lundi 30 novembre 2009

Tim Vantol + Fanny Dx + Lords Of The Pint, dimanche 29 novembre, Paris, L'Edelweiss



Horaire un peu inhabituel pour ce concert: 17h ! Un horaire fait pour que les jeunes qui vont voir Set Your Goals au Batofar puissent venir commencer leur soirée au son de guitares acoustiques. Et cette stratégie a plutôt bien marché, il y a une cinquantaine de personnes dans le bar.

Malheureusement, je n'arrive pas assez en retard (pourtant j'ai essayé) et je ne loupe pas Lords Of The Pint (pourtant les deux dernières fois j'ai esquivé) qui commencent quelques minutes après mon arrivée. Deux choix s'offrent à moi, soit je reste dans la salle au chaud et j'entends leur musique, soit je vais dehors et je sauve mes oreilles... Comme je suis plutôt frileux je reste accoudé au bar, je vais prendre mon mal en patience. Bon, le duo n'a pas subitement changé, ça me fait toujours aussi peu d'effet... Par contre ce qui me fait peur c'est que j'ai l'impression de connaitre les chansons... C'est que, malgré tout, elles rentrent bien dans le crâne (faut dire qu'il faut être atteint d'Alzheimer pour ne pas retenir leurs slogans houblonnés...).

Ce mauvais moment passé, et Fanny Dx, ex-chanteuse de Ciprine (ouais...) prends place sur le tabouret avec sa guitare. Perso, ça ne m'a pas emballé plus que ça... On l'a beaucoup comparée à Broddy Dalle, mais par moment, j'ai plus l'impression d'entendre la chanteuse de Dolly que l'hurleuse des Distillers. Par contre, sa très belle reprise d'Indifference de Pearl Jam pour conclure son set, m'a fait hérisser tous les poils du corps !

C'est au tour de Tim Vantol ! Le néerlandais est, à lui tout seul un condensé de Chuck Ragan et de Against Me! (dont il reprend le Sink, Florida, Sink), rien d'original mais c'est vraiment bien foutu et le personnage inspire plein de sympathie ! Sa musique chaleureuse résonne dans tout le bar et arrive à conquérir un public qui reste présent jusqu'au bout, puis qui s'en va, pour la plus grande majorité au Batofar... Perso j'en reste là pour ce soir, je repars chez moi avec le LP de Tim Vantol, en passant par mon QG de Daumesnil pour me faire payer l'apéro (et également manger des crêpes...).

dimanche 29 novembre 2009

Zombieland


La Terre est envahie de zombies (et des qui courent vite, pas les trucs à 2 à l'heure), quelques uns des derniers survivants s'allient pour essayer d'échapper à tout ça: Tallahassee (Woody Harrelson), cowboy cash mais au grand cœur, obsédé par les twinkies (gâteau encore plus gras qu'une plaquette de margarine), Colombus (Jesse Eisenberg), jeune homme plus que prudent qui survie grâce à des règles strictes, Wichita (Emma Stone) et Little Rock (Abigail Breslin - la petite dans Little Miss Sunshine) !) deux sœurs, reines de l'entourloupe !

J'allais au cinéma avec quelques a priori... Le dernier film de ce style (mélange comédie et horreur) que j'ai vu (Lesbian Vampire Killers) m'ayant fait royalement chier, je pensais sourire quelques fois, sans sursauter. Et puis Woody Harrelson, à chaque fois que je le vois, je ne peux pas m'empêcher de penser à Kingpin (Strike en... français...) des frères Farrelly où il campe Roy Munson, un joueur de bowling qui se retrouve muni d'un crochet à la place de sa main (film culte, malheureusement pas dispo en DVD ici, d'ailleurs si quelqu'un à un plan pour le chopper en divx avec les sous titres en français je suis preneur, je suis nul pour chercher ce genre de trucs !). Donc je n'attendais pas grand chose.

Et bien, j'ai pris un plaisir fou ! Le film tient vraiment debout (même si le scenario est aussi mince que mes dissertations de philo au lycée), c'est hyper drôle et y a quand même des passages un peu gore (bon, c'est pas Braindead hein...) et qui font sursauter. Les idées fourmillent niveau réalisation (les énumérations des règles !), les acteurs arrivent à communiquer le plaisir qu'ils ont pris à faire ce film, tout en restant hyper crédible et attachants, quelques clins d'œils cinématographique par-ci par-là et certaines scènes vont rester cultes, dont l'apparition de Bill Murray qui est juste géniale !

