jeudi 4 mars 2010

Chokebore + Le Prince Miiaou, vendredi 19 février 2010, Paris, La Maroquinerie



Chokebore. Ce nom me renvoie direct en 1996-97 quand, sur le sampler Rock Sound, je découvre un Narrow envoutant puis quelques mois plus tard, A Taste For Bitters, chanson hypnotique, jouée live sur le plateau de Nulle Part Ailleurs (la vidéo). 13 ans plus tard, n'ayant jamais eu la chance de voir le groupe en concert, ni même son chanteur, Troy Von Balthazar en solo, je me dépêche de prendre ma place pour cette étape parisienne de la tournée européenne de reformation du groupe. Bien m'en a pris, car le concert du soir affiche complet, et les gens qui cherchent une place sont très nombreux.

Bien sur, je n'ai rien vu de la première partie, Le Prince Miiaou, étant dans un bar en face, avec Véro, Joris et l'équipe de Mowno. Quand on arrive dans la salle c'est le dernier morceau. La jeune demoiselle blonde, seule sur scène sort sous les applaudissements.
A peine le temps de souffler (enfin pour ceux qui sont là depuis longtemps) et Chokebore arrivent. J'étais resté avec les images de 1997 dans la tête, le changement est radical ! Les frangins Kroll (guitare et basse) sont grisonnant, le batteur semble sortir tout droit de la répète avec son groupe de métal progressif et Troy semble moins sauvage.

C'est sans grosse surprise que Ciao L.A. ouvre le set, morceau fédérateur du groupe. L'ambiance est déjà bien là, tout le monde saute et chante. Little Dream pour enchainer, encore un extrait de leur dernier album studio (sorti en 2002 tout de même). Puis A Taste For Bitters est envoyé dans la foulée. Me revoilà vraiment 13 ans en arrière. Pas un seul centimètre carré de ma peau ne frissonne pas. Ce qui ne s'arrange pas quand ils envoient derrière Popular Modern Themes. Sur scène, Troy et James sont à fond, contrairement à Jonathan, à la guitare qui à l'air de s'ennuyer. De là où je suis placé, je ne le vois presque pas, tant mieux, ça m'aurait gâché mon plaisir. Quand vient l'heure de Narrow je suis aux anges (ça me fait ça avec chaque morceaux de Taste For Bitters). Tous les albums sont représentés, même si Motionless et Anything Near Water le sont un peu moins. Le groupe nous fait un vrai best of, alternant les morceaux qui envoient avec ceux plus intimistes, plus calmes, des morceaux écoutés religieusement (le fantastique Police). C'est avec l'énorme The Perfect Date que le groupe quitte la scène sous les cris d'un public qui en veut encore.

Le rappel sera juste monumental: One Easy Piece, Sunshine Of My Life et le très attendu Coat qui déchainera aussi bien la foule que le groupe (sauf notre ami guitariste...).

Une fois les lumières rallumée, le groupe revient au grand complet sur scène et installe son merch. Les demoiselles se bousculent pour un autographe, un bisou de Troy, moi je veux juste choper le CD sorti pour l'occasion avec tout plein de trucs rares dessus. Une fois le CD acheté (je ne prend pas de tee-shirt, 15 euros pour un truc d'une qualité douteuse, je veux bien être gentil mais là...), je remonte retrouver les copains au bar. Tout le monde a le sourire. Une dernière bière puis on rentre chez moi. Véro en profite pour revivre le concert à nouveau car elle a tout filmé. Pour ma part je reste sur mes souvenirs, je reverrais ça plus tard.

Mais que ça fait du bien de voir en 2010 un groupe aussi simple et efficace que Chokebore sur scène... L'esprit des 90s n'a pas fini de vivre.

Interview + morceaux live (par Mowno):

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire