mercredi 23 décembre 2009

Frank Turner + Assorted Jellybeans + Nuke The Whales, vendredi 18 décembre, Paris, Péniche Alternat



Deux semaines après son excellent concert à Bruxelles, Frank Turner est de passage, en solo, à Paris, pour un concert qu'il partage avec les vétérans ska punk Assorted Jellybeans, une affiche éclectique ! Cela fait déjà quelques jours que j'échange des mails avec Chantal qui bosse à Epitaph pour décrocher un entretient avec Frank pour Joining The Circus, interview et session live, un cadeau de noël que l'on veut faire aux auditeurs (et à nous aussi). En plus l'interview sera transcrite dans Addictif. J'arrive chez Guillaume en début d'après-midi, on a rendez-vous un peu plus tard chez Cham, ami à Frank, celui qui s'occupe de lui quand il vient en France. Malheureusement, l'Eurostar par lequel Frank arrive est en retard, conséquence de la neige qui tombe depuis la veille. La session est donc repoussée au lendemain matin.

Le temps de parler des futurs projets pour l'émission, d'aller faire quelques photocopies et de préparer les questions à poser à Frank, nous voilà en route pour la Péniche Alternat. On récupère Dina au passage. Dehors c'est une vraie patinoire, faire attention à ne pas se casser une jambe !

Quand on arrive à la péniche, Nuke The Whales sont en train de jouer, rien de très glorieux: hardcore mélodique pas très inspiré, je reconnais une reprise de Millencolin faiblement exécutée. Antoine, Cyril et Sylvie (encore !) sont aussi là et subissent eux aussi. Le concert parait interminable.

Au tour d'Assorted Jellybeans, groupe, parait-il, culte de la scène ska punk mondiale et qui s'est reformé. Perso, je suis passé totalement à côté de cette vague ska punk à l'époque, à part deux ou trois trucs que j'ai siffloté un été, donc l'événement n'est pas très important pour moi, mais je suis quand même curieux d'entendre ça. Leurs fans sont devant, ils ont l'air de bien apprécier le concert, je vois même Pat, qui retrouve ses 14 ans, en train de slammer. De mon côté je m'ennuie un peu. Heureusement, Stef vient me sauver en me téléphonant, elle arrive à la péniche (je lui avait dis que les premiers groupes ne lui plairaient pas, qu'elle pouvait prendre son temps). Je sors la retrouver et reposer mes oreilles quelques minutes. Elle ne connait pas plus la musique de Frank Turner que ça, mais le voir en live est une bonne occasion de découvrir tout ça (et je croise les doigts pour que cela se passe mieux que lors du décevant concert de Jonah Matranga cet été, tellement décevant que je n'ai même pas fait de live report pour ce blog).

On s'approche de la scène, tout le monde se masse devant. Je vois plutôt bien, mais Stef est un peu masquée par plus grands qu'elle devant. Frank Turner arrive, la foule le salue par une belle ovation. Il a changé de division en quelques mois, même en France ! I Knew Prufrock Before He Got Famous, Try This at Home et Substitute pour débuter, juste parfait ! Comme il est en solo, il en profite pour jouer des morceaux qu'il n'a pas joué depuis quelques temps, comme ce Sea Legs qui apparait sur le EP de The Real Damage, morceau qu'il exécute aussi dans la foulée. Pour Dan's Song, il demande, comme à Bruxelles et dans un français plutôt bon, quelqu'un pour venir jouer le solo d'harmonica au milieu. C'est Bruno, chanteur de Ravi qui s'y colle d'une plutôt jolie façon. Frank en profite pour nous raconter lorsqu'à Copenhague une nana est venu sur scène pour le solo et quand il lui a demandé son nom elle lui qu'elle s'appelait Tit (nichon en anglais), chose qui l'a beaucoup fait rire... peut être autant que son atroce solo d'harmonica juste après (info confirmée par Yuri qui était à ce concert). Comme le concert a lieu sur une péniche, il nous gratifie d'un excellent Worse Things Happen At Sea. Puis il nous raconte que son ex copine était parisienne, qu'il a enregistré un morceau pour elle et à peine sorti du studio elle l'a plaqué et qu'il ne l'a pas joué depuis longtemps ! C'est parti pour un touchant To Take Your Home. Frank nous annonce aussi qu'il devrait être de retour en avril au Nouveau Casino et en groupe. Bonne nouvelle ! La fin du concert fera la part belle aux tubes, Long Live The Queen qui me parle toujours autant, The Road, Photosynthesis (entrecoupé de son fameux morceau en français, Putain De Bordel De Merde) et pour finir, The Ballad Of Me And My Friends où une partie du public monte sur scène pour chanter avec lui ! Bonne façon de terminer ce concert.
Il y a deux semaines, à Bruxelles, en groupe, son show m'avait plu comme pas permis, là, ce soir, c'était bien mais il manquait juste un petit truc, mais je n'arrive toujours pas à savoir quoi. Stef à mes côté a, elle, apprécié le concert, même sin d'où elle était elle n'a pas vu grand chose.







Je pars sans dire au revoir à Frank, il y a déjà trop de monde autour de lui, de toute façon on se voit demain pour la session live. Je termine au Quick avec Stef et Sylvie, où je me gave de cheesy balls.

Le lendemain, un peu avant 10h, j'arrive chez Guillaume avec les croissants. L'interview est prête, plus qu'à attendre Frank. Pat (qui a aussi emmené les croissants) et Yoshi arrivent pour assister à la session. Et d'un coup, le téléphone sonne, c'est Cham qui appelle. Il y a un problème avec l'Eurostar, toujours à cause de la neige. Ils ne peuvent pas venir enregistrer la session car ils vont devoir essayer de chopper un vol car Frank doit être obligatoirement le soir même à Londres pour un concert. Tout tombe donc à l'eau (à la neige, pour être précis). Guillaume enverra les questions pour Addictif par mail, pour la session live on se calera ça en avril. Pour la peine, on se venge sur les croissants et tout le monde rentre sagement chez soit. Mon année de concerts se termine sur une semi déception, mais la prochaine, avec au programme Chokebore et Pavement, ne pourra que commencer bien mieux.

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