Une belle surprise, qui n'était pas gagnée d'avance. D'ailleurs Woody Harrelson a donné son accord pour une suite !

samedi 28 novembre 2009

Uncommonmenfrommars + Dead Pop Club + Flying Donuts, mercredi 25 novembre 2009, Paris, Nouveau Casino


Belle affiche franco-française ce soir au Nouveau Casino, même si il y a un seul groupe que je veux vraiment (re-re-re...)voir, à savoir Dead Pop Club, je décide d'y aller. Je me pointe à la bourre, mais ça n'a pas encore commencé. Première surprise, pas de dropcard, comme annoncé, à l'entrée pour télécharger des extraits des albums (et surtout deux nouveaux morceaux de Dead Pop Club), j'essayerai de réclamer ça plus tard à qui de droit.

Flying Donuts sont déjà en train de jouer et sont en plein Make Loud Records, ça tombe bien, c'est un des rares morceaux d'eux que j'apprécie vraiment (si je met Last Straight Line, leur premier album, à part). Leur set est bien rôdé et carré, mais peut être trop pour moi, ça ne déborde pas et ne me fait aucune sensation. Je trouve ça fade. Leur musique, qui louche de plus en plus vers un hard-rock à l'ancienne ne me touche pas. Dommage. Par contre je vois que ça plait et les poings se lèvent, les têtes bougent.

La salle est bien remplie quand les régionaux de l'étape, à savoir Dead Pop Club arrivent. Un set composé en très grande majorité de morceaux de leur nouvel album, Home Rage, à sortir l'année prochaine, et ce, pour mon plus grand plaisir. J'en découvre certains, en entend des que je connais déjà (Photograph, Second Chance ou So You Think You Can Dance). Encore une fois, ma préférence va vers leurs morceaux mid-tempo (ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas les autres). Ils reviennent un coup vers leur précédent album avec What Are We Getting Out Of This? avant de quitter la scène sur un nouveau morceau, joué pour la première fois, sorte de ballade power-pop toute en progression, dont les "too loo loop" du refrain sont immédiatement repris par le public. C'est marrant j'ai pensé direct à un truc à la Liquido (ouais je sais, paye ta référence), mais ce "too loo loop" repris par le public m'a fait pensé à Black de Pearl Jam, même si musicalement ça n'a rien à voir... Hâte d'en entendre la version studio !



Après ce très bon concert de Dead Pop Club (comme d'hab'), les stars de la soirée, Uncommonmenfrommars entrent en scène. Le public a vraiment répondu présent pour eux, et c'est désormais un Nouveau Casino complet qui attend la prestation du groupe de Serrières. Je n'ai absolument pas écouté leur dernier album et leur Longer Than A EP, Shorter Than A EP ne m'avait pas convaincu. Et bien leur concert sera pareil. Pas mauvais, non, ils ont toujours la patate, ça envoie bien, mais ça ne me fait plus grand chose (bon là, contrairement aux Flying Donuts, j'ai déjà pris du plaisir à voir Uncommonmenfrommars en live). Par contre devant, dans la fosse ça transpire bien, perso, je reste au fond, près du bar (auquel je ne commande rien, pas envie de filer de l'argent pour de la bière coupée à l'eau). Les morceaux défilent, puis la fin du concert devient laborieuse... je m'ennuie. Surtout que sur scène, Ed cherche un capo pour sa guitare et que ça dure une éternité... You Can Be Evil viendra clôturer leur concert (et me filera quand même le sourire).



Je file au merch chopper quelqu'un de chez Dead Pop Club pour cette histoire de dropcard et Oliv' me dit qu'au final ils ne les ont pas reçu à temps. C'est con pour eux, surtout que la carte était faite exprès pour, et aux couleurs de la soirée. Ça ne les empêchera quand même pas d'en distribuer à leurs prochains concerts.

