vendredi 19 février 2010

Crazy Arm + Bangers + Ids, jeudi 18 février 2010, Bagnolet, Le Pixi



A la base, je ne devais pas aller à ce concert, mais Neil de Consolation Prizefighter, m'avait envoyé un mail quelques jours plus tôt pour m'inciter à aller voir Crazy Arm, un groupe de Plymouth tout comme lui ! En plus les gars ont sorti leur premier skeud chez Xtra Mile et vont tourner (dont deux dates en France) au printemps avec Frank Turner, de quoi me donner envie.
Etant motivé, et après plusieurs écoutes de l'album via spotify je me décide à me bouger à Bagnolet. Avant, je passe faire quelques photocopies de flyers (Parween + Down To Earth + Ninja Wolf II dans cette même salle le 31 mars) et je rejoins Guillaume chez lui qui me servira de guide, n'ayant encore jamais mis les pieds au Pixi (puis l'orientation et moi ça fait deux, je serais encore en train de tourner dans Bagnolet à cette heure !). On file en vitesse chez son libanais pour manger un fala... merde il est fermé... horreur ! On a faim ! Une grosse envie de falafel en plus ! On descend tout le boulevard Voltaire sans rien trouver d'excitant pour nos papilles (et nos porte feuilles) et on termine dans un chinois pas terrible.
On file direction le Pixi, on va arriver à la bourre ayant certainement loupé le premier groupe. Et bien non, 20h30, personne n'a débuté. Fallait pas nous attendre hein !

Ids (ça veut dire Inderstation) commencent. Bon, j'avoue que je me suis ennuyé. Punk-rock en français, qui marche très scolairement dans les pas de Guerilla Poubelle et Justin(e). En tout cas, ils sont avec leurs fans, qui remplissent majoritairement la petite cave (sans eux on aurait été 10 à tout casser). Leur set me parait interminable, j'en profite pour mater la distro des anglais et je fais mettre le LP rose de The Arteries de côté pour la fin du concert ! Je ne serais pas venu pour rien au pire ! Les parisiens terminent, moi j'échange quelques mots avec le chanteur de Bangers qui me demande des noms de groupes français, j'en profite pour placer le label, bien entendu.

Bangers, le trio anglais de Falmouth (ne me demandez pas ou ça se trouve, j'ai copié / collé) monte sur scène. Le bassiste arbore un tee-shirt du No Idea Fest 8, où ils avaient joué. Rien qu'à voir ça on sait dans quel style ils évoluent. Dans le mille ! Punk-rock tranchant avec une voix éraillée, école No Idea (donc), Hot Water Music (en plus light) et compagnie. C'est bien foutu, mais ça ne me met pas la claque comme certains groupes du style découverts en live (Latterman pour ne citer qu'eux). La bonne surprise, c'est que les fans d'Ids sont resté présent, j'avais peur que les deux groupes anglais se retrouvent à jouer devant 10 personnes.


Bangers

Crazy Arm prennent le relai. Et là, dès les premières secondes j'en prend plein la tête ! Ce groupe pue la classe. Trois jeunots qui jouent super bien (batterie, guitare et basse) derrière un charismatique guitariste-chanteur un peu plus expérimenté. Musicalement, ça navigue entre Gaslight Anthem, des trucs plus adult-rock voire folk et même une touche Foo Fighters par moments. Avec que des tubes. J'avais seulement écouté le skeud 3-4 fois et les morceaux me paraissent plus que familiers. Les gars se démènent sur scène, et Darren, le chanteur plaisante avec un public toujours présent et conquis. Il entame même le début de Still To Keep (leur tube power-pop, grandement influencé par Ted Leo & The Pharmacists!) en français. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, et à 22h45, heure du couvre feu du Pixi, les gars doivent arrêter, même si tout le monde réclame un rappel. Le rappel ont l'aura en avril avec Frank Turner. Je file à leur merch prendre leur LP et celui de The Arteries. Je félicite Darren et lui passe le bonjour de la part de Neil, qui sur ce coup-là a bien fait de me conseiller de venir. Prochaine étape, la Boule Noire, une salle beaucoup plus grande, on verra si le groupe reste aussi bon malgrè le manque de proximité qu'il y aura avec la public. Mais il n'y a pas de raisons ! De futurs grands en tout cas !





Crazy Arm

vendredi 12 février 2010

Tokyo Sex Destruction + Gâtechien + Stetson, jeudi 10 février, Paris, Nouveau Casino



Le voilà enfin mon premier concert de l'année ! Je n'y croyais plus ! Un concert aux couleurs de Pyromane Records, le nouveau label de Clermont-Ferrand, qui, pour fêter la sortie de ses 3 premiers disques, investi le Nouveau Casino.

Quand j'arrive, la salle est à demie pleine, Stetson sont sur déjà scène. Le peu que j'ai entendu du premier album des Clermontois ne m'a pas plus emballé que ça, c'est bien fait, mais ça ne me touche pas. Bah en live, c'est la même chose. Ça défile et je ne retiens rien. Puis je les trouve très en dedans ce soir, comparé à la fois où je les avait vu au Klub. Je les trouve assez statique. Trop grosse scène pour eux ?

Avant que Gâtechien prennent la scène d'assaut, je monte au merch. Punaise, 15 euros le CD ou le LP de Stetson, c'est abusé (enfin surtout le CD)! Les skeuds de Gâtechien sont à 13 euros par contre... je prendrais le LP après le concert ! Un bécot à Stiv qui fait la merchgirl et je redescend voir le duo de l'ouest qui est en place !

