mercredi 23 décembre 2009

Biffy Clyro + People In Planes, mardi 15 décembre, Paris, Trabendo



Biffy Clyro est l'un des groupes que j'ai le plus écouté lors de cette dernière décennie (top 10 des années '00 à venir très bientôt ici) et que j'ai vu le plus de fois en concert (avec les Foo Fighters et... Dead Pop Club). Donc un concert de Biffy Clyro est toujours quelque chose de spécial pour moi, encore plus quand Arno se déplace de Clermont-Ferrand exprès pour l'événement.

Me voilà, à 14h, gare de Lyon, par un froid quasi polaire à attendre Arno. Ça me fait plaisir de le voir en touriste sur Paris. On n'a pas de programme de prévu, la seule chose que l'on sait c'est que là on va manger quelque chose car on a super faim. Direction rue St André Des Arts, Chez Le Libanais pour manger un très bon falafel. On met un plan d'action sur pied pour cette journée, Arno veut faire quelques disquaires afin de trouver des maxi CD rares ou des 7" ! Ça me va ! La tournée des disquaires peut commencer ! Gibert, Boulinier, Crocodisc, Jussieu Musique (je me souviens une fois devant que c'est fermé depuis quelques mois... oups...), rien ne nous attire l'œil (à part le LP de With Teeth de Nine Inch Nails à un prix très raisonnable) puis on traverse la Seine, il fait déjà nuit, signe que l'on ne doit pas tarder de se mettre en route pour le Trabendo. Derniers arrêts, du côté des Halles, chez Gilda et chez librairie Parallèle (merci l'iphone / GPS), où l'on trouve enfin notre bonheur: un maxi CD de Mega City Four pour Arno et pour moi un maxi promo Hard Sun d'Eddie Vedder (que je pense revendre sur ebay, mais au final, que je donne à Yuri car c'est un des rares objets qui lui manque à sa collection Pearl Jam) et le LP bleu du No Matter Where We Go...! de Latterman. On ne finira pas bredouille, l'honneur est sauf.

On décide de se rapprocher du Trabendo, où l'on doit retrouver Lawrence (ex-batteur d'Ipanema), anglais exilé à Paris, ami d'Arno et qui vient aussi au concert. On se pose, en attendant, dans un rade où l'on se réchauffe le gosier (oui, des bières fraiches, ça réchauffe !). Sylvie nous rejoints et on file à la sortie du métro attendre Lawrence. Un coucou à Duwick qui traine dans les parages puis Lawrence arrive enfin ! Mais pourquoi les anglais n'ont jamais froid ? Nous on caille dehors, lui porte juste une veste même pas attachée, pas d'écharpe ni de gants et tout va bien ! Allez, direction le Trabendo.

La salle n'est pas encore pleine (c'est quasiment sold out ce soir), on file direct voir le merch. Tiens c'est marrant les tee-shirts sont moins chers que lorsqu'ils les vendaient lors du concert de Muse le mois dernier ! Par contre, ils sont toujours aussi moches. Et puis la taie d'oreiller Biffy Clyro ne m'inspire pas grand chose. On va donc au bar. Lawrence insiste pour payer sa tournée. On se place face à la scène pour attendre le premier groupe.

People In Planes ne m'avaient inspiré rien de très bon en écoutant leurs morceaux sur Spotify, mais je me disait qu'en live il y avait peut être un truc qui allaient faire tilt ! Et bien non, c'était chiant comme la mort ! Pop rock FM avec même pas un plan sympa à se mettre sous la dent. Aussitôt vu, aussitôt oublié. La seule chose dont je me souviens c'est que le micro du chanteur ne marchait pas sur le premier titre, et que c'était pas plus mal.
On part se désaltérer à nouveau. Quand on revient, la foule a plutôt bien grossi, dur de trouver une place où l'on puisse bien voir (enfin moi avec mes 1m88 j'ai pas trop de problèmes) donc on se poste sur le coté gauche de la scène. Position un peu inhabituelle pour moi, mais on verra le groupe assez proche et en entier !

Le groupe rentre comme des guerriers sur scène, Simon est déjà torse poil dans son horrible slim vert prêt à en découdre ! Et ça attaque fort avec That Golden Rule suivi de Living Is A Problem Because Everything Dies. Le genre de morceaux d'intro qui mettent tout le monde d'accord ! Encore une fois leur concert va faire la part belle aux morceaux de Puzzle et du petit dernier Only Revolutions avec entre autres Bubbles, Who's Got A Match?, Born On A Horse, Cloud Of Stink ou encore Love Has A Diameter. Le trio est impressionnant de technicités, comme à chaque fois. Chacun est maitre dans son domaine ! Les anciens morceaux (les classiques !) ne sont pas oublié non plus 57, Justboy, l'énorme There's No Such Thing As A Jaggy Snake dans une version apocalyptique et Liberate The Illiterate sont joués pour le plaisir des anciens fans. Glitter & Trauma aussi, mais ça c'est moins une surprise. The captain repris en choeur par tout le public viendra clore le set principal.
Le rappel se fera au son de Semi-mental (que je n'avais jamais entendu en live, Many Of Horror (qui m'a fait un peu moins d'effet que sur disque) et le désormais classique Mountains que je trouve toujours aussi efficace. Une grosse heure et demie pour 23 titres, les gars se sont donnés à fond !




Biffy Clyro (photos Sylvie M.)

Tout le monde à l'air ravi du concert. Arno émet quelques réserves sur le son qu'il a trouvé un peu trop brouillon, moi avec mes oreilles déglinguées ça ne m'a pas choqué plus que ça ! On retourne au stand, Lawrence parle avec le merchguy et lui file un skeud d'Atomic Garden de la part d'Arno, j'en profite pour lui glisser avec une compil Memoria, sachant le trio écossais très amoureux des 90's. On ne sait jamais, si un des groupes leur tape dans les oreilles dans le tour bus. Aucun de la compil n'est pire que celui qui tourne avec eux et que l'on a dû se farcir tout à l'heure.

On parle encore un peu dehors, je me rend compte que Lawrence était aussi au concert de Far à Londres en novembre 2008 (quel homme de goût !). La faim nous gagne, on file du côté de Bastille manger un truc. Après plusieurs minutes de recherche, on se pose dans un indien rue de Lappe, je me prend un plat végé (dont j'ai oublié le nom) assez délicieux (je reviendrais). L'écran face à moi diffuse des images de productions Bollywood en boucle. Limite ça me donne envie de monter sur la table et d'improviser une danse. Tout le monde se régale, sauf Sylvie, pas plus fan de la bouffe indienne que ça. Par conséquence, et en grand gentleman, Lawrence propose que l'on règle son repas.

Il est tard, le dernier métro est passé, on rentre en taxi. Arno et moi prenons la direction de Montrouge, en déposant Lawrence vers St Paul.

Lendemain matin, réveil en forme, petit déjeuner, un peu de Guitar Hero (ou je me ridiculise), je fais écouter le nouveau Down To Earth à Arno, puis douche, nous voilà prêt à affronter les rues parisiennes à nouveau !

Toujours à la recherche de disques en tout genre, on se retrouve au Virgin des Champs, ou le rayon vinyls s'agrandit de jours en jours (bonne nouvelle !). Je me chope le split 7" Chuck Ragan / Brian Fallon (le chanteur de Gaslight Anthem). Fnac à côté, rien de bien. On reprend le métro direction le marais, chez Rock 'n Roll Voltage, la boutique tenu par Heckle et Jeckle, les frangins qui inventent des disques collector en un clin d'œil. Quelques disques attirent mes yeux (le LP du deuxième Kerbdog !), mais les prix sont assez élevés, on verra une autre fois. Un passage rue des Rosiers pour se manger encore un excellent falafel (qu'Arno préférera à celui de la veille). Puis on se met en route pour la gare de Lyon. Le temps de trouver un souvenir pour Nini et Arno est dans le train. Moi je rentre chez moi me reposer, c'est vraiment pas facile la vie de touriste, et surtout le soir même j'ai un autre concert !

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