Je rentre chez moi en me faisant la réflexion que la salle était complète (capacité de 400 personnes) à 18 euros et que pour des affiches du même style et tout aussi alléchante (même souvent plus) à 5 euros dans des petits rades (avec une bière meilleure et moins chère) il y a jamais plus qu'une quarantaine de personnes qui se déplacent... Allez comprendre...

vendredi 27 novembre 2009

Stuck In The Sound - Shoot Shoot

Stuck in The Sound, un des groupes que j'ai le plus écouté cette année, vient de mettre en ligne son tout nouveau clip pour le titre Shoot Shoot, extrait de leur très bon Shoegazing Kid sorti cette année.

Chroniques musique : 27 novembre 2009


Cooper - Right Now! (Kicking Records - 2009)
5ème album des néerlandais depuis 1992, toujours produit par Bill Stevenson des Descendents, ils savent prendre leur temps mais nous donnent toujours des albums remplis de tubes pop punk classieux. Les Right Now!, Smile ou Not Alone rentrent en tête des la première écoute et les autres se révèlent au fur et a mesure ! Une très bonne livraison, comme d'habitude avec Cooper.
www.myspace.com/coopertheband


Tubelord - Our First American Friends (Hassle Records - 2009)
La poignée de singles sorti depuis quelques temps par les anglais montrait un groupe capable d'écrire des chansons à tiroir comme leurs copains Dananananaykroyd mais en un peu plus posé. J'ai vu le terme math-pop pour définir leur musique, pas mal. Sur ce premier album ont retrouve certain des morceaux sortis sur leurs précédentes réalisations (les énormes Propeller ou I Am Azerrad) mais avec une production plus propre qui met encore plus en valeur leurs guitares décomplexées et leur sens inouï de la mélodie.
www.myspace.com/tubelord

jeudi 26 novembre 2009

A Place To Bury Strangers + Dananananaykroyd, jeudi 19 novembre 2009, Paris, La Maroquinerie



Cette date là, je l'avais notée depuis longtemps dans mon agenda. Mes écossais (presque) préférés de Dananananaykroyd à la Maroquinerie, une de mes salles préférées de Paris, je ne pouvais pas louper ça ! Je n'avais pas pu prendre ma place à l'avance, des rendez-vous qui pouvaient tomber mal jusqu'à la dernière minutes auraient pu me faire louper ce concert parrainé par les Inrocks.

Quand j'arrive à la Maroquinerie, je vois que le concert est complet, moi qui, à la base voulait prendre ma place au guichet je me serais retrouvé le bec dans l'eau. Heureusement que Sabrina m'avait sauvé la vie un peu plus tôt en me proposant une invite (accompagnée de tickets pour le bar Jack Daniel's mis en place ce soir). Merci !

Quand on arrive dans la salle Dananananaykroyd sont sur scène et s'apprêtent à commencer ! Timing parfait ! Dommage pour le premier groupe, Sarah W. Palson, mais parait que ça sonnait comme un Foals du pauvre.
Ça commence avec Totally Bone, marrant c'est pas avec l'habituel Watch This qui sera envoyé juste derrière ! Petit changement sur scène JBJ ne touche pas à la batterie et s'occupe uniquement du chant et c'est Callum qui lui va taper sur la seconde batterie de temps en temps en plus du chant. Troisième fois que je les vois et troisième configuration scénique. Faut pas s'habituer avec eux ! Hey Everyone enchainé au monumental Some Dresses et son mur de calins (vidéos plus bas), qui ne sera pas une grosse réussite ce soir ! The Greater Than The Symbol And The Hash et Pink Sabbath transforment la fosse en trampoline géant. Le groupe demande quel morceau on veut qu'ils jouent, n'importe lequel ! Quelqu'un leur crie Kick Out The Jams et ils s'exécutent pour quelques seconde sympathiques. J'aurais bien aimer entendre, live, leur reprise du Whip It de Devo. Un nouveau morceau (un album est, déjà, sur les tablettes pour l'année prochaine), Jigsaw Rickshaw, est même joué. Un morceau qui ne dénote pas dans le répertoire du groupe, pop et brouillon ! Black Wax et Song One Puzzle viennent finir ce concert énergique à souhait, même si le tout premier du groupe que j'ai vu au Nouveau Casino en février dernier restera le meilleur. Ceci dit, ils ne m'ont jamais déçu !





