mercredi 26 août 2009

Spinnerette + DJ Grebo, Mardi 25 août 2009, Paris, Nouveau Casino



J'ai acheté ma place pour ce concert avant d'écouter l'album (qui n'est pas terrible du tout, voir ici) et comme je l'ai dis dans ma chronique je pensais stupidement que Jack Irons allait être présent dans la formation live du groupe. Je dois ma présence (ouais j'aurais pu refourguer facilement ma place, le concert étant complet) uniquement à Véro, venue exprès depuis Le Mans pour l'occasion (et qui a aussi écouté l'album après avoir acheté sa place... non sans une certaine déception).

On arrive alors que la première partie est commencée depuis un quart d'heure et on a la surprise de découvrir DJ Grebo en train de passer des disques. L'ambiance dans la salle est molle, et le son n'est pas très audible, moins fort que les morceaux qui comblent les changements de groupes habituellement. Comme beaucoup de monde, je me désintéresse complètement du truc et me rend juste compte que j'aurais dû peut être prêter une oreille quand il quitte la scène et montre le premier LP de The Adolescents dont il venait de passer un morceau.

La salle est bien remplie, on se poste en retrait sur la droite de la scène, loin des quelques clones de Broddy Dalle qui trainent de-ci de-là.

Quand le groupe monte sur scène, Brody avec son débardeur blanc attire tous les regards. J'ai la confirmation que Jack Irons ne sera pas derrière la batterie (ou alors il a mangé tous les Deftones au petit déj'). Le set débute avec deux morceaux du premier EP, Bury My Heart et Valium Knights, qui ne me retournent pas des masses. Puis l'horrible Geeking arrive et Brody lâche sa guitare et son charisme pour uniquement chanter tout en se trémoussant telle une adolescente qui va au ciné voir Twilight pour la 12ème fois (au passage, ce film est juste ridicule et inutile), Tony Bevilacqua (seul rescapé de The Distillers avec Brody) arrivera, par contre, à m'impressionner à la guitare par son énergie déployée tout le long. Le concert se déroule sans pour autant me surprendre, Distorting A Code, Cupid, Baptized By Fire et bien d'autres morceaux n'arriveront pas à me convaincre. Seul Ghetto Love me fera bouger les orteils en toute fin de concert. Un concert d'à peine une heure, sans rappel et sans non plus All Babes Are Wolves, le seul morceau de l'album, avec Ghetto Love, que j'apprécie réellement.

Je n'attendais vraiment rien de ce concert, je n'ai pas été déçu... je prend même les paris: le prochain album de Brody sera un truc qui va sonner 80s !



Spinnerette (photos Bambirock)

2 commentaires:

  1. Ce concert était pas terrible en effet : son trop fort et saturé, set d'une heure à peine... Par contre, ton "live report" est assez naze, ta vie et tes references à deux balles on s'en fout.

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