samedi 27 mars 2010

Chuck Ragan + Tim Vantol + Greg Laraigne, vendredi 26 mars 2010, Paris, Le Batofar



Chuck Ragan de retour à Paris, je ne pouvais pas louper ça, surtout après son excellent concert donné en janvier 2009 à La Java ! La barbe et la chemise à carreaux sont de rigueur dans le Batofar, ça tombe bien, je suis rasé et en tee-shirt.

Greg Laraigne (chanteur du groupe suisse Hateful Monday) monte sur scène et affiche un grand sourire. Le plaisir de partager ce concert avec son pote Tim Vantol et Chuck Ragan est palpable. Même si la salle n'est pas pleine encore, le public répond favorablement aux chansons folk du français qui nous raconte également ses petites anecdotes en introduction.




Greg Laraigne

Le changement est ultra rapide et Tim Vantol se présente immédiatement, quasiment en terrain conquis (c'est son 5ème concert parisien en quelques mois et ses fans se multiplient à chaque fois). Aussi détendu que son pote français, le néerlandais fait encore une fois agir sa voie magique, parfaitement en adéquation avec ses chansons folk-punk pleines d'émotions. Son set sera composé de tout son album Road Sweet Road ainsi que d'un nouveau titre (avec une apparition de Greg Laraigne à l'harmonica) et d'une reprise d'American War. Le public est parfaitement chauffé !






Tim Vantol

Chuck Ragan mettra un peu plus de temps avant de monter sur scène. Il est, comme la dernière fois, en configuration "groupe" avec Digger Barnes à la contre-basse et Jon Gaunt au violon. Mais c'est seul, avec Done And Done qu'il commence le concert. Son charisme et sa voix sont toujours aussi impressionnants.
Le mélange folk / punk / country va encore une fois faire mouche ce soir, Chuck piochant dans tous ses albums et faisant la part belle à son premier bijou, Feast Or Famine (sur Do You Pray, Tim Vantol viendra même pousser la voix) sans oublier les fans d'Hot Water Music avec Old Rules et God Deciding, deux reprises, en solo, saluées par le public. Même si je suis moins fan du dernier album, Gold Country, les morceaux passent véritablement bien en live et font bouger la foule. Le bateau est plutôt chaud et s'enflammera même lors de la doublette The Boat / For Broken Ears et explosera sur un California Burritos de fin. Pas de rappel (une autre soirée est programmée derrière), mais un gros final qui n'en appelait vraiment pas. Prochain rendez-vous avec Chuck, le 25 juin, en mode électrique, avec Hot Water Music à la Maroquinerie !










Chuck Ragan

jeudi 25 mars 2010

Les Chats Persans



Cela faisait facilement 10 ans (depuis que je suis parti à Paris en fait) que je n'avais pas mis les pieds dans un cinéma à Sens (mais si, dans l'Yonne... Auxerre, Guy Roux, Émile Louis, tout ça...), la dernière fois, ça devait être Fight Club. Profitant de l'opération Printemps du cinéma (tous les films à 3,50€), je me vois embarqué par mon père dans un Rex (rien à voir avec le chien allemand) presque plein pour ce film iranien dont j'avais entendu parlé lors de sa sortie en décembre dernier. Une fois les bandes-annonces vieilles de plusieurs semaines / mois passées, le voyage d'1h40 en Iran commence.

A leur sortie de prison, Negar et Ashkan, deux jeunes musiciens iraniens, décident de monter un groupe underground. Lassés de ne pas pouvoir s’exprimer librement dans leur pays, ils tentent par ailleurs de se procurer clandestinement des papiers pour rejoindre l’Europe. Ils font la rencontre de Hamed, qui les accompagne dans leurs démarches, et parcourent avec lui Téhéran à la rencontre d’autres musiciens, essayant de les convaincre de quitter le pays avec eux et de monter un grand concert clandestin pour financer leur fuite.