Le temps d'aller de désaltérer au bar et de checker le merch de Dananananaykroyd et de voir le beau tee-shirt "wall of cuddles" et les new-yorkais A Place To Bury Strangers entrent en scène. Je ne suis pas très fan du revival shoegaze de ces derniers temps, j'avais survolé leurs morceaux sans être convaincu et c'est pas ce soir que je vais l'être. Je ne peux même pas rester dans la salle tant le son m'éclate les oreilles (et avec les bouchons - faut dire que mon capitale auditif est déjà pas mal entammé...). J'en profite pour discuter dehors et m'apercevoir du nombre de personnes qui quittent la salle. Beaucoup qui ne doivent même pas avoir de bouchons, pourtant, des rejetons à My Bloody Valentine et compagnie fallait pas s'étonner de ce volume sonore.

La fin de soirée se fera à l'aide de notre ami Jack D. dans le resto de la Maroquinerie.

Maintenant faudra attendre 2010 pour revoir les écossais dans le coin. Avec un nouvel album, sous le bras ?

dimanche 22 novembre 2009

Muse + Biffy Clyro, mardi 17 novembre 2009, Paris, Bercy



Je n'arrive pas à décrocher de Muse, vous pouvez toujours les critiquer, vous moquer de leur rock à la fois lyrique et pompier, je continue toujours à écouter leurs albums (tous !) avec un certain plaisir (enfin y a quand même deux morceaux que je ne supporte pas sur le dernier), même si, il faut bien l'avouer, ce sont ceux du début qui me procurent le plus d'émotions..

Ce rendez-vous à Bercy était pris depuis longtemps quand la première partie fut annoncée: Biffy Clyro ! Que demander de mieux ? Certainement mon groupe préféré de cette dernière décennie ! Et qui plus est avec des nouveaux morceaux à présenter.

On arrive, avec Stef, un peu en avance histoire de trouver un bon endroit pour se poser (oui, des places en gradin, on laisse la fosse aux jeunes, même si on sait pertinement qu'on sera debout pendant tout le set de Muse !), presque tout en bas, coté gauche. Bonnes places ! Sur scène, trois "immeubles" sont dressés. Intriguant.

Biffy Clyro arrivent, on les sent moins speed qu'au Parc des Princes en juin 2007, où ils avaient également fait (avec un son dégueulasse qui les desservira et laissera une impression très négatives aux à ceux qui ne les connaissaient pas) la première partie de Muse mais en arrivant directement du festival de Glastonbury où ils se produisaient quelques heures plus tôt. The Golden Rule pour attaquer ! Parfait ! Ce morceau électrise direct le public et même, si l'orchestration finale n'est pas présente (mais je l'entend dans ma tête, marrant ça...) il parviendra à lui tout seul à réconcilier les fans de Muse avec les écossais. Le nouvel album est la priorité ce soir avec le nouveau single The Captain, le remuant Bubbles, God & Satan ou l'excellent Mountains en clôture de set. Leur précédent album, Puzzle n'est pas oublié avec Who's Got A Match? et Living Is A Problem Because Everything Dies. Et c'est Glitter & Trauma qui fera office de morceau "old school" du groupe, avec une version moins convaincante qu'à l'accoutumée !
Les morceaux du nouvel album me font une bonne impression, hâte de remettre ça dans un mois avec un Trabendo qui s'annonce explosif !



Quelques dizaines de minutes à attendre, toujours et uniquement ces trois immeubles sur scène. Puis d'un coup la salle est plongée dans le noir, les immeubles s'illuminent et s'animent. Le draps qui les recouvre tombent et l'on découvre Muse sur des plateformes entourées d'écrans. Quel effet ! Uprising et The Resistance seront joués de la sorte puis le groupe redescend de son piédestal et interprète un furieux New Born dans une ambiance digne d'une bataille dans Star Wars ! Niveau setlist, le groupe pioche dans tout son répertoire dont les tubes: Supermassive Black Hole, Hysteria, Starlight ou Plug In Baby mais perso ce seront les MK Ultra et Unnatural Selection, tirés de leur dernier album qui me feront le plus d'effet (avec la version piano de Cave seul rescapé du premier album...), par contre les deux morceaux que je n'aime pas sont également joué et à la suite (heureusement qu'une jam basse/batterie s'intercale entre les deux), le dégoulinant Guiding Lights et Undisclosed Desires. Le groupe remonte sur les plateformes de temps en temps, ce qui donne un effet vraiment sympa. Leur meilleur configuration scénique que j'ai pu voir (c'est la 4ème fois...). Le rappel se fera sur Exogenesis Part I pour commencer en douceur puis la doublette Stockholm Syndrome / Knights Of Cydonia qui mettra le feu au public (que j'ai trouvé assez calme ce soir) et qui enverra tout le monde se coucher après deux heures de concert !

