mercredi 9 décembre 2009

Battles, mardi 8 décembre, Paris, Elysée-Montmartre



J'arrive à l'Elysée-Montmartre aux alentours de 21h, directement après avoir enregistré Joining The Circus chez Guillaume, une pizza dans le ventre et quelques Ricard. J'y vais uniquement pour voir Battles (et comme j'ai une invite, j'ai moins de scrupule à arriver en retard), un des groupes qui a le plus squatté ma platine en 2007 avec leur album Mirrored et surtout le fantastique single Atlas ! Quand j'arrive c'est Four Tet qui est aux platines depuis 1 heure... j'en entend les dix dernières minutes. C'est sympa, mais je sais pas si j'aurais supporté ça plus d'une heure... Le temps de ranger le matos (c'est pratique un DJ) et d'installer la batterie si caractéristique de Battles (avec une cymbale à 1m50 de hauteur) et le reste des instruments et le groupe arrive sur scène sans crier gare, la lumière de la salle mettant un peu de temps avant de s'éteindre entièrement !

Un peu de mal à rentrer dedans, je regardais un peu trop le bordel organisé sur scène. Mais d'un coup quand Tonto débarque je me laisse prendre ! La musique de Battles n'est pas simple d'accès, mais elle arrive à faire bouger et ce, sans jamais utiliser de recettes faciles ! Battles c'est que du groove et de la finesse ! Pas mal de nouveaux morceaux (ou des que je ne connaissais pas) sont joué, toujours dans ce même registre, barré mais dansant ! Le public reste quand même vachement sage ! Un public de trentenaires en majorité, ce qui ne m'étonne pas ! Ce qui m'étonne c'est de voir le nombre de personnes qui fument dans la salle. Quels connards...! Sur scène, ça ne ménage pas ses efforts malgré la précision de la musique, on croit voir des jazzmen sous amphet'. Le public se mettra quand même à bouger sur Atlas qui viendra terminer le set du groupe. Pas de rappel, la lumière se rallume, une heure de concert. Une heure pendant laquelle je me suis laisser me faire balader par le groupe mais sans jamais me faire emporter réellement ! Chose qui aurait certainement du se passer dans une petite salle avec un public bien plus réceptif ! En tout cas une chose est sure, Atlas est l'un des meilleurs morceaux de cette décennie.

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