A travers cette peinture de la jeunesse iranienne actuelle, Bahman Ghobadi réalise (en toute illégalité dans son pays) un film touchant et sincère. Les jeunes acteurs sont excellents, on sent qu'ils ne font pas uniquement que de jouer, c'est leur vie, leur quotidien. Des jeunes qui ont les mêmes rêves que la plupart des indie kids du monde entier: faire la musique qu'ils aiment, donner des concerts et "aller en Islande pour voir Sigur Rós en live". La seule différence entre eux et nous, est que ce qu'ils font est totalement interdit dans leur pays et qu'ils doivent ruser pour pouvoir se réunir et jouer.
Et puis j'ai également été touché par la musique, omniprésente (tout comme les images de Téhéran), de ce film. La BO couvre un large éventail: métal, indie et même hip-hop. Mais ce sont les morceaux des deux héros du film qui m'ont le plus retourné. Des chansons naïves et fortes à la fois. J'ai beaucoup pensé aux Moldy Peaches pendant tout le film en les entendant (plus pour la manière que pour la musique). D'ailleurs, les deux protagonistes du film, sont exilés à Londres et se produisent sous le nom de Take It Easy Hospital. Ils viennent de sortir un EP 7 titres, Human Jungle que je vous conseille vivement. Ils seront également en tournée française au mois de juin, mais essayez de voir ce film avant pour mieux comprendre leur histoire (comme celles de dizaines de jeunes Iraniens) et pour mieux mesurer la chance que nous avons.

lundi 22 mars 2010

Exsonvaldes, samedi 20 mars 2010, Paris, Fnac Italie 2



Encore un samedi après-midi rythmé au son de la musique d'Exsonvaldes, après leur concert chez Sol Y Flor il y a deux semaines (voir chronique ici). Les quatre parisiens se produisent, ce coup-ci, à domicile, Fnac Italie 2, "là où l'on a vendu notre tout premier CD".
Comme je vous ai déjà fait un live report du groupe il y a vraiment très peu de temps (et d'autres avant), et que c'était toujours aussi bien, je vous laisse juste avec quelques photos.
En tout cas, au vu du stock de CD quasi vide à la fin du concert, je peux affirmer que je n'ai pas été le seul à aimer.







mercredi 17 mars 2010

Los Campesinos! + Copy Haho, lundi 15 mars 2010, Paris, Point Éphémère



J'ai trainé les pieds pour venir au Point Éphémère, pas que l'affiche ne m'enchantait pas, mais juste qu'un méchant mal de dos couplé à deux-trois trucs me pourrissant le cerveau, m'avaient un peu découragé. Mais la perspective de voir Los Campesinos! en live a été la plus forte !

Quand Copy Haho s'apprêtent à commencer, la salle est à demie remplie (ou à demie vide, c'est selon...), même sentiment sur scène, en effet, les quatre écossais sont dans une disposition particulière, à savoir un guitariste chanteur seul à gauche, un batteur au centre avec le bassiste collé à ses côtés et surtout un second guitariste excentré, caché derrière l'un des deux poteaux de la scène (voir photo), il pouvait jouer depuis les loges aussi. Impression bizarre, surtout qu'à part le bassiste (qui viendra même jouer dans la foule) c'est assez statique. Musicalement, c'est bien foutu, entrainant et tout mais je n'accroche pas plus que ça ! Le genre de groupe que j'aurais adoré si Pavement (certains morceaux sont limite du copié/collé) n'avaient pas annoncé leur retour il y a quelques mois ! Un set sympathique mais pas inoubliable.





Copy Haho

Par contre ceux qui sont excusé d'avoir des membres derrière un des poteaux ce sont bien Los Campesinos!. Faut dire que les gallois sont huit sur scène ! Et encore celle du Point Éphémère est grande par rapport à certaines sur lesquelles ils ont joué dernièrement (quelques photos postées sur leur twitter peuvent en attester).
La salle est désormais quasi pleine quand résonnent les premières notes de I Just Sighed. I Just Sighed, Just So You Know (oui ils ont des titres à rallonge), des ballons apportés par des fans volent de partout. Suivent Death to Los Campesinos! et Miserabilia, mais c'est vraiment l'enchaînement There Are Listed Buildings / Romance Is Boring qui viendra mettre le feu (et les confettis) dans la salle ! Le concert est bel et bien lancé ! Sur scène, Gareth, le chanteur, se donne à fond, assurant le spectacle. Les autres ne sont pas en reste, mais mes yeux se portent naturellement bien souvent sur les trois demoiselles, atout charme du groupe, et d'une efficacité redoutable.
My Year In Lists pour continuer a donner du bonheur à tout le monde ! Le groupe en prenant autant que le public, s'amusant même à réciter les joueurs de l'équipe de France de foot de 1998 avant un You! Me! Dancing! juste parfait.
Quelques morceaux plus tard et le groupe quitte la scène pour y revenir immédiatement, mais pas pour longtemps, car, le batteur et la violoniste mis à part, tout le monde descend jouer au milieu de la foule. Le concert s'achèvera donc, dans le public, sur un Broken Heartbeats Sound Like Breakbeats chaleureux et bon enfant.
Le temps de chopper le dernier album des gallois en vinyl (superbe objet !) et de boire un coup dans le bar de la salle (pendant que "Jean-Michel Foresti" fait son show) et me revoilà sur le chemin du retour, le sourire jusqu'aux oreilles. Une soirée parfaite pour oublier les problèmes du quotidien !










Los Campesinos!

mercredi 10 mars 2010

My Little Cheap Dictaphone - The Tragic Tale Of A Genius

C'est le 22 mars que le nouvel album des belges My Little Cheap Dictaphone va sortir ! The Tragic Tale Of Genius est un "concept album et spectacle Opera Pop". Le premier et excellent single, What Are You Waiting For (avec en invité Jonathan Donahue, le chanteur de Mercury Rev) tourne déjà en boucle sur les radios belges (en écoute sur leur myspace).
En attendant, le groupe a mis en ligne ce teaser qui, comme tout bon teaser, ne montre pas grand chose, mais qui a le mérite de donner l'ambiance qui va se dégager de cet album. Il fait suite au très bon Small Town Boy sorti en 2006.



et en cadeau, le morceau qui donne son nom à l'album, ici en live:



www.myspace.com/mylittlecheap

dimanche 7 mars 2010

Exsonvaldes + Thomas Mery, samedi 6 mars 2010, Paris, Sol Y Flor


Sol Y Flor, lieu plutôt atypique pour un concert, en effet, il ne s'agit pas du dernier bar à la mode mais d'un fleuriste caché dans une petite rue du 6ème arrondissement, à deux pas de la Rue de Rennes.
Ce sont Exsonvaldes et Thomas Mery qui nous donnent rendez-vous cet après-midi, grâce aux Boutiques Sonores, label et organisateur de concerts.

Une vingtaine de personnes ont répondu présent, ce qui est parfait pour l'endroit. Un endroit plein de charme, où les fleurs sont mis en valeurs dans un décor soigné mais dépouillé. Nous sommes loin des supermarchés de la rose qui fleurissent (hum...) un peu partout. On ressent la passion pour les fleurs dans tous les recoins de cette boutique.

Thomas Mery se met en place, assis sur un tabouret, pendant que les gens rentrent. L'ancien chanteur/guitariste de Purr (formation noisy-expérimentale parisienne de la fin des 90s) se livre dans le plus simple appareil. Ses chansons, tour à tour en français ou anglais sont douces et fragiles et emmènent l'auditeur dans un paisible voyage sonore. Terrible contraste avec les bruits urbains qui proviennent de la rue, la porte de la boutique étant resté ouverte. Une reprise du Shipbuilding d'Elvis Costello ainsi qu'une autre de Paulinho da Viola (Sinal Fechado) nous emmèneront jusqu'au dernier morceau, en forme de post-rock acoustique, Aux Fenêtres Immenses. Un set qui se termine magnifiquement bien, et une belle découverte pour moi !