vendredi 20 novembre 2009

Chroniques musique : 20 novembre 2009


Biffy Clyro - Only Revolutions (14th Floor - 2009)
Alors celui-là je l'attendais de pied ferme ! Après un excellent Puzzle qui montrait un nouveau visage du groupe (et qui a fait fuir pas mal d'anciens fans), plus accessible, FM même, je me demandais comment les écossais allaient négocier ce nouvel album, retour aux débuts rageurs ou non ?! Les premiers singles sortis en amont, The Golden Rule toutes guitares dehors (et sa fin orchestrée) ainsi que les poppy Mountains et The Captain m'avaient mis l'eau à la bouche. Et là, je peux dire que l'attente était plus que justifiée ! Allant encore plus loin niveau orchestration que le précédent, les écossais livrent là quelques une de leurs tous meilleurs morceaux même si la fureur et l'énergie des débuts n'est plus là. Bubbles (avec Josh Homme qui vient poser sa guitare pour une fin énorme) va vous faire bouger les fesses, Many Of Horror est juste leur plus beau morceau calme et est capable de tirer quelques larmes aux plus sensibles d'entre nous, tandis que les Shock Shock, Cloud Of Stink (qui lorgne du côté des Foo Fighters du premier album) ou Booooom Blast & Ruin montrent que Biffy Clyro n'a rien perdu de son électricité ! Un album qui va se hisser dans les plus hautes positions de mon top 10 musique 2009.
www.myspace.com/biffyclyro


Weezer - Raditude (Geffen - 2009)
Paye ta déception ! Moi qui, même si ils ont arrêté de sortir des albums fantastiques après Pinkerton (dans mon top 3 des meilleurs albums des 90s, donc de tous les temps), me considérais toujours fan du groupe (faut avouer que sur leurs dernières réalisations il y avait toujours quelques morceaux pour raviver la flamme) là je suis complétement perdu ! A part le léger 1er single (If You're Wondering If I Want You To) I Want You To il n'y a vraiment rien qui m'attire l'oreille ! Et c'est même le contraire comme ce I'm Your Daddy qui ressemble à Bloodhound Gang quand ils pompent Weezer (en moins drôle) ou l'horrible Can't Stop Partying (avec en guest Lil Wayne... ouais) dont la démo sur la deuxième compilation Home Recordings de Rivers Cuomo sonnait si mélancolique et second degrés, devient là, l'un des pires titres que le groupe ait enregistré ! Et que dire du néo hippie horripilant Love Is The Answer (écrit, à la base, par Rivers et qui figure également sur le dernier album de Sugar Ray... glups...) ? Une catastrophe d'album. Revient Matt Sharp !
www.myspace.com/weezer

Motion City Soundtrack - Disappear

Motion City Soundtrack viennent de mettre en ligne la vidéo du premier extrait de leur futur nouvel album My Dinosaur Life à paraitre le 19 janvier 2010. Ce Disapear est un morceau vraiment catchy et un peu moins teenage qu'à l'accoutumée (même si, leur power-pop bubblegum m'a toujours branchée). Un des albums de 2010 que j'attends le plus !



www.myspace.com/motioncitysoundtrack

dimanche 15 novembre 2009

Cooper + Annita Babyface & The Tasty Poneys + Forest Pookies + Lords Of The Pint, mardi 10 novembre, Paris, La Miroiterie



J'apprends quelques heures avant de partir à ce concert que finalement Dolorès Riposte sont malades et que la tête d'affiche sera assurée par Cooper, ce qui est, entre nous, bien plus logique, les néerlandais étant présent sur la "scène" depuis 1992. De plus, Forest Pookies fera un petit set accoustique. Malheureusement Lords Of The Pint sont bien présents, mais pour une fois je ne me fais pas avoir et j'arrive bien en retard, juste après la fin de leur set ! Victoire ! Le temps de dire bonjour à Antoine, tout droit sorti d'un épisode de 21 Jump Street et qui loge pour la nuit les Cooper, et Forest Pookies commence! Je descend voir ça !

