lundi 21 septembre 2009

Chroniques musique : 21 septembre 2009


Brand New - Daisy (Interscope - 2009)
Alors celui-là je l'attendais avec impatience ! La claque emo-power-pop que m'avait mis Déjà Entendu en 2003 est toujours sur ma joue et la nouvelle orientation plus sombre du précédent effort, The Devil And God Are Raging Inside Me, me convenait parfaitement. L'intro de Vices, une voie féminine échappée des années 50 accompagnée au piano, déroute, mais quand le morceau démarre subitement, ça envoie le bois ! Quelle puissance ! Ça fait longtemps que le groupe n'avait pas sorti un truc aussi énervé ! Et des morceaux énervés il y en a quelques uns (ne vous attendez pas à du hardcore non plus hein !) dont l'asymétrique Gasoline et aussi Sink (qui a un petit côté White Stripes par moments). Les autres morceaux restent du Brand New classique (donc bien au dessus le de la moyenne) à savoir des chansons souvent sombres, qui explosent (ou pas). L'album se termine à nouveau sur cette chanteuse que l'on entend au début et qui donne l'impression d'être tombé dans une faille temporelle l'espace de 40 belles minutes.
www.myspace.com/brandnew


Pearl Jam - Backspacer (Island - 2009)
Neuvième album pour le groupe de Seattle qui voit, comme à l’accoutumé, les hymnes fiévreux (Gonna See My Friends, Got Some ou Johnny Guitar), voir quasiment punk (le très Ramones, Supersonic) côtoyer les chansons plus posées (dont le superbe Just Breath, venant tout droit de l‘expérience Into The Wild d‘Eddie Vedder). Les prises de risques se font assez rares ce qui transforme cet album en un véritable blockbuster prêt à caracoler dans les charts notamment avec quelques morceaux qui risquent de faire un malheur sur les radios comme le premier et entêtant single The Fixer ou les deux titres de mi-album Amongst The Waves et Unthought Known (le morceau le plus FM du groupe ?). Un album direct et concis surtout marqué par son début à 100 à l’heure et la production très (trop ?) propre de Brendan O’Brien (de retour derrière les manettes 11 ans après Yield), mais qui s’essouffle un peu sur la fin, la faute à un tracklisting un peu bancal.
www.myspace.com/tenclub

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