dimanche 22 novembre 2009

Muse + Biffy Clyro, mardi 17 novembre 2009, Paris, Bercy



Je n'arrive pas à décrocher de Muse, vous pouvez toujours les critiquer, vous moquer de leur rock à la fois lyrique et pompier, je continue toujours à écouter leurs albums (tous !) avec un certain plaisir (enfin y a quand même deux morceaux que je ne supporte pas sur le dernier), même si, il faut bien l'avouer, ce sont ceux du début qui me procurent le plus d'émotions..

Ce rendez-vous à Bercy était pris depuis longtemps quand la première partie fut annoncée: Biffy Clyro ! Que demander de mieux ? Certainement mon groupe préféré de cette dernière décennie ! Et qui plus est avec des nouveaux morceaux à présenter.

On arrive, avec Stef, un peu en avance histoire de trouver un bon endroit pour se poser (oui, des places en gradin, on laisse la fosse aux jeunes, même si on sait pertinement qu'on sera debout pendant tout le set de Muse !), presque tout en bas, coté gauche. Bonnes places ! Sur scène, trois "immeubles" sont dressés. Intriguant.

Biffy Clyro arrivent, on les sent moins speed qu'au Parc des Princes en juin 2007, où ils avaient également fait (avec un son dégueulasse qui les desservira et laissera une impression très négatives aux à ceux qui ne les connaissaient pas) la première partie de Muse mais en arrivant directement du festival de Glastonbury où ils se produisaient quelques heures plus tôt. The Golden Rule pour attaquer ! Parfait ! Ce morceau électrise direct le public et même, si l'orchestration finale n'est pas présente (mais je l'entend dans ma tête, marrant ça...) il parviendra à lui tout seul à réconcilier les fans de Muse avec les écossais. Le nouvel album est la priorité ce soir avec le nouveau single The Captain, le remuant Bubbles, God & Satan ou l'excellent Mountains en clôture de set. Leur précédent album, Puzzle n'est pas oublié avec Who's Got A Match? et Living Is A Problem Because Everything Dies. Et c'est Glitter & Trauma qui fera office de morceau "old school" du groupe, avec une version moins convaincante qu'à l'accoutumée !
Les morceaux du nouvel album me font une bonne impression, hâte de remettre ça dans un mois avec un Trabendo qui s'annonce explosif !



Quelques dizaines de minutes à attendre, toujours et uniquement ces trois immeubles sur scène. Puis d'un coup la salle est plongée dans le noir, les immeubles s'illuminent et s'animent. Le draps qui les recouvre tombent et l'on découvre Muse sur des plateformes entourées d'écrans. Quel effet ! Uprising et The Resistance seront joués de la sorte puis le groupe redescend de son piédestal et interprète un furieux New Born dans une ambiance digne d'une bataille dans Star Wars ! Niveau setlist, le groupe pioche dans tout son répertoire dont les tubes: Supermassive Black Hole, Hysteria, Starlight ou Plug In Baby mais perso ce seront les MK Ultra et Unnatural Selection, tirés de leur dernier album qui me feront le plus d'effet (avec la version piano de Cave seul rescapé du premier album...), par contre les deux morceaux que je n'aime pas sont également joué et à la suite (heureusement qu'une jam basse/batterie s'intercale entre les deux), le dégoulinant Guiding Lights et Undisclosed Desires. Le groupe remonte sur les plateformes de temps en temps, ce qui donne un effet vraiment sympa. Leur meilleur configuration scénique que j'ai pu voir (c'est la 4ème fois...). Le rappel se fera sur Exogenesis Part I pour commencer en douceur puis la doublette Stockholm Syndrome / Knights Of Cydonia qui mettra le feu au public (que j'ai trouvé assez calme ce soir) et qui enverra tout le monde se coucher après deux heures de concert !

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