Surprise, il y a beaucoup de monde à l'intérieur (une centaine d'entrées au total). Forest enchaîne ses morceaux tour à tour pop, folk et punchy. Quelques reprises jouées dont l'excellent Capsized de Samiam ainsi que son "tube" I've Been Kidnaped By Aliens Who Cut My hair (dont je vous recommande le très bon clip) pour terminer un set vraiment sympa.

C'est au tour d'Annita Babyface & The Tasty Poneys de monter sur scène. Un groupe dont j'avais écouté en vitesse les morceaux sur myspace et qui m'emballait pas plus que ça. Mais là, en live, grosse révélation ! Annita au chant a une sacrée présence et une façon de chanter un peu morveuse qui rappelle The Muffs. Côté musique je m'attendais a un truc un peu trop bubblegum mais en fait c'est vachement nerveux. Derrière ça assure bien, Forest (encore lui) à la guitare et aux chœurs et surtout Bazile à la batterie en mettent plein les oreilles ! Le public est en feu et adore le set, moi aussi !

Le temps de se remettre de nos émotions et Cooper entrent en scène, avec leurs costumes et cravates ! Un accoutrement qui dénote à la Miroiterie ! Les néerlandais entament leur set sur les chapeaux de roues et ouvrent le tiroir à tubes ! Ce groupe a vraiment la classe ! Les morceaux de leur nouvel album Right Now! n'ont pas à rougir par rapport aux anciens ! Pop-punk à son meilleur ! Même si le public est peut être un peu moins réceptif que pour Annita Babyface & The Tasty Poneys, les néerlandais (qui ont un line up sur disque et un autre pour les concerts, seul René, le guitariste chanteur reste) livrent un très bon concert et entament parfaitement leur tournée française ! Seul petit regret, Static, leur reprise de Jawbox qui figure au tracklisting de Memoria ne sera pas jouée. Ça sera pour la prochaine fois!

Cooper - Smile

samedi 14 novembre 2009

Jay Reatard + Atomic Garden, dimanche 8 novembre 2009, Clermont-Ferrand, La Coopérative de Mai



Il est 16h, quand Atomic Garden (Arno, Loïc et Matt) et moi-même arrivons à la Coopé prêts pour s'installer et faire les balance. Première "surprise", Jay Reatard et sa troupe ne sont pas encore là, pourtant ils étaient attendu à 13h, mais monsieur a prévenu, ils ne seront pas là avant 18h. Jay Reatard est en retard (ça c'est fait...). Le nouveau chouchou de la presse musicale indie a dû être échaudé par son concert parisien une semaine avant, annulé par les organisateurs, car monsieur ne voulait pas que l'on baisse son volume sonore beaucoup trop fort. En venant à 18h, pas de balances, ça s'installe à l'arrache et pas de problèmes comme à Paris.

Atomic Garden balancent tranquillement alors que je cherche un endroit pour installer le stand. "Tu verras, tu auras la meilleure des places, un peu surélevée, face à la scène" que Nini m'avait dit. Bah mon cul oui, je me retrouve à l'entrée dans le hall, place stratégique pour vendre du merch mais pas pour voir les concerts. Je déballe tranquillement, c'est qu'ils en ont, mine de rien, des trucs à vendre, bien productifs ces p'tits gars !

Les portes ouvrent à 18h30, toujours pas de Jay Reatard en vu. Il arrivera 15 minutes plus tard. Ils installent leur stand à côté de moi, pas un bonjour ni rien. Je demande pas a devenir votre meilleur pote les gars, juste un peu de politesse. Le premier mot échangé sera avec le manager qui me demande de garder leur stand pendant qu'ils mangent. Bah faites vite, dans une demie heure je déserte ma place pour aller voir le début du concert.