La setlist fait la part belle aux morceaux de leur dernier opus, 4, et en live, ils fonctionnent carrément, même sans les arrangements du studio. Et puis ce groupe est agaçant de talent ! N'importe qui qui les voit en concert vous dira la même chose ! Entre Laurent, funambule de la basse et Flo qui tape comme un sauvage sur sa batterie, il y a un niveau très élevé. Quelques vieux morceaux sont également joué pour faire plaisir aux anciens fans mais pas de Bombtrack, leur reprise de Rage Against The Machine. Toujours pas entendu un des morceaux de Memoria en live, moi ! Le groupe sort de scène alors que le public réclame un rappel, mais ce soir il faut aller très vite car la salle est relouée juste après pour une soirée électro de mauvais goût.







Gâtechien (photos: Sylvie M.)

Les espagnols de Tokyo Sex Destruction se dépêchent d'installer leur matos et c'est parti. Je ne connaissais le groupe que de nom et de réputation. Leur rock 'n roll survitaminé ayant dépassé les frontières ibériques depuis pas mal de temps. Un bon moment en leur compagnie ! Ça ne se ménage pas sur scène, ça transpire et ça essaye de donner le sourire au public qui apprécie mais qui reste bien calme. Un poil de soul, beaucoup de rock, le cocktail est plutôt réussi.





Tokyo Sex Destruction (photos: Sylvie M.)

Je remonte chercher le LP de Gâtechien, il y a la queue au merch, à mon avis ils ont dû convaincre pas mal de personnes ce soir.
Une soirée plutôt réussie, avec un public qui, au final, s'est déplacé en nombre. Une reprise des concerts assez agréable pour ma part.

jeudi 11 février 2010

Fabrice Eboué, Faites Entrer Fabrice Eboué, Paris, Théatre Le Temple



Histoire de commencer mon année culturelle en trombe (oui, toujours pas fait un seul concert... plus que quelques heures à tenir...) me voilà, avec Stef, embarqué pour le Théâtre du Temple où se produit, pour les dernières représentations, Fabrice Eboué.
Cela fait quelques temps que je voulais aller le voir, trouvant le personnage vraiment drôle, avec un humour souvent limite (enfin pas pour moi...) et un très bon sens de la repartie.

Et bien, je n'ai pas été déçu ! Je me suis bien marré pendant tout le spectacle, ça part dans tous les sens, ça fusille à tout va. On le sent en complète roue libre, très proche de l'improvisation, alors que tout est quasi écrit noir sur blanc (ha, c'est donc ça le stand-up ?!). On y apprend même des choses (Astérix ET Obélix ?!) ! Le spectacle, bien qu'assez court (1h15), est tellement riche, qu'en ressortant on a l'impression d'être resté dans la salle pendant 3h. Peut-être pour ça que j'ai tellement de mal à le résumer ici... D'ailleurs j'en dis pas plus, allez juste le voir, vous allez passer un bon moment, et si c'est pas le cas, dites le moi, je NE vous rembourse PAS !

Une bande annonce tout naze signée M6 (pléonasme...):

mercredi 10 février 2010

Futures - The Boy Who Cried Wolf

Jeune groupe anglais, Futures sort son premier single, avec une chouette vidéo en prime. Musicalement, le groupe navigue, en gros entre The Get Up Kids et Death Cab For Cutie (toutes proportions gardées), c'est super teenage et je suis grave client !!! Ce The Boy Who Cried Wolf figurera sur leur mini album qui sortira le 1er mars en téléchargement légal ET gratuit (surveiller leur myspace / site officiel) !
En attendant, reprenons tous en cœur ce refrain catchy:



www.myspace.com/futures

mardi 9 février 2010

Chroniques musique : 09 février 2010


Gâtechien - 4 (Pyromane Records - 2010)
Celui-là on l'aura attendu un paquet de temps ! Le duo basse/batterie, terreur de l'ouest, s'est baladé plus d'un an avec le produit fini sous le bras afin de trouver un label pouvant le sortir (j'aurais bien aimé avec Yr Letter, mais je n'avais pas, à l'époque, les moyens financiers et je pense que je ne leur aurait pas apporté grand chose). C'est donc Pyromane Records, nouvelle structure de Clermont-Ferrand qui sort le bébé en CD et LP ! Ce qui frappe en premier (enfin, juste après la magnifique pochette) c'est le son ! Ted Niceley (Fugazi, Noir Désir, Girls Against Boys...) aux commandes pour un rendu brut mais très propre. Ce quatrième effort s'ouvre avec l'énorme (et trop court) Faux Départ (bonjour Rage Against The Machine) puis viennent les deux tubes de l'album, Bonjour Mademoiselle et surtout Rendez-Vous, qui mettra d'accord tout le monde dès la première écoute. Gâtechien se fait plus direct, limite plus "pop" tout en gardant sa touche personnelle (le chant venu de nulle part, les parties de basse alambiqués et cette batterie qui claque). On ne s'ennuie pas une seconde pendant cette grosse demie-heure, les morceaux directs côtoient les morceaux un peu plus complexes, ceux qui demandent plusieurs écoutes. Ça tombe bien car dès que l'album se termine, la seule envie que j'ai, c'est de le remettre depuis le début !
www.myspace.com/gatechien


Native - Wrestling Moves (Sargent House - 2009)
Jeune groupe de l'Indiana, Native (à ne pas confondre avec ça) est la claque du moment pour ma part. Cet album sonne comme un parfait croisement entre Minus The Bear, At The Drive-In et Botch. Aérien, percutant et entrainant. Legoland, Ponyboy, Shirts And Skins ou encore Marco Polo sont des réussites dans le genre. Sans jamais tomber dans la redite mais tout en gardant la même cohérence, Native ont pondu un putain d'album qui devrait vite devenir une référence.
http://www.myspace.com/nativein