un groupe parfait pour une première partie, je pense pas que j'irais les voir un jour en tête d'affiche quelque part, mais ce soir c'était juste ce qu'il fallait.


The Black Box Revelation © Lorène Lenoir

La chaleur augmente encore d'un cran, je tombe la chemise (rassurez-vous j'ai un tee-shirt en dessous, je ne veux pas rendre les gens jaloux de mon corps de rêve...) et les lumières s'éteignent.

Plus de Marche Impériale, plus de perruques, plus de Blow pour commencer, mais une introduction instrumentale limite indus, c'est un Ghinzu nouveau qui se présente à nous. Un Ghinzu avec deux nouveaux membres, à la guitare et à la batterie, les seuls qui ne portent pas de costumes d'ailleurs (mention spéciale au batteur avec sa veste et son sweat capuche alors qu'il fait 50 degrés à l'intérieur - qu'il ôtera petit à petit). L'intro débouche sur Mother Allegra. Ayez ils vont jouer les trois titres qui s'enchainent sur l'album pour commencer, je suis bien content. Et bien non ! Ils enchainent avec le premier single, Cold Love que tout le monde connait déjà, tout comme, Take It Easy qui arrive juste derrière. La fosse est en ébullition, moi aussi. Le premier morceau de Blow est là: High Voltage Queen ! Et quelle version ! Ce groupe me fait toujours un effet énorme ! The War Is Silent, futur classique du groupe! Tiens, les deux morceaux orphelins de leur introduction, Mirror Mirror (quel morceau massif !) et Dream Maker sont joués enchainés, qu'est ce que j'aurais voulu les entendre juste après Mother Allegra quand même. A l'écoute de leur nouvel album j'avais prédis que This Light pouvait devenir le nouveau The Dragster-Wave du groupe, j'en étais pas loin, mais comme ils jouent The Dragster-Wave juste après je remballe mes prédictions, je crois qu'aucun de leurs morceaux ne fera passer autant d'émotions que celui-ci, encore plus en live et même sans Kris Dane aux choeurs, bien remplacé dorénavant par Jean Waterlot. 21st Century Crooner, la fin du set est encore plus rock 'n' roll, John se levant plus souvent de derrière son piano et le groupe sort un Do You Read Me ? magistral, tout le monde hurle avec eux. Je T'Attendrai fun au possible (d'ailleurs sur l'album sorti en France, c'est la verion anglaise du morceau, et non pas la version en français, uniquement disponible sur la version belge, c'est dommage !) suivi de Kill The Surfers qui achève le public. Ghinzu partent de la scène, mais on en veut encore, on veut encore transpirer !



Ghinzu © Lorène Lenoir

Le groupe revient pour un Mine nouvelle version disco rock, qui fera perdre encore plus de calories à la foule. Nouvelle sortie. Puis retour avec le morceau que l'on n'attendait plus: Blow, LE morceau de Ghinzu. Même si je pense que ce morceau a plus d'impact en tout début de set qu'à la fin, ça fait vraiment plaisir de l'entendre, tout le monde chante. Ayez c'est terminé, le groupe rentre en coulisse, les lumières se rallument, mais surprise, ils reviennent pour un dernier morceau, une reprise du I Wanna Be Your Dog (de qui vous savez) survoltée, toutes lumières allumées, avec un Greg Remy allumé, lui aussi, qui martyrise sa guitare et John qui nous gratifie d'un stage diving de haut vol (il y'avait 1m50 entre la scène et le public). Le public est en nage, mais aux anges.
Ghinzu ont donné un concert d'une force et d'une maitrise incroyables, tout en puissance et en assurance ! Les frissons qu'ils me donnaient il y'a 4 ans sont toujours présents, et même décuplés par les nouveaux morceaux. Je pense que le groupe est prêt à naviguer dans d'autres sphères, comme ce Zénith de Paris programmé pour octobre 2009 qui ne me choque absolument pas après avoir assisté à ce concert ! J'ai bien hâte en tout cas !

Metallica (+ Machine Head + The Sword) - Mercredi 1er avril 2009 - Paris, Bercy



J'ai revu, le 1er avril, Metallica pour la troisiéme fois. On m'aurait dit ça il y'a 1 an j'aurais ri, ayant totalement décroché du groupe suite à leur St Anger insipide, n'ayant plus que très rarement envie de me remettre un de leurs albums. Mais ce Death Magnetic a changé la donne. Même si à la première écoute je n'ai pas été si emballé que ça, petit à petit je suis rentré dans l'album et j'en suis devenu un très grand fan et je me suis remis à réécouter Metallica avec plaisir.

La première fois que je les ai vu, c'était le 15 septembre 1996 (la place avait déjà couté 200 francs à l'époque et je trouvais déjà ça cher), un très grand souvenir, il faisait chaud dehors et dans Bercy. La fosse était très compacte devant la scène centrale, la première fois que je voyais ça (bon faut dire que mon premier gros concert avait eu lieu quelques mois plus tôt, au même endroit avec AC/DC). Première partie, Corrosion Of Conformity, un gros show, je revois Pepper Keenan haranguant la foule, une grosse impression. Puis Metallica fût une expérience énorme, mes lunettes qui au tombent au sol dès le premier morceau (j'étais un peu naïf à l'époque je m'étais mis bien devant - rassurez vous j'ai réussi à les reprendre sans (trop) de dégâts), un show grandiose qui explose de partout, aussi bien visuellement que musicalement. A la fin du concert mes vêtements étaient à tordre tellement la chaleur était importante... et tellement j'avais bougé.
Trois ans plus tard (7 juillet 1999) j'ai eu l'opportunité de les revoir dans un autre contexte, en effet, je connaissais le directeur de la boite d'interim Vedior Bis à Sens, et, à l'époque, la boite avait une loge louée à l'année à Bercy où ils emmenaient des clients. Et souvent il n'y avait aucun client d'intéressé pour certains concerts, donc le gars en faisait profiter ses connaissances, j'ai pu donc voir gratuitement grâce à lui Metallica, les Red Hot Chili Peppers, Korn (et oui !), et faire profiter à des amis de places gratos (j'avais déjà la mienne) pour Pearl Jam en 2000. Seul petit hic, comme pour les concerts de Metallica et des Red Hot je n'étais pas encore sur Paris, je partais en voiture avec lui après son boulot, et je loupais les premières parties (en l'occurence là c'était Monster Magnet et Ministry et puis Muse - j'avais vu les Foo Fighters - pour les Red Hot, un peu vert quand même, mais bon c'était gratuit). Pour ce concert, il y'avait également une cliente avec nous, mais une jeune, fan du groupe, donc la loge était ouverte (quand il n'y avait pas de client la loge restait fermée, on allait en fosse avec le petit peuple), avec le champagne qui coule et les jumelles à disposition. J'ai vécu ce concert comme un privilégié, mais malheureusement je n'en ai quasi plus de souvenirs. Je me souviens juste que le concert était bien et que j'avais un peu trop suivi ça avec les jumelles, qui m'ont rapprochées du groupe mais éloignées du show.



Je me suis planté en prenant les places pour ce Bercy 2009 (offertes par mon père pour noël, cool !) sur le net, j'avais pas calculé, comme beaucoup, que la catégorie 1 (la plus chère) était la fosse, et comme je n'ai pas commandé les deux places en même temps (je rentre pas dans les détails, pour une fois) je me retrouve avec une place en fosse pour moi (pas réussi à l'échanger devant Bercy) et une autre en gradin pour Stef (ça l'arrange) qui découvre enfin Metallica en live. On se sépare, on s'échangera nos impressions après le show.

Je retrouve Léa et Cyril dans la fosse, on va se poster sous le carré VIP (et Francis Zégut qui arbore un très beau tee-shirt Pearl Jam promo) face à la batterie de The Sword. Je suis bien content de revoir une scène centrale, c'est toujours agréable d'être proche des groupes peu importe où l'on se place. Les quatre texans prennent place et envoient leur heavy metal influencé par les 70s, au bout d'un morceau ça me lasse (pourtant je peux tenir 3 titres sur disque). Heureusement que cela ne dure que 30 minutes. En plus le son est assez mauvais. La fosse se remplit petit à petit, mais c'est pas encore la cohue. Je lève les yeux face aux loges, la loge Vedior Bis a disparue.

Après la pause boisson on décide de changer de côté pour Machine Head, dont je me faisais une joie de revoir pour la deuxième fois (la première, à l'Elysée Montmartre en novembre 2007 m'avait fait une grande impression). Pour être franc, je ne connais parfaitement de Machine Head que leur premier album, Burn My Eyes, qui m'avait mis une claque à l'époque, et j'ai plus ou moins laissé tomber après, j'ai posé mes oreilles sur tous les autres mais rien ne m'a emballé comme cet album, même si sur le tout dernier, The Blackening il y'a de très bonnes choses. C'est d'ailleurs de cet album dont la moitié des titres joués seront extraits, Clenching Fist Of Dissent en intro, histoire de bien chauffer la foule, le son est meilleur que pour The Sword mais le chant de Robb Flynn est un peu en retrait. s'en suivent Imperium où Dave McClain nous impressionne à la batterie, puis Halo où le guitariste, Phil Demmel viendra jouer avec le public (une bonne humeur très communicative), Slanderous, le superbe Descend The Shades Of Night (et Rob Flynn avec sa seconde guitare) et pour terminer un Davidian repris en choeur par tout le public, seul morceau de Burn My Eyes (j'aurais pas craché sur un Old). Un très bon show que j'aurais aimé voir durer un poil plus longtemps, malheureusement le son n'était pas trop au rendez-vous.


Machine Head © Mike Baroud

On décide de rester où nous sommes pour Metallica, et je me rend compte que la première fois que je les ai vu, j'étais exactement à la même place, drôle de coïncidence. On est vraiment proche, entre deux micros, sans avoir beaucoup de monde autour de nous, cela en est même étonnant (surtout si je compare à mes souvenirs d'il y'a 13 ans). On a le temps de voir passer 10 olas au dessus de nous et de voir flotter un drapeau breton (il y'a toujours un drapeau breton qui flotte a un concert de plus de 10.000 personnes, c'est bien connu, il paraît que c'est toujours le même gars) lors de la bonne demie heure d'attente, puis Ecstasy Of Gold d'Ennio Morricone, leur morceau d'introduction fétiche depuis 1983, résonne, et là je ne me sens toujours pas compressé, il y'a du monde mais ils sont tous contre les barrières, tant mieux, je suis à quelques mètres de la scène avec pas mal d'espace autour de moi, que demander de plus ? Un bon concert !
That Was Just Your Life démarre ce show et la première surprise, les lasers sortent des cercueils suspendus au plafond, on voit pas grand chose sur scène mais ça en met plein les yeux, pour The End Of The Line les lasers s'arrêtent, ce qui me permet de voir James Hetfield à une poignée de mètres de moi, il a l'air bien heureux d'être là. Pour Harvester Of Sorrow (une version heavy à souhait), les cercueils descendent du plafond et éclairent le public, mon voisin d'à côté, pas loin de la quarantaine lâche quelques petites larmes. Arrive Disposable Heroes que je n'attendais pas, bonne surprise. Les tirs résonnent, les flammes jaillissent (failli me faire cramer les poils du nez), c'est le moment de One, classique parmi les classiques, une très belle version. Ensuite une doublette tirée de Death Magnetic qui ne souffre pas de la comparaison avec les autres morceaux, Broken, Beat And Scarred et Cyanide (la basse !). Le groupe ne cesse de tourner autour de la scène, Kirk Hammett nous montre sa collection de guitares (dont une indescriptible et improbable) et Robert Trujillo ses 20 doigts qui vont a une vitesse folle sur sa basse. Lars Ulrich quitte sa batterie entre certains morceaux, pour aller haranguer le public (qui a dit "pour aussi aller prendre un rail de coke ?"). La fosse se déchaine sur Sad But True ("Do you want heavy ??" que crie James), premier extrait du Black Album, puis se calme sur le désormais rare The Unforgiven, les frissons me parcourent, là les souvenirs se bousculent dans ma tête à l'écoute de ce morceau. Nouvelle doublette du dernier album avec The Juda Kiss (intro un peu loupée) puis The Day That Never Comes que tout le monde reprend en choeur. Ayez l'enchaînement que j'attend va arriver: Master Of Puppets (le meilleur morceau du groupe) suivi de Fight Fire... ha bah non, après Master Of Puppets (qui fera disjoncter la foule) ils jouent un énorme Damage, Inc., je suis interloqué, toujours rien de Ride The Lightning (mon album préféré), ça sent mauvais cette histoire. Le set se termine avec Nothing Else Matters (par contre s'il vous plaît public, arrêtez de chanter les guitares, vous vous croyez au Hit machine ou bien ?) et Enter Sandman toujours aussi efficaces dans leurs rôles respectifs.






Metallica © Mike Baroud

Le groupe revient avec Stone Dead Forever, une reprise de Motörhead qui n'avait été jamais jouée en live, beau cadeau, suivi du très rare Phantom Lord extrait de leur premier album, Kill 'em All dont le dernier morceau joué, Seek And Destroy en est le morceau phare, les fans se ruent sur les ballons gonflables qui descendent du plafond, essayant de les attraper pour les ramener chez eux, tout comme les médiators envoyés par poignées par le groupe à la fin du concert.

Une fois les lumière rallumées, je sors retrouver Stef, m'attendant a une réaction de joie de sa part, le concert ayant été vraiment énorme, malheureusement, là où elle était placée en gradin, le son était très mauvais, trop de basse, de batterie et un chant quasi inaudible. Ça a beaucoup gâché son concert. Dommage, pas la meilleure façon de découvrir le groupe en live. Pour ma part j'ai vraiment été emballé par la joie communicative du groupe, par leur énergie, le show en lui même, qui en met plein les yeux mais en sachant rester sobre (si si !). Dommage qu'il n'y ai eu aucun morceau de Ride The Lightning ça aurait été parfait.
Un concert qui a plus que ravivé la flamme Metallica en moi ! J'étais limite a essayer d'y aller à celui du deuxième soir, mais question budget c'était vraiment pas possible, dommage j'aurais pu entendre au moins un titre de Ride The Lighning. Ça sera pour la prochaine fois, très vite j'espère !