vendredi 27 mars 2009

Chroniques musique : 27 mars 2009


Daria - Open Fire (Crash Disques - 2009)
Daria, sur le papier, a tout pour me plaire, des influences cools, un nouvel album dont la production est signée Jay Robbins (Jawbox, Burning Airlines) et Iain Burgess (Shellac, Mega City Four) et viennent d'Angers, comme les Thugs. Et ça débute bien avec ce I Don't Forget power-pop très power, puis The Mistake qui me rappelle un peu Reuben, mais après Innonsense (meilleur titre de la galette) je m'ennuie, ça défile sans trop m'accrocher, le tout restant un peu trop compact pour mes oreilles. Ça manque un peu de légèreté par moment pour en faire un album me captivant totalement. Dommage.
www.myspace.com/dariamusic


Ghinzu - Mirror Mirror (Barclay - 2009)
Qu'il s'est fait attendre celui-là, on n'y croyait presque plus ! Quatre ans après la claque que m'avait mis Blow est-ce que les belges allaient rééditer leur exploit avec ce troisième album ? Trêve de suspens, la réponse est "OUI" !
Les deux premiers titres, sont hyper catchy, le direct Cold Love ouvre le bal comme pour montrer que cet album n'est pas un Blow-bis puis Take It Easy et ses airs à la Strokes, deux titres qui vont faire le bonheur des radios. Puis vient le morceau de bravoure, enfin plutôt les morceaux de bravoure car ce sont trois titres s'enchaînant pour n'en faire qu'un : Mother Allegra qui amène jusqu'à Mirror Mirror (et son intro énorme qui débouche sur un faux Franz Ferdinand balayé par un riff à la Muse) et se termine avec les choeurs d'un énergique Dream Maker. La grosse claque du disque ! The End Of The World est du Ghinzu typique mais avec ce petit côté Strokes déjà présent plus tôt, encore un morceau qui va squatter votre cerveau. This Light est plus posée, le piano accompagne parfaitement la voix de John Stargasm pour une douceur qui risque de prendre toute son ampleur en live (comme The Dragster-Wave sur le précédent). The War Is Silent, tout en montée, est superbe, comme ce Je t'attendrai, morceau fun et très réussi, en français, entre Tino Rossi et Mine du précédent album. La fin de l'album se veut plus expérimentale, la bizarrerie Birds In My Head est plus ambient, limite flippante même et se pose là comme pour séparer les deux derniers morceaux du reste de l'album. Ces deux morceaux qui s'enchaînent, Kill The Surfers et Interstellar Orgy lorgnent du côté de Nine Inch Nails pour le côté indus du premier et le côté voyage psyché du dernier.
Ghinzu ont certainement mis beaucoup de temps pour sortir cet album, mais le groupe a réussi à ne pas se répéter en ne sortant pas un Blow-bis tout en conservant sa marque de fabrique ! Magnifique album !
www.myspace.com/ghinzu

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