19h30, Atomic Garden rentrent sur scène, la Coopé est bien remplie pour un dimanche soir. Les gars attaquent pied au plancher, jamais évident de jouer dans sa propre ville, devant les amis, les fans et les gens qui n'attendent qu'un faux pas pour vous descendre. Mais ils s'en sortent plutôt bien (je garde un œil sur le stand tout de même), les morceaux de leur dernier album sont toujours aussi énormes. Swimming With Ghosts (qui m'est dédicacée, merci !) et Good Relationships Make Great Tragedies font toujours leur petit effet sur ma personne. J'ai l'impression que leur dernière tournée aux États-Unis leur a donné un souffle nouveau. Le public à l'air de bien apprécier, ce qui se ressentira sur le merch après, avec pas mal de ventes pour un très bon score à 3 chiffres (dédicace à Nini). Les curieux apprécient, les fans sont comblés et les détracteurs ne trouvent rien à dire.


Atomic Garden - Photo: Jean-Charles Belmont

A peine quelques minutes de repos et Jay Reatard et son nouveau groupe (les autres se sont barrés en pleine tournée... faut dire qu'en voyant cette vidéo où on le voit pisser sur son guitariste, on peut comprendre facilement... juste un exemple parmi tant d'autres) prennent possession de la scène. Le son est bien trop fort, je regarde les 3 premiers morceaux, mais c'est insupportable pour moi, même avec les bouchons, surtout que musicalement, c'est droit devant, tout à fond, le genre de truc que si tu connais pas tu as l'impression d'entendre le même morceau pendant presque tout le concert. C'est dommage car son dernier album contient quand même pas mal de très bons morceaux power-pop qui mériteraient un traitement live plus poli. J'écoute le reste du show depuis mon stand, et je vois des gens quitter la salle avant la fin. Seul Fakin It retiendra mon intention, le reste restera de la bouillie à mes oreilles. Et puis d'un coup ça s'arrête et je vois le public sortir de la salle ! Mais attendez ça fait que 40 minutes (et encore) que ça a commencé ! Ha bah non c'est normal... pas de rappel, c'est plié. Le couvre feu de la salle est à 22h30, il est 21h15, tout est déjà terminé...

Quelques moustachus convaincus par le concert se précipitent à son stand mais c'est pas la cohue, je pense qu'il y a plus de déçus que de conquis. Je fais parti de la première catégorie. On attend un peu, le temps de vendre encore quelques tee-shirts et 7", puis on remballe tout.

Une bonne soirée, tout de même pour Atomic Garden sachant que ce n'était pas gagné d'avance, par contre pour Jay Reatard, va me falloir un certain temps avant de reposer une oreille sur sa musique.

mercredi 11 novembre 2009

Hill Valley, samedi 7 novembre, Clermont-Ferrand, Cosmic Bar

De passage à Clermont-Ferrand pour le week-end (afin de filer les exemplaires de Memoria à Atomic Garden et surtout de les voir jouer avec Jay Reatard) me voilà embarqué pour le Cosmic Bar où joue ce soir Hill Valley, jeune groupe clermontois. Arno m'en a dit du bien, les morceaux entendu sur leur myspace sonnent plutôt pas mal, donc je suis plutôt open à découvrir ce groupe en live.

Quand on arrive au bar, le concert débute quasiment tout de suite, ça se passe dans la petite salle au fond, salle dont je ne voit rien étant donné que le public s'est amassé dedans et que je me retrouve tout derrière. J'aperçois le haut des crânes des deux chanteurs. Bon, je vais découvrir le groupe uniquement en l'écoutant ! Et ce que j'ai entendu m'a beaucoup plu ! Un mélange super frais entre At The Drive-In, Billy Talent (pour la voix de l'un des deux chanteurs par moment) et Bloc Party (bien vu Arno). Les morceaux sont plutôt catchy et bien puissants ! Je vois, au dessus du public, passer un instrument de temps en temps. Ils n'ont pas l'air de ménager leurs efforts sur scène. Pas mal de compos à leur actif même si par moment on a l'impression qu'ils ont déjà joué telle intro ou tel plan, mais je pense que ce petit défaut de jeunesse va être corrigé très vite.

Une bonne surprise que je vais suivre un peu plus près maintenant.

jeudi 5 novembre 2009

Billy Gaz Station + Teenage Renegade + Billy The Kill + Lord Of The Pint, mardi 3 novembre 2009, Paris, Rigoletto



Quatre personnes pour 3 groupes, voilà ce qu'est cette tournée commune Billy Gaz Station / Teenage Renegade / Billy The Kill, soit Matgaz, Fred (aka Billy), Sam et sa femme Erin. En plus, 3 groupes que j'apprécie plutôt, donc l'occasion est parfaite pour passer une très bonne soirée... et je dois filer les exemplaires de Memoria à vendre sur leurs stands à Billy Gaz Station et Oliv pour Dead Pop Club, je suis toujours content de pouvoir enfin présenter le projet terminé... depuis le temps qu'ils en entendent parler.

J'arrive juste à l'heure, sans me presser, ayant noté que Lord Of The Pint assuraient la toute première partie. Malheureusement quand j'arrive rien n'est commencé. Je prend donc place à une table avec Pat à regarder Manu "manger" sa pizza (ouais j'avais mangé juste avant... j'aurais bien essayé leur pizza végé...). Au bout de quelques instants du son retenti enfin depuis le sous sol, mais ce n'est pas Lord Of The Pint mais bel et bien Teenage Renegade qui commence. Je file à la cave.

Matgaz derrière la batterie, Fred à la basse, Sam à la guitare et surtout Erin, tenue de cheerleader sur le dos, au chant. J'avais beaucoup aimé l'album, même si je ne l'écoute plus beaucoup ces temps-ci et j'ai été encore plus convaincu par la prestation live. Pop punk avec des riffs de guitares gras, ça le fait carrément, et puis Erin sur scène attire tous les regards, même si derrière elle ça se bouge vraiment bien. Les morceaux de l'album font mouche et puis mention spéciale au morceau (je ne le connaissais pas celui-là) en duo avec Fred, les deux voix se complétant parfaitement. L'ambiance est plutôt bonne dans la cave, les gens sont réceptif et ont l'air d'aimer. Le genre de moment qui donne le sourire.

Le temps de changer de places sur scène (en fait, seul Sam et Fred inversent leurs instruments) et c'est Billy Gaz Station qui commencent. Eux, je les ai vu plusieurs fois déjà, mais là c'était leur meilleur concert, le plus musclé même. Le premier que je vois avec Sam à la basse. Relation de cause à effet ? Sans doute. Les tubes y passent, les nouveaux morceaux aussi et ils terminent par un medley de riffs rock en forme de blind test. Metallica, AC/DC, Led Zeppelin, Lenny Kravitz, Nirvana, Unsane, Dinosaur Jr. ou encore les Ramones (et d'autres dont je ne me souviens plus) y passent en quelques minutes, une façon de rendre hommage à leurs influences (quoique pour Lenny Kravitz je suis septique...). Un très bon concert, malheureusement écourté à cause du couvre feu de la salle (à partir de 22h30 on joue en acoustique pour pas gêner les voisins).

Je m'attend donc de retrouver Teenage Mixtape, à savoir Teenage Renegade en formation débranchée jouant uniquement des reprises (de Buddy Holly à Black Flag), mais j'ai la désagréable surprise de voir monter sur scène Lord Of The Pint qui n'avaient pas encore joué... Bon, je remonte dans la salle au dessus, pas envie de les voir, une fois m'a suffit. Le temps de discuter dehors et quelqu'un annonce qu'il ne reste plus qu'un morceau avant Billy The Kill, je me dirige donc vers la cave. Et là, deuxième (mauvaise) surprise, je vois Fred Fresh sur scène avec ses 5 fans devant en train de beugler je ne sais quoi (je ne veux même pas savoir). Mais il sort d'où lui ? Je prend mon mal en patience et subit la fin de son set (j'ai toujours pas compris comment il en était arrivé à venir sur scène).

Billy The Kill monte sur scène avec sa guitare en bois. Le public se fait plus rare, faut dire qu'il est tard et que les métros vont se faire rare, eux aussi. Je décide d'écouter quelques morceaux avant de partir. Malheureusement dès la deuxième chanson Fred casse une corde. Le temps de changer de gratte, il se fait vraiment tard pour moi avec mes deux changements de métro et ma petite heure de trajet, alors je décide de partir. Dommage pour la fin de son concert.

Je chope mes métros juste à temps et je rentre chez moi bien content d'avoir passé une chouette soirée, même si, quelques "trucs" en moins, elle aurait pu être parfaite !