samedi 13 juin 2009

The Gaslight Anthem + Atomic Garden + Sarah Connor's Child, Jeudi 11 juin 2009, Paris, La Maroquinerie


Mine de rien ne n'ai jamais revu mes copains Atomic Garden en conditions live depuis octobre 2004 (non, une répétition ça ne compte pas !) donc les revoir à la Maroquinerie (une de mes salles préférées à Paris), qui plus est avec The Gaslight Anthem, un des groupes que j'ai le plus écouté l'année dernière, me branchait vraiment beaucoup !
J'arrive du côté de la Maroqu' (par la montée qui tue depuis la station Ménilmontant) sur les coups de 16h. Arno, Loïc et Matt sont déjà là, accompagnés par Cora qui fera office de merchgirl ce soir. Je récupère un pass et un ticket pour manger (pas venu pour rien moi !) et direction la salle.
Sarah Connor's Child (avec le batteur de La Ruda dedans) sont en pleines balances, j'écoute de derrière la porte et ce que j'en entends me laisse plutôt froid ! Je jugerai en live ! Par contre leurs balances semblent interminables. Une fois leur répéti... heu... leurs balances terminées, c'est au tour d'Atomic Garden. Avec Cora, on en profite pour installer le merch, dans la salle, Gaslight Anthem ayant squatté toute la table dehors, là ou habituellement les groupe se mettent. Perso, ça me dérange pas, au contraire, ça va me permettre de suivre les concerts tout en restant au stand. J'en profite pour exposer les tee shirts Yr Letter, même si je n'en vend aucun, au moins ça fera de la pub gratos !


Balances Atomic Garden

Une fois que les balances sont faites, on ressort, laissant la place à Gaslight Anthem, dont le chanteur, Brian Fallon, patiente poliment de l'autre côté de la porte. On se croise, présentations (une personne est devenue toute rouge quand Brian lui a dit bonjour, je ne cite pas de nom...), petite discussion. J'en profite pour demander si ils peuvent jouer leur reprise de Pearl Jam, State Of Love And Trust, et il n'y a pas de problème. Par contre 1930 et The Patient Ferris Wheel que je n'avais pas vu sur une précédente setlist ne seront pas de la partie. Dommage, mais bon, la reprise va faire, à elle seule, ma soirée !
On décide d'aller prendre l'air et de se balader aux alentours de la Maroquinerie, ayant 1 heure devant nous avant le set d'Atomic. On arrive jusqu'à la place Gambetta et partons direction le Père Lachaise, histoire de se balader utile. Malheureusement, ça ferme à 18h, donc nous nous retrouvons devant des grilles fermées. On décide donc de revenir à la Maroqu', les portes allant bientôt ouvrir au public.


Cora la merchgirl

Le public entre doucement dans la salle, Cora et moi se postons au merch. J'ai également la lourde tâche de filmer des extraits du concert pour les archives du groupe. Lorsque le concert commence, il y a très peu de monde dans la salle, majoritairement des amis du groupe. Donc Divide & Conquer qui ouvre le set va servir à rameuter le public. Malheureusement Arno éclate son jack et la guitare devient muette le temps de plusieurs secondes. Changement dans la foulée et le concert peut continuer normalement. Le public arrive doucement. Moi j'ai trouvé un endroit parfait pour filmer, derrière la table de mixage, la caméra posée, la scène droit devant. Ça me permet de bouger mon corps sur Step 3 qui nous rappelle, Cora (qui a délaissé un peu le stand) et moi les bons souvenirs du tournage du clip. Les morceaux du dernier album sont joués en majorité, mais ils n'oublient pas les tubes de Reversing The Curse, à savoir Universal Vendetta et Negative Part. Moment fort de la soirée, Fourth Division, hommage à Wiz, leur ami (chanteur de Mega City Four / Ipanema) disparu il y a bientôt deux ans. Le groupe se fend même de leur reprise du Rockin' In The Free World de Neil Young que je n'attendais pas là! Excellent ! Le set se termine par un The Fortune Teller Said endiablé et surpuissant. Atomic Garden avait une dizaine de titres pour convaincre le public ce soir, et je pense que la mission est réussie, pas que le public était très nombreux, mais les gens qui étaient là ont eu l'air de vraiment apprécier.


Atomic Garden

Je ressors prendre l'air histoire de dire bonjour au copains présents. Il y a pas mal de personnes dehors, certains même (beaucoup d'étrangers), ne sont là que pour The Gaslight Anthem et ne descendront dans la salle qu'à l'heure h. Je papote un peu en haut et je redescend pour libérer Cora du merch le temps qu'elle aille manger. Sarah Connor's Child commencent et je me rend compte au bout de quelques instants que ça ne va pas me plaire. Je sais pas comment décrire leur musique, j'ai l'impression qu'ils donnent dans tous les styles rock mais sans jamais obtenir un truc sincère, ça ne me touche vraiment pas. Sur un morceau j'ai même l'impression d'entendre une reprise d'Axel Bauer. Le public est moins nombreux que pour Atomic Garden et certains terminent même le concert assis sur les marches (ce qui n'était pas le cas pour Atomic).
Finalement, on va devoir manger en même temps, alors on laisse le stand sans surveillance quelques instants. Le repas végétarien est super bon, surtout le (ham)burger aux légumes. Je mange et je repars aussitôt, histoire de ne pas louper le début de Gaslight Anthem. Renan Luce (qui ne vient pas pour le concert) est en train de taper la discute dans le bar avec des amis. Cora voulait voir une star, elle l'a eu... hum...
Quand j'arrive dans la salle, le groupe vient juste de commencer et la fosse est pleine, je m'installe tranquille derrière la table de mixage, un œil sur la scène, un autre sur le merch.
The Gaslight Anthem sur scène c'est classe, le groupe, à l'image de leur musique, préférant être efficace plutôt qu'en mettre plein la vue, et puis Brian Fallon a quand même un putain de charisme. Son chant à la Bruce Springsteen est bien clair, leur son est nickel. Leur set est composé des morceaux de leurs deux albums, et le public réagi aussi bien sur les vieux morceaux que sur les derniers. Je suis assez content d'entendre les The '59 Sound, Great Expectations ou The Backseat qui avaient tant rythmé mon année musicale 2008. Mais le rythme, c'est ce qu'il manque par moment quand le groupe se pose pour jouer des morceaux plus calmes. Pas que je ne les aime pas, mais ça tranche franchement et ça fait retomber l'énergie du public. Mais à un moment Brian annonce une reprise d'un vieux morceau de Pearl Jam ! State Of Love And Trust résonne dans la salle pour mon plus grand plaisir, ayez je suis aux anges ! Je n'ai pas encore vécu ce morceau joué par Pearl Jam (jamais eu droit, en deux concerts), morceau qui figure dans mon top 10 de leurs chansons, donc là, ça m'a fait tout comme. Un rappel et le groupe quitte la scène le sourire jusqu'aux oreilles, ayant certainement passé une excellente soirée, comme la majorité du public. Pour ma part je me sens un petit peu frustré par le trop grand nombre de morceaux calmes que 1930 et The Patient Ferris Wheel auraient parfaitement remplacé.


The Gaslight Anthem

Les gens quittent la salle, moi je vais m'occuper de ranger le merch, il y a un camion à charger. D'ailleurs petite boulette de ma part lors du chargement, en prenant le matos d'Atomic, je ne fais pas gaffe et commence a vouloir charger une des grattes à Gaslight Anthem, faut dire qu'elle était toute seule par terre. Heureusement qu'Arno fait attention sinon ils repartaient à Clermont avec, et moi je passais pour un méchant voleur...
Dehors, il y a quelques fans (que des nanas) qui m'attendent (enfin je l'ai crû 5 secondes, elles attendent toutes Brian et son groupe - nan pas Placebo !), Quand on part, ils ne sont pas encore sorti, j'espère qu'elles ne sont plus devant la porte à l'heure qu'il est....
Les gars me ramènent gentiment à mon domicile, même si cela ne m'aurait pas déplu de continuer la route avec eux jusqu'à Clermont (par contre il aurait fallu un mot pour mon taf...) et on se quitte sans pleurer (enfin, sauf Cora qui se retrouve séparée de Brian et de Renan)!
Prochaine étape pour Atomic Garden: tournée US en juillet-août, qui, j'espère, se passera parfaitement bien. Ils le mérite amplement.

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