dimanche 13 décembre 2009

Guerilla Poubelle + Strike Anywhere + Dead To Me, samedi 12 décembre, Paris, La Bellevilloise



Il a fallu que je me motive pour aller voir cette soirée punk à la Bellevilloise. La flemme du samedi quand on ne fait rien d'autre que de glander en caleçon toute la journée et que dehors il caille.

Quand j'arrive dans la salle, les américains de Dead To Me ont déjà commencé. Pas ma came sur disque, et pareil en live. Du punk rock bien foutu avec quelques incartades reggae et quelques bons plans par ci par là, mais rien qui me transcende.

Je suis au fond de la salle, devant ça à l'air de bien bouger, les jeunes (très jeunes même) fans de Guerilla Poubelle s'en donnent à coeur joie, entre pogo et slams répétés. Plus de mon age tout ça (même si le slam ça ne l'a jamais été).

Je file voir le merch, rien ne me branche, pas trop envie de fouiller dans les bacs non plus. Pendant ce temps, Strike Anywhere ont envahis la scène. Jamais été un grand fan du groupe non plus, mais le dernier album m'a agréablement surpris avec plus de refrains catchy que sur les précédents. En live, les gars se démènent bien, ça transpire (faut dire qu'il fait bien chaud dans la salle) et le public réagi positivement. Concert agréable sans pour autant me filer de frissons.

Le public se masse devant la scène. Moi je me remet au fond, adossé à la table de mixage. La salle affiche complet pour ce qui est le dernier concert parisien de Guerilla Poubelle avant pas mal de temps. Les kids n'ont pas, pour le moment, l'air surexcité quand le groupe arrive. L'Equipe Z débute les festivités, mais il faut 2 morceaux pour que le premier slammeur débarque sur scène, après, c'est le défilé. Le groupe enchaine les morceaux comme à son accoutumé, et pioche dans tout son répertoire, nouveaux titres issus du split CD avec Charly Fisco (Le Benefice Du Doute, Les Poules Ont Des Dents et Vivement La Guerre) et les classiques (J'ai Perdu Mes Mains, Tapis Roulant, Etre Une Femme) dont le fameux Demain Il Pleut envoyé en milieu de set pour le plus grand plaisir du public. Le concert du groupe est comme d'hab' toujours aussi chaotique, entres vannes au public, pépins techniques et explications de textes. Tout ce qui fait le charme des concerts de Guerilla Poubelle (et tout ce qui énerve leurs détracteurs). Une bonne heure de show et le groupe quitte la scène.

Il est tôt, 21h30, mais je ne fais pas de vieux os et je rentre direct chez moi (comme un voleur, encore une fois), pas la tête à aller à l'after (une battle d'ipod prévue dans un bar à côté), et puis la semaine prochaine est plutôt chargée pour moi (plein de choses à faire et 3 concerts), donc je préfère ne pas faire d'excès. On verra ça pour l'année prochaine...

3 commentaires:

  1. Dis donc, c'est défilé de concert chez toi en ce moment. Sinon ça va?

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  2. ouaip y a de quoi faire... dernier de l'année, Frank Turner le 18 ;)

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  3. Tu crois qu'il va chanter Sign the dotted line?

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