Le temps, pour les fumeurs, d'aller s'intoxiquer dehors et Exsonvaldes envahissent la boutique. Faut dire que la place est assez limitée, la batterie empiétant l'espace vital des autres musiciens. Mais les parisiens sont plutôt rompus a ce genre d'exercice, ayant joué ces derniers mois dans des dizaines d'appartements dans toute la France. Ce qui leur donna l'envie d'enregistrer There's No Place Like Homes, album acoustique sorti il y a quelques semaines. Et de cet album, tous les morceaux sont quasiment joués, Sunlight, Last Year, Going Away, Hurry Up ou bien Everything I See.
Que cela soit sur une grande scène en électrique ou dans une petite boutique, comme ici, en acoustique, le groupe prend littéralement possession du lieu et en fait son terrain de jeu. Un terrain de jeu où se mêlent générosité et sincérité. Les voisins et les touristes, interloqués rentrent dans la boutique, pour écouter un ou deux chansons. D'autres regardent à travers la vitrine. Après une dizaine de morceaux, ils terminent leur concert sur leur habituelle reprise du Take On Me d'A-Ha repris en chœur par tout le public (que l'on sache ou non les paroles).
Quatrième fois que je les vois en 1 an et comme à chaque fois, ils arrivent à me filer le sourire, leur recette fait toujours autant effet sur moi, et en observant les autres spectateurs, je me dis que je ne suis pas le seul dans ce cas là.





Exsonvaldes

vendredi 5 mars 2010

Chroniques musique : 5 mars 2010


Futures - The Holiday (Rock Sound - 2010)
Après les avoir découvert par hasard sur myspace, les anglais sortent leur premier mini-album, distribué gratuitement avec tous les exemplaires de Rock Sound du mois de mars (le Rock Sound UK pas le français, qui était là avant mais qui est mort depuis quelques temps...). Les morceaux de leur myspace tournaient en boucle, et là je suis content de les avoir sur un vrai support physique. En sept titres, Futures ne révolutionnent pas le rock mais livrent un truc honnête et qui donne le sourire. Imaginez un mélange entre Jimmy Eat World, The Get Up Kids et Death Cab For Cutie, vous voyez, emo-power-pop-teenage. L'excellent et catchy single The Boy Who Cried Wolf, pivot de ce disque, est bien là (dans une version plus longue), mais ce sont les autres titres qui attirent encore plus l'attention : 16, Take Me Home, Sal Paradise et The Holiday (pour ne pas tous les citer). Une première plus que réussie en attendant de découvrir la suite de leurs aventures! Un groupe qui n'a pas fini de m'étonner !
www.myspace.com/futures


MSL JAX - MSL JAX (GPS Prod / Furne Records - 2009)
Dur de ne pas avoir de regrets à l'écoute de ce disque ! En effet, Jérôme, tête pensante du projet, m'avait contacté pour l'aider à le sortir sur Yr Letter. Malheureusement, à l'époque je n'avais pas encore sorti Memoria et tout l'argent du label était dévoué à cette compilation. Plusieurs mois plus tard, le disque fait enfin son apparition pour de bon (les suisses de GPS Prod ayant filé un précieux coup de main pour sa sortie). L'étiquette "rock 90s" n'a jamais aussi bien collé à un album qui respire un rock simple et entêtant, points communs avec des formations comme The Posies, Nirvana ou Serafin (qui ne sont pas des 90s, ok...) et dont MSL JAX se revendique. Les mélodies omniprésentes rentrent dans le crâne avec une facilité déconcertante. Parfois même je trouve un petit quelque chose de commun avec certains groupes de la scène belge (Hollywood Porn Stars en tête) voire avec (et je ne dis pas ça comme une insulte) Pete Doherty (le chant de Like A Girl In A Tree par exemple).
Une très grosse réussite qui aurait mérité de figurer dans mon top 20 de 2009 si je l'avais (re)découvert plus tôt.
www.myspace.com/msljax



200ème publications en moins d'un an ! Wooohooo !

jeudi 4 mars 2010

Chokebore + Le Prince Miiaou, vendredi 19 février 2010, Paris, La Maroquinerie



Chokebore. Ce nom me renvoie direct en 1996-97 quand, sur le sampler Rock Sound, je découvre un Narrow envoutant puis quelques mois plus tard, A Taste For Bitters, chanson hypnotique, jouée live sur le plateau de Nulle Part Ailleurs (la vidéo). 13 ans plus tard, n'ayant jamais eu la chance de voir le groupe en concert, ni même son chanteur, Troy Von Balthazar en solo, je me dépêche de prendre ma place pour cette étape parisienne de la tournée européenne de reformation du groupe. Bien m'en a pris, car le concert du soir affiche complet, et les gens qui cherchent une place sont très nombreux.

Bien sur, je n'ai rien vu de la première partie, Le Prince Miiaou, étant dans un bar en face, avec Véro, Joris et l'équipe de Mowno. Quand on arrive dans la salle c'est le dernier morceau. La jeune demoiselle blonde, seule sur scène sort sous les applaudissements.
A peine le temps de souffler (enfin pour ceux qui sont là depuis longtemps) et Chokebore arrivent. J'étais resté avec les images de 1997 dans la tête, le changement est radical ! Les frangins Kroll (guitare et basse) sont grisonnant, le batteur semble sortir tout droit de la répète avec son groupe de métal progressif et Troy semble moins sauvage.

C'est sans grosse surprise que Ciao L.A. ouvre le set, morceau fédérateur du groupe. L'ambiance est déjà bien là, tout le monde saute et chante. Little Dream pour enchainer, encore un extrait de leur dernier album studio (sorti en 2002 tout de même). Puis A Taste For Bitters est envoyé dans la foulée. Me revoilà vraiment 13 ans en arrière. Pas un seul centimètre carré de ma peau ne frissonne pas. Ce qui ne s'arrange pas quand ils envoient derrière Popular Modern Themes. Sur scène, Troy et James sont à fond, contrairement à Jonathan, à la guitare qui à l'air de s'ennuyer. De là où je suis placé, je ne le vois presque pas, tant mieux, ça m'aurait gâché mon plaisir. Quand vient l'heure de Narrow je suis aux anges (ça me fait ça avec chaque morceaux de Taste For Bitters). Tous les albums sont représentés, même si Motionless et Anything Near Water le sont un peu moins. Le groupe nous fait un vrai best of, alternant les morceaux qui envoient avec ceux plus intimistes, plus calmes, des morceaux écoutés religieusement (le fantastique Police). C'est avec l'énorme The Perfect Date que le groupe quitte la scène sous les cris d'un public qui en veut encore.

Le rappel sera juste monumental: One Easy Piece, Sunshine Of My Life et le très attendu Coat qui déchainera aussi bien la foule que le groupe (sauf notre ami guitariste...).

Une fois les lumières rallumée, le groupe revient au grand complet sur scène et installe son merch. Les demoiselles se bousculent pour un autographe, un bisou de Troy, moi je veux juste choper le CD sorti pour l'occasion avec tout plein de trucs rares dessus. Une fois le CD acheté (je ne prend pas de tee-shirt, 15 euros pour un truc d'une qualité douteuse, je veux bien être gentil mais là...), je remonte retrouver les copains au bar. Tout le monde a le sourire. Une dernière bière puis on rentre chez moi. Véro en profite pour revivre le concert à nouveau car elle a tout filmé. Pour ma part je reste sur mes souvenirs, je reverrais ça plus tard.

Mais que ça fait du bien de voir en 2010 un groupe aussi simple et efficace que Chokebore sur scène... L'esprit des 90s n'a pas fini de vivre.

Interview + morceaux live (